Cap ou pas cap ?

Continuer ? Renoncer ? Prendre des décisions difficiles est souvent une source de tensions pour nous et nous empêche bien souvent de nous réaliser. Dans le 2e tome de Suivre les vagues, roman de développement personnel, Anaïs W. nous invite à ne plus avoir peur de nos décisions et à oser nous affirmer. Changer de cap et assumer ses choix seraient à la portée de tous. Laissez-moi vous expliquer comment.

Mais avant, vous prendrez bien une petite chouquette préparée avec amour par @evelesuisse ?

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De la douceur et du croquant, le mélange idéal pour prendre de sages décisions.

Le cheminement personnel est un travail de longue haleine pour celui ou celle qui tente de se lancer à sa poursuite. J’ai pris plaisir à lire ce second tome dont la continuité a été travaillée avec soin. En effet, l’autrice nous rappelle les évènements passés, comme une introduction pour les personnes n’ayant pas lu ce premier tome. Comme elle vous le confirmera, les deux tomes peuvent se lire indépendamment. Cependant, il serait dommage de ne pas lire les deux car cela risquerait de briser la volonté de montrer la réelle évolution des personnages.

Dans le premier tome, il était question d’exil. Ici, je dirai qu’il s’agit davantage de liberté. Retrouvée ou non, celle-ci se matérialise par des prises de décisions importantes qui nous concernent tous et dont nous pouvons nous sentir coupables. Coupables de ne pas correspondre à des standards, des pseudos normes. Coupables de ne pas assez se préoccuper des autres au détriment de notre propre bien-être.
L’autrice casse les codes de l’égoïsme en transformant cette notion assez rigide et mal vue, pour nous offrir un témoignage fictionnel (mais très réaliste), prouvant les avantages et les inconvénients de se concentrer sur soi. Prendre en compte les autres, leurs ressentis, mais également (et surtout ?) se concentrer sur nos propres limites, nous ferait avancer en étant plus ancrés dans le monde.

Prenez un instant et dites-moi en commentaire quelle est la décision la plus délicate que vous ayez dû prendre dernièrement ?

Eléa, l’héroïne de ces romans, adopte sous la plume sensible de l’autrice, un caractère mi-fragile, mi-affirmé. Cette ambiguïté réside dans le fait qu’il n’est pas facile d’exposer au monde sa rage, sa passion, son courage, sa sincérité et son assurance.
Dans son périple, à la recherche de sa vraie nature, elle sera confrontée plus d’une fois à ses doutes, ses peurs les plus profondes, celles qui ont du mal à cicatriser. Sa force de caractère lui permettra de réaliser qu’elle est capable de prendre soin d’elle, d’agir. Nous sommes donc les témoins privilégiés de l’évolution positive d’Eléa.

La vie et ses aléas sont comme le mouvement perpétuel de l’océan : on ne peut pas aller contre. À nous de choisir quelles vagues nous souhaitons suivre.

Dans cet ouvrage, nous comprenons que suivre son intuition, est un peu comme suivre les vagues. Celles qui guident notre lecture et rythment ce roman nous offrent tantôt des sueurs froides, tantôt de profondes minutes d’introspection personnelle.
J’ai compris en lisant ce roman, qu’il me faut accueillir les émotions qui surgissent sans crier gare. Pour ce faire, nos phases de colères peuvent jouer le rôle des aiguilles de notre boussole interne, nous rappelant précisément les sujets sensibles auxquels nous devons être attentifs. Une fois cette cible identifiée (nous-même), il est alors plus facile de se détacher des autres et de se concentrer sur notre propre blocage. Eléa et Farès nous enseignent alors que pour se retrouver, la distance et la colère sont parfois de précieuses alliées.

