Le roman poétique hors du monde

Le second tome de l’autrice Charlie Clé, intitulé « La route hors du monde, derrière les mots », a su m’embarquer dans un univers fantastique et atypique où se mêlent quête, poésie et liberté. Elle nous livre un voyage unique avec pour compagnie, un poème barré et des personnages attachants. Mais attention, le danger plane à chaque coin de rue…

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L’intelligence collective aux saveurs des épices de noël – Merci Eve !

Vous connaissez le système du téléphone arabe ? Et bien disons que l’autrice s’est approprié le concept à sa sauce. Il ne s’agit plus d’une suite de chiffres pour ce second tome, mais d’une quête à travers le monde, pour trouver les bonnes personnes qui correspondent à… des vers de poème ! Vous suivez ? Je trouve cette intrigue excellente ! Nous avons là une double énigme : celle des personnages mystères à trouver mais surtout, les significations parfois extrêmes des vers de ce fameux poème qui guide le lecteur à travers des paysages fantastiques.

Une ambiance plus sombre pour ce second tome

Je tiens à souligner la prouesse de l’autrice qui, malgré les actions rythmées et nombreuses dont ce roman regorge, ne perd pas le lecteur avec tous les personnages qu’elle introduit. Au contraire, chacun a une personnalité propre, parfois troublante. De plus, chacun a un rôle bien précis à effectuer durant ce voyage aux multiples dangers.

Je trouve cela particulièrement bien choisi pour signifier la valeur de l’être humain et sa capacité à s’initier à l’intelligence collective et à la vigilance. Ces dernières forment un groupe uni, qui parvient à avancer, malgré les difficultés mises sur leur route.
De plus, introduire le vivre ensemble est assez bien trouvé. Nous voyons à travers cette aventure, les difficultés que soulèvent le collectif et l’uniformité. La recherche de compromis s’en trouve plus renforcée et plus complexifiée. Tous ont néanmoins un point commun : le poème.

Je perçois une certaine entraide mais également une évolution pour chacun qui fait mûrir chaque personnage.

L’ambiance un tantinet plus noire que le premier tome, fait chavirer le lecteur entre rêve et réalité. Et c’est ce que tous lecteurs de fantastique recherche : la création d’un monde atypique. Pari gagné pour ce second tome.
Qui dit brouillard dit aussi confiance. Comment nous fier à untel ? Comment croire à l’invraisemblable ? Discerner le vrai du faux peut vite tourner au drame. Et il faut bien dire que le lecteur n’est pas épargné concernant la fin brutale et choquante, que ce roman nous jette en pleine face !

Pour ce faire, et durant 366 pages, l’autrice nous lance le défi d’être vigilant aux moindres indices qui se trouvent sur notre route. Vigilant mais aussi courageux J’aime ce rôle d’enquêtrice qui m’est attribué. Nous pénétrons dans un univers fantastique où chaque objet, chaque regard, chaque paysage, doivent être interprétés, sondés. Je sens une certaine méfiance vis-à-vis du monde extérieur. Mais, je ne regrette pas de me lancer dans cette seconde partie de l’aventure. Surtout, que j’avais adoré lire le premier tome. C’est vrai quoi, une suite de chiffres mystères, des personnages barrés et prêts à se lancer sur la route vers l’ouest ? Vraiment, il fallait oser !

Une tragédie sous le ton de l’humour

Une touche humoristique apporte de la légèreté à ce roman et ne le fait pas basculer dans l’horreur. De plus, l’ambiance que l’on peut croire pesante de ce voyage sans fin vers l’ouest, est détournée pour en faire un moment convivial, de tension et de suspens pour le lecteur. Nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Chaque fin d’action nous interroge et nous sensibilise à la notion du temps. Ce temps qui passe et de la définition que l’on souhaite lui donner. Cette relation que nous avons avec lui, nous fait apprécier ou non, les évènements de la vie. Mais au fond, il s’agit là d’une notion abstraite. Abstraite comme les tableaux de Sonia, un des personnages au fort caractère.

L’intrigue de ce roman est donc renforcée vis-à-vis du premier tome et se construit selon une structure atypique mais captivante pour le lecteur.

Si vous souhaitez découvrir en images, les péripéties de nos voyageurs du temps, je vous invite à vous rendre sur le blog de l’autrice. N’hésitez pas à lui poser des questions si le monde du fantastique atypique vous donne des frissons.

Le compteur approchait doucement des cent quatre-vingt, et irait même bien au-delà si la route le permettait.