Peut-on se risquer à parler d’amour ou ne serait-ce qu’à y songer ? En trame de fond se joue une véritable histoire d’amour avec l’honnêteté de n’être pas toute rose. Ses hauts et ses bats, proches de ce que nous pouvons vivre, apportent à ses lecteurs la sensation d’être compris mais surtout d’être rassurés sur les attitudes que l’on peut avoir et sur la fin heureuse qui se dessine. Même si Farès m’a beaucoup énervé dans ce roman, je comprends ses réactions, ses frustrations et ses moments de rages. Ses plaies béantes demandent une très forte attention qui ne peuvent être comblées sans la douceur d’Eléa. Ce duo nous prouve que l’amour n’est pas définitivement achevé et qu’il faut sans cesse le cultiver. En effet, la peur de la solitude et celle d’être abandonné sont des puissants freins que nous tentons de combattre.

Anaïs tenait à vous dire ceci…
Je souhaite avant tout que « Suivre les vagues » soit une bouffée d’air frais dans votre quotidien ! Si cette lecture peut aussi vous encourager à cultiver votre bonheur, alors cela sera un plus !

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[Service de presse]
Suivre les vagues, tome 2 : au gré du vent, roman feel-good de développement personnel écrit et auto-publié en septembre 2019 par la romancière Anaïs W.
Son roman compte 289 pages.
Vous le trouverez sur le site web de l’autrice ainsi que sur Amazon en version kindle et brochée (liens en haut de ma chronique).

Bonne nouvelle une PROMOTION est en cours !
Du 28 au 3 novembre : 0,99€ au lieu de 4,99€ sur le tome 1 et 2 !,

N’hésitez pas à partager vos ressentis et me dire si vous avez déjà lu ce roman !

Merci Anaïs de m’avoir permis de découvrir la suite du cheminement personnel d’Eléa.

Pardonner, entreprendre, accueillir

le lys bleu éditions.png! SPLa légende de la Gardienne : l’œil de l’univers, Tome 1, fantastique/développement personnel de l’auteur Frédéric Angelucci, 260 pages officielles, publié par Le Lys Bleu Editions en février 2019. Son roman est disponible  également sur Amazon et la Fnac en version kindle et en version brochée au prix de 5.99€ et de 18.20€. Mais aussi à la librairie la Commanderie sur Liège et dans votre librairie préférée.

L’auteur donne souvent des conférences et est présent sur Facebook ! Pour suivre son activité de développement personnel, je vous recommande d’aller voir son site internet : Libérer mon potentiel.

Je suis heureuse d’avoir fait la connaissance de l’auteur en sirotant un délicieux café à la librairie : La commanderie sur Liège (que je vous conseille au passage pour la gentillesse de son patron mais également pour le large choix d’ouvrages qu’il propose).

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La quête de votre vie : Deux amis d’enfance voient leur vie changer à la suite de l’accident mortel de leurs filles respectives. Jethro décide de pardonner et de travailler sur lui-même, Aaron choisit une autre voie, celle de la haine et de la vengeance. Tous deux vont faire la découverte de leur part d’ombre et de lumière. Dans cette quête de pardon, Jethro va découvrir qu’il est le descendant de la Gardienne du Monde la seule à pouvoir repousser le terrible Gelyn, Maître du monde des ombres. De manière surprenante, Jethro va endosser le rôle qui revenait à sa fille et ainsi protéger le monde en tant que Gardien. Accompagné d’amis fidèles et valeureux, il poursuivra sa quête de protection du Monde. Il rencontrera des amis venus d’un univers parallèle après la rencontre avec son mentor : Almwa. Beaucoup de conflits et de retournements de situations vont accompagner les amis d’enfance. Jusqu’au moment où une gardienne va naître et reprendre le pouvoir de l’œil de l’Univers : l’amulette appelée Mentaliste.

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Avez-vous déjà ressenti une colère que vous ne comprenez pas ? Lu un livre de développement personnel sans en saisir l’essentiel ? Ressenti de la culpabilité à ne pas réussir à appliquer tel ou tel outil ? Moi oui. On essaie de se mettre à la page, d’être dans le moment présent, sans vraiment y parvenir. Pourquoi ? Peut-être n’était-ce pas le bon moment, pas le bon mot pour nourrir notre potentiel ou tout simplement parce-qu’on se pose trop de questions au lieu de se concentrer sur notre vécu ? Quoi qu’il en soit, il semble très difficile de trouver la méthode qui nous correspond et nous fait évoluer, comprendre, grandir. Je remercie ma curiosité de m’avoir permis de lire le premier tome de la trilogie de Frédéric. Car ce livre est avant tout un partage, un cadeau qu’il offre à notre inconscient.

Et là, vous vous dites : mais qu’est-ce qu’elle a fumé ?

Je vous dirai que j’ai implémenté. Ce livre mêle deux concepts que nous croyons opposés : l’imaginaire et le développement personnel. Libre à vous d’y prendre ce que vous désirez, car c’est aussi ça, La Légende de la Gardienne : permettre à chacun de puiser ce qui l’intéresse, ce qui lui parle pour aller plus loin dans sa réflexion personnelle. L’auteur nous offre une vision romancée du sens que l’on souhaite donner à notre vie et notre devenir. Il y aborde avec justesse des thèmes aux fortes complexités comme l’amour de soi, la honte, la confiance en soi, le pardon et surtout la peur et la colère. Deux visions de ce que l’homme peut ressentir face à un deuil, deux réactions qui nous entraînent dans des dérives.

Ce roman commence par un choc brutal. Une entrée fracassante dans un monde inconnu qui découle sur un tourbillon de questionnements. Comment avoir accès à sa nature profonde ? Je trouve que ce livre est bouleversant et intimidant dans son approche d’avec des notions de développement personnel et de bien-être. Bouleversant car il peut faire ressurgir des souvenirs enfouis profondément en nous. Grâce au fantastique, notre imaginaire nous fait voyager à travers plusieurs strates de notre personnalité et nous permet parfois, d’accepter nos ressentis ou du moins de mieux les comprendre. Ce roman nous illustre donc la quête de devenir soi, cette lente ascension, ce parcours tantôt difficile, tantôt fluide. Même si l’on peut s’interroger sur le public visé, je trouve que la générosité de l’écriture et sa simplicité font de ce roman, un ouvrage accessible tant aux enfants qu’aux adultes.

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Prendre le temps de… Ne plus avoir peur de… Savourer de délicieux roulés à la cannelle sans aller en Suède…

Très vite, au fil de notre lecture,  nous sommes pris dans un dilemme. Rester positif ou sombrer. Deux portes que les protagonistes enfoncent. Encore une fois il s’agit d’un choix personnel. Ce que j’ai particulièrement apprécié est que l’auteur nous permet de visualiser deux réactions différentes (une positive et l’autre négative) face à la perte d’un être cher et la souffrance qu’elle transmet au corps.

Les actions jonchent ce récit à un rythme rapide, nous permettant de découvrir trois clés, trois outils pertinents sur la quête de devenir soi. La visualisation des lieux tirée de l’imaginaire, nous permet aisément de passer de chapitre en chapitre sans interrogation quant au réalisme des choses évoquées. Car si ce récit est tiré de l’imaginaire, il en n’est rien quant aux véritables outils qu’apportent ce roman. Je fais le choix de ne pas vous en révéler la nature, pour vous permettre un meilleur cheminement personnel. On ne connaît jamais l’issue d’une action dans ce livre, le dénouement d’une aventure, que nous pouvons mettre en lien avec la fluctuation de nos ressentis, de nos doutes et de notre peur de l’échec.

Il vous faut vous réconcilier avec l’amour de vous et accueillir ce qui donne du pouvoir aux cadavres : la peur. Vous êtes un cosmos à vous tout seuls !