C’est bien pour cela qu’il me tarde de découvrir le troisième tome…

Cette quête énigmatique, nous la devons à Charlie. Voici ce qu’elle nous confie à propos du jour où tout a commencé…

 » C’était il y a 10 ou 12 ans, un soir, devant mon ordinateur, dans ma chambre d’étudiante. Soit je ne savais pas quoi faire, soit j’avais des trucs à faire que j’avais surtout envie de repousser. Quoi qu’il en soit, sans raison valable, j’ai commencé à décrire une partie des objets sur mon bureau. J’ai essayé de les réarranger sur le papier (à défaut de les ranger pour de vrai !) et de les faire rimer, très basiquement, avec d’autres. Un texte est né, de pas grand-chose et sans but.
Quelques années plus tard, c’est sur ce texte de rien que se base la partie centrale de La route hors du monde, de lui que naissent des personnages, et avec eux une grande part de l’histoire.

C’est curieux, je n’avais jamais repensé à ce moment avant que tu ne me demandes d’écrire ce petit mot de l’auteur. Merci Alexandra ! J’espère que les lecteurs prendront plaisir à faire un bout de chemin avec ces personnages. »

Je lis des auto éditéslogo-dAuto-publié en octobre 2017
Fantastique / 366 pages
Disponible sur le site de The book Edition au format PDF à 5.30€ et en version brochée au prix de 18€.

 

Comment savoir qui se cache réellement derrière les mots ?

Merci à Charlie de m’avoir permis de lire ce second tome. Merci pour cette poésie et ton imagination sans limite.

Envie d’élargir vos horizons ?

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Pardonner, entreprendre, accueillir

le lys bleu éditions.png! SPLa légende de la Gardienne : l’œil de l’univers, Tome 1, fantastique/développement personnel de l’auteur Frédéric Angelucci, 260 pages officielles, publié par Le Lys Bleu Editions en février 2019. Son roman est disponible  également sur Amazon et la Fnac en version kindle et en version brochée au prix de 5.99€ et de 18.20€. Mais aussi à la librairie la Commanderie sur Liège et dans votre librairie préférée.

L’auteur donne souvent des conférences et est présent sur Facebook ! Pour suivre son activité de développement personnel, je vous recommande d’aller voir son site internet : Libérer mon potentiel.

Je suis heureuse d’avoir fait la connaissance de l’auteur en sirotant un délicieux café à la librairie : La commanderie sur Liège (que je vous conseille au passage pour la gentillesse de son patron mais également pour le large choix d’ouvrages qu’il propose).

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La quête de votre vie : Deux amis d’enfance voient leur vie changer à la suite de l’accident mortel de leurs filles respectives. Jethro décide de pardonner et de travailler sur lui-même, Aaron choisit une autre voie, celle de la haine et de la vengeance. Tous deux vont faire la découverte de leur part d’ombre et de lumière. Dans cette quête de pardon, Jethro va découvrir qu’il est le descendant de la Gardienne du Monde la seule à pouvoir repousser le terrible Gelyn, Maître du monde des ombres. De manière surprenante, Jethro va endosser le rôle qui revenait à sa fille et ainsi protéger le monde en tant que Gardien. Accompagné d’amis fidèles et valeureux, il poursuivra sa quête de protection du Monde. Il rencontrera des amis venus d’un univers parallèle après la rencontre avec son mentor : Almwa. Beaucoup de conflits et de retournements de situations vont accompagner les amis d’enfance. Jusqu’au moment où une gardienne va naître et reprendre le pouvoir de l’œil de l’Univers : l’amulette appelée Mentaliste.

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Avez-vous déjà ressenti une colère que vous ne comprenez pas ? Lu un livre de développement personnel sans en saisir l’essentiel ? Ressenti de la culpabilité à ne pas réussir à appliquer tel ou tel outil ? Moi oui. On essaie de se mettre à la page, d’être dans le moment présent, sans vraiment y parvenir. Pourquoi ? Peut-être n’était-ce pas le bon moment, pas le bon mot pour nourrir notre potentiel ou tout simplement parce-qu’on se pose trop de questions au lieu de se concentrer sur notre vécu ? Quoi qu’il en soit, il semble très difficile de trouver la méthode qui nous correspond et nous fait évoluer, comprendre, grandir. Je remercie ma curiosité de m’avoir permis de lire le premier tome de la trilogie de Frédéric. Car ce livre est avant tout un partage, un cadeau qu’il offre à notre inconscient.

Et là, vous vous dites : mais qu’est-ce qu’elle a fumé ?

Je vous dirai que j’ai implémenté. Ce livre mêle deux concepts que nous croyons opposés : l’imaginaire et le développement personnel. Libre à vous d’y prendre ce que vous désirez, car c’est aussi ça, La Légende de la Gardienne : permettre à chacun de puiser ce qui l’intéresse, ce qui lui parle pour aller plus loin dans sa réflexion personnelle. L’auteur nous offre une vision romancée du sens que l’on souhaite donner à notre vie et notre devenir. Il y aborde avec justesse des thèmes aux fortes complexités comme l’amour de soi, la honte, la confiance en soi, le pardon et surtout la peur et la colère. Deux visions de ce que l’homme peut ressentir face à un deuil, deux réactions qui nous entraînent dans des dérives.