Le style de l’auteur est donc sans superflu, sans discours incohérent. Les transformations et évolutions des personnages peuvent être perçues comme trop rapides ou pas assez creusées, mais je garde à l’esprit qu’il mentionne avant tout des clés ayant la volonté de nous aider à traverser différentes étapes de notre vie. Y prendre part ou non, nous regarde. Selon moi, ce livre me permet de mieux saisir des notions parfois trop abstraites relatives au domaine de l’épanouissement personnel. Son angle d’attaque par le roman, marque pour l’auteur une version presque inédite d’un nouveau genre de livre sur un thème vu et revu. J’aime qu’il y aborde une possibilité de changement, de prise de conscience de ce que l’on ressent au plus profond de nous.

Si après cette lecture, vous ne vous posez pas de question ou ne comprenez rien à ma chronique, participez à une conférence que donne l’auteur en province de Liège et posez-lui toutes les questions qui vous passent par la tête. Personnellement, je cerne mieux certains points après ma participation à deux d’entre elles.

Le mot de Frédéric
Tout d’abord je tiens à remercier Alexandra de m’avoir fait confiance en lisant mon premier roman.
Ce roman comportera 3 tomes avec 9 clés de confiance en soi. 3 dans chaque tome. Ce n’est donc pas un simple livre mais aussi un apport vers ce qui nous fait vibrer à l’intérieur de nous-même. Il s’adresse aussi bien à nos ados qu’aux adultes qui se questionnent sur notre monde intérieur.
Perdre un être cher, se distancer d’un ami et se faire ensorceler par une beauté farouche sont autant d’épreuves qui vous mène à votre mission de vie. La vie est ainsi faite, les difficultés sont des apprentissages sur qui nous sommes vraiment.
Jethro l’apprend rapidement et libère son potentiel intérieur pour sauver le monde.
Des bisous, vivez une merveilleuse lecture.
Frédéric

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

 Prêts à commencer votre quête ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Un immense merci à Frédéric pour ses conseils, son énergie, sa simplicité et son envie de partager avec nous, ce qui fait de lui un homme actif et bienveillant.

Quatre paragraphes qui changent tout…

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C’est une chronique particulière pour moi car il s’agit d’une collaboration entre une merveilleuse rencontre, l’autrice Virginie Vanos et le talentueux photographe, Marc Naesen. Comme je vous en avais parlé sur les réseaux sociaux, j’ai participé à l’élaboration de la couverture de ce livre ! Mais où est-elle ? > Vous voyez le bras qui enlace la femme en blanc ? Et bien c’est le mien ! (qui a dit qu’il fallait faire la couverture de Vogue pour être reconnu ? lol).


Ce fut une expérience juste magique en très bonnes compagnies, qui se concrétise par l’écriture de ma chronique gourmande, qui je l’espère, vous plaira, autant que j’ai pris plaisir à lire Negombo.

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Je lis des auto éditéslogo-d! SP !  Negombo, de l’autrice Virginie Vanos, 91 pages officielles, auto-publié en juin 2019. Son roman (et tous les autres) sont disponibles en versions brochée et électronique sur les sites de la Fnac et d’Amazon.

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Récit du voyage : Jenny est une femme de 32 ans, et a une belle situation. Si lisse, qu’elle lui aspire toute énergie et l’enlise dans les tréfonds de l’angoisse et de l’ennui.
Après son divorce plutôt tumultueux dont elle garde des séquelles psychologiques et physiques, elle part vivre au Sri Lanka, terre promise, où elle fera la rencontre de plusieurs personnes.
Un récit de voyage ? Pas seulement. Un roman d’amour et d’amitié ? C’est bien plus que cela. Découvrez comment une autrice devient actrice de sa propre vie…

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Comme le résumé de la quatrième de couverture l’indique, nous partons pour le Sri Lanka. Mais avant, j’aimerai m’attarder sur la mélancolie que j’ai ressenti au début de ma lecture. J’y découvre Jenny, une femme dont l’apparence et la situation semblent plaire au plus grand nombre, mais qui apparaît au lecteur comme vidée de toutes émotions. Devenue léthargique à cause d’un mariage qui ne lui réussit pas, la jeune femme, pourtant si ambitieuse et mordant auparavant la vie à pleine dent, voit son moral perdre le feu qui lui impulsait autre fois, la joie de vivre.

La manière dont l’autrice nous entraîne dans ce tourbillon d’angoisse, de pression, de laisser-aller, m’interpelle profondément. Je ne peux m’empêcher de penser à toutes ces personnes qui vivent la même chose (ou presque) et qui se demandent s’ils ont encore un avenir. Comment garder une image positive de soi lorsque tout vous semble perdu d’avance ? Comment réagir à la violence physique et psychologique que l’on vous lance et qui percutent votre cœur et votre estime de vous, tel un poignard bien aiguisé ?

En quoi le fait d’être une divorcée de 32 ans faisait-il de moi une femme à abattre ?

Parce-que partir semble être la seule échappatoire, son avenir, Jenny le vivra à Negombo, loin d’un environnement devenu toxique et anxiogène. Je me demande si le manque de soutien pousse à la fuite ? Mais est-ce simple de tout quitter et de repartir de zéro ? Comment en avoir le courage ?
Ce qui pousse Jenny à la fuite est donc le harcèlement qu’elle subie, suite à son divorce. Un thème fort, qui peut avoir de lourdes conséquences sur l’identité d’une personne, comme nous le montre l’autrice à travers ce roman.

Moi qui d’un ordinaire réticente à découvrir davantage ce pays, je fus surprise d’y découvrir à travers la plume poétique et sensible de l’autrice, des paysages à couper le souffle. Mon rythme cardiaque s’accélérant et s’émerveillant, je rencontre à travers les yeux de Jenny, plusieurs personnes, qui chacune à leur façon vont poser une pierre à l’édifice de la reconstruction identitaire de Jenny.
Je souligne sa complicité d’avec son éditeur avec qui elle noue de fortes relations amicales. J’apprécie sa patience, son professionnalisme et son soutien à toute épreuve.

Très vite, je me prends d’affection pour la protagoniste principale. Son détachement de la vie la pousse de façon paradoxale à se révéler être une jeune femme dynamique et ambitieuse, qui se donne les moyens de remonter la pente, pas à pas, malgré avoir vécu pendant quatre longues années sous silence et mit ses ressentis au placard.

Mais que serait un récit de voyage si l’amour n’y pointait pas le bout de son nez ? C’est ainsi que nous faisons la connaissance d’Asanka, un jeune sri-lankais, dévoué, amoureux mais un tantinet possessif. Comment concilier alors, amour, confiance et indépendance ?

Les chapitres sont court et saisissants. Ils nous entraînent dans un voyage passionnant où les questionnements rythment nos ressentis, comme des respirations saccadées.
Un rappel aux différences culturelles et sociales vient en toile de fond, nourrir le voyage de Jenny, la poussant à affronter ses peurs.

L’autrice nous plonge à travers Negombo, dans une ambiance sombre, émotive, charnelle et pleine de compassion et de peur. La plume de l’autrice se veut étonnante, honnête et grave. Je ressens comme une invitation à la confidence qui me plaît beaucoup. On baisse les masques pour découvrir une histoire vraie, authentique. Je suis démesurément fière d’avoir participé à la couverture d’un livre aussi bouleversant et majestueusement écrit. Quand on y regarde de plus près, on se rend compte qu’une image parle beaucoup. Ici nous sommes à moitié dans le flou et à moitié sûr de nos mots, de nos ressentis. Si je devais émettre un seul petit bémol, ce serait le manque de peaufinement au niveau de la mise en page de l’ouvrage.

Si ma lecture pouvait se résumer en une image ce serait celle-ci sans hésiter !

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Comme un avant-goût de la beauté de Negombo… Une coupe à la vanille et à la pomme accompagnée de son shot de péket au citron ! Merci Louis !

Le mot de Virginie
Jenny est comme mes autres personnages, un énième alter ego. Ce roman fut aussi dur à écrire pour moi que Le Spectateur, tant il m’est intime, personnel et profond. Mais pour rien au monde, je n’aurais reculé devant cette épreuve d’auteure que je me suis sciemment infligée.

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Qui êtes-vous ?

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Un immense merci à Virginie pour m’avoir fait découvrir son dernier roman et de m’avoir inclue dans la concrétisation de sa page de couverture ! J’en garde un souvenir impérissable ! <3.

L’alexandrin des temps modernes

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Écueils de poésies, du poète Alexandre Majorczyk, 122 pages officielles, auto-édité en 2018. Son écueils est disponible en version brochée sur Amazon.

 

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En vers et en rythme : Alexandre vous invite dans son univers poétique, entre amour et mélancolie, joie et tristesse. Il ne vous reste plus qu’à découvrir sa poésie parfois brute, parfois tendre, traduction d’une sincérité touchante, à son image.

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Des rimes enchantent mon cœur et lui impulsent leurs douces mélodies. Tantôt passionnelles, tantôt dépressives, l’auteur ou devrai-je dire le poète, comme je le nommerai ici, m’a fait voyager à travers ses mots et ses émotions. Comme un tableau de natures mortes, Alexandre m’a emmenée au fin fond de mon imaginaire, pour me faire repenser le monde qui m’entoure.

Je suis ravie de renouer avec la poésie, moi qui n’est pas l’habitude d’en lire, du moins plus vraiment depuis les bancs de l’école. Alexandre a su me refamiliariser avec cet art, base de la littérature selon moi, car il permet créativité, rythmique et mélodie, comme un avant-propos à la prose. Une façon différente de poser son regard sur le monde, qui m’interpelle de par sa forme atypique.

J’y relèvent des sonorités courtes, percutantes, floues par endroit, qui m’ont apportées une immense joie et beaucoup d’étonnements. Parfois, je me suis sentie concernée par différents sujets (amour, projet personnel, maladie…) que le mélomane aborde. A d’autres moments, ma place de simple spectatrice m’a pleinement satisfaite tant les mots choisis par ce dernier ne mettent pas à l’écart le lecteur. Au contraire, ils nous invitent à entrer dans la danse, c’est ce que j’ai le plus apprécié durant ma lecture qui s’est faite en plusieurs séquences.
Comment lire un écueil entier de poésies en une seule fois ? Y arrivez-vous ? Vous êtes-vous déjà posé la question ? Pour ma part, il m’a fallu plusieurs moments (sélectionnés au gré de mon humeur) pour découvrir l’univers d’Alexandre.

Il partage avec nous ses interrogations, ce qui fait sens ou non pour lui, nous livre sans tabous ses ressentis et, je me surprends à en faire de même, à être davantage attentive aux sons, au touché, à tous ces petits riens qui font un tout. Je vis des moments de profondes réflexions personnelles et j’alterne avec des phases de méditations ! Qui a dit que la poésie devait être plate ?

Tes yeux écarquillés

Grimacent à n’en plus finir

Ferme les maintenant

Touche cet instant

J’ai été heurtée par la solitude qui se dégage des vers posés par Alexandre. L’incompréhension parfois du monde qui nous entoure dans sa globalité, dans son fonctionnement et les personnalités qui le peuplent.
Allant de la rage, à l’effondrement en passant par la compassion, c’est un panel d’émotions qui abrites ces 122 pages.
Au-delà de ce panel se dresse en toile de fond, la notion de rêve et d’avenir. Une peur projetée par le poète sur les lecteurs, qui laisse mon regard suspendu dans le vide tant je sens le gouffre de la colère tâcher d’encre noire ces écueils…

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Carpaccio de bœuf et sa salade d’herbe à la fleur d’oranger et son verre de vin rosé pour accompagner la délicatesse de ces poèmes…

J’ai navigué entre amertume, bonheur, coup de foudre et mort effroyable et cruelle de ce couple dont l’auteur nous conte l’histoire en fin de livre. Cela commence par une rencontre, qui peut-être ne devait pas se faire… Un périple aux prix de deux vie pour épancher un amour sincère.C’est tout simplement beau à lire et fluide, comme l’ensemble des poèmes d’ailleurs.


Inévitablement, je suis touchée par la prouesse technique de coordonner l’ensemble de ses pensées et de les traduire en vers et en rimes. Pas une seule fois, je n’ai pas apprécié me plonger dans ces poèmes.
Ce qui me fascine est la simplicité avec laquelle Alexandre sait nous transporter, il nous fait croire en la facilité illusoire d’écrire des poèmes. Or, derrière ce faux-semblant, je perçois un travail de recherches de traduction d’émotions authentiques, et pour cela, je ne peux que vous inciter à regarder, ne serait-ce qu’un instant, dans la même direction que lui, pour le plaisir de partager des moments de complicité, de doute, de peur, de joie.

Le mot d’Alexandre
Soyez convives de mes écueils
Remplis de vers en mille-feuille
Enrobés d’un humble ramage.
J’aimerais vous en faire le partage.
J’y ai nacré mes émotions
D’assonances caramélisées
D’une cassonade ensablée
De passion d’allitérations
J’ai mijoté des jeux de sons
Dès jeux de mots assaisonnés
De cerfeuil à l’arôme secret.
Je vous lance cette invitation :
Asseyez-vous dans ce fauteuil
Feuilletez, feuilletez ce recueil
Garnies de rimes à chaque étage.
Perdez vous au fil de ses pages !
Amicalement,
Alexandre Majorczyk
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L’addition, s’il vous plaît

Ecueils de poésies - Alexandre Majorczyk

Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Êtes-vous sensibles à la poésie ?

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Je remercie Alexandre pour sa bienveillance, sa présence discrète et sincère, sa gentillesse et ses confessions.

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publishroomlogo-dLignées, Sophie ZIMMERMANN, 337 pages officielles. Disponible en version brochée et en version numérique sur Amazon et sur le site de la Fnac, paru en 2019 via la Maison d’Auto-Editions pour auteurs indépendants, Publishroom Factory.

Résumé de la fusion : Contacts corporels inexistants. Émotions atténuées. Composition d’un monde de Lignées d’individus. Bienvenue dans la fusion cellulaire. Ava L., Ligneuse et professeure, sera celle qui se battra pour que le monde ne bascule pas dans l’horreur. Pour cela elle devra choisir son camp. Mais à qui faire confiance ? Entre secrets, manipulation, espionnage, ce roman d’anticipation ne vous laissera pas une minute de répit. Et si vous lisez ou avez lu ce livre, alors vous saurez déchiffrer mon titre… curieux ?

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Je n’en suis qu’aux premiers chapitres mais je suis déjà captivée par l’histoire. Le résumé me promet une belle intrigue. La plume de l’autrice me donne envie d’en savoir davantage. Elle est simple mais fluide malgré les petites coquilles repérées. Je m’arrête un instant pour reprendre mon souffle et regarder la couverture. Je trouve intéressant cet effet miroir qui me fait penser à deux faces d’un même monde. Une visible et une seconde laissant imaginer un projet souterrain volontairement secret. Cette couverture peut aussi faire penser à une symétrie au niveau des personnages semblable au Ying et au Yang. Suis-je dans la bonne direction pour comprendre ce livre ? 

Très vite, je découvre que la population est divisée en plusieurs lignées. Chaque personnage est doté