Ce roman commence par un choc brutal. Une entrée fracassante dans un monde inconnu qui découle sur un tourbillon de questionnements. Comment avoir accès à sa nature profonde ? Je trouve que ce livre est bouleversant et intimidant dans son approche d’avec des notions de développement personnel et de bien-être. Bouleversant car il peut faire ressurgir des souvenirs enfouis profondément en nous. Grâce au fantastique, notre imaginaire nous fait voyager à travers plusieurs strates de notre personnalité et nous permet parfois, d’accepter nos ressentis ou du moins de mieux les comprendre. Ce roman nous illustre donc la quête de devenir soi, cette lente ascension, ce parcours tantôt difficile, tantôt fluide. Même si l’on peut s’interroger sur le public visé, je trouve que la générosité de l’écriture et sa simplicité font de ce roman, un ouvrage accessible tant aux enfants qu’aux adultes.

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Prendre le temps de… Ne plus avoir peur de… Savourer de délicieux roulés à la cannelle sans aller en Suède…

Très vite, au fil de notre lecture,  nous sommes pris dans un dilemme. Rester positif ou sombrer. Deux portes que les protagonistes enfoncent. Encore une fois il s’agit d’un choix personnel. Ce que j’ai particulièrement apprécié est que l’auteur nous permet de visualiser deux réactions différentes (une positive et l’autre négative) face à la perte d’un être cher et la souffrance qu’elle transmet au corps.

Les actions jonchent ce récit à un rythme rapide, nous permettant de découvrir trois clés, trois outils pertinents sur la quête de devenir soi. La visualisation des lieux tirée de l’imaginaire, nous permet aisément de passer de chapitre en chapitre sans interrogation quant au réalisme des choses évoquées. Car si ce récit est tiré de l’imaginaire, il en n’est rien quant aux véritables outils qu’apportent ce roman. Je fais le choix de ne pas vous en révéler la nature, pour vous permettre un meilleur cheminement personnel. On ne connaît jamais l’issue d’une action dans ce livre, le dénouement d’une aventure, que nous pouvons mettre en lien avec la fluctuation de nos ressentis, de nos doutes et de notre peur de l’échec.

Il vous faut vous réconcilier avec l’amour de vous et accueillir ce qui donne du pouvoir aux cadavres : la peur. Vous êtes un cosmos à vous tout seuls !

Le style de l’auteur est donc sans superflu, sans discours incohérent. Les transformations et évolutions des personnages peuvent être perçues comme trop rapides ou pas assez creusées, mais je garde à l’esprit qu’il mentionne avant tout des clés ayant la volonté de nous aider à traverser différentes étapes de notre vie. Y prendre part ou non, nous regarde. Selon moi, ce livre me permet de mieux saisir des notions parfois trop abstraites relatives au domaine de l’épanouissement personnel. Son angle d’attaque par le roman, marque pour l’auteur une version presque inédite d’un nouveau genre de livre sur un thème vu et revu. J’aime qu’il y aborde une possibilité de changement, de prise de conscience de ce que l’on ressent au plus profond de nous.

Si après cette lecture, vous ne vous posez pas de question ou ne comprenez rien à ma chronique, participez à une conférence que donne l’auteur en province de Liège et posez-lui toutes les questions qui vous passent par la tête. Personnellement, je cerne mieux certains points après ma participation à deux d’entre elles.

Le mot de Frédéric
Tout d’abord je tiens à remercier Alexandra de m’avoir fait confiance en lisant mon premier roman.
Ce roman comportera 3 tomes avec 9 clés de confiance en soi. 3 dans chaque tome. Ce n’est donc pas un simple livre mais aussi un apport vers ce qui nous fait vibrer à l’intérieur de nous-même. Il s’adresse aussi bien à nos ados qu’aux adultes qui se questionnent sur notre monde intérieur.
Perdre un être cher, se distancer d’un ami et se faire ensorceler par une beauté farouche sont autant d’épreuves qui vous mène à votre mission de vie. La vie est ainsi faite, les difficultés sont des apprentissages sur qui nous sommes vraiment.
Jethro l’apprend rapidement et libère son potentiel intérieur pour sauver le monde.
Des bisous, vivez une merveilleuse lecture.
Frédéric

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

 Prêts à commencer votre quête ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Un immense merci à Frédéric pour ses conseils, son énergie, sa simplicité et son envie de partager avec nous, ce qui fait de lui un homme actif et bienveillant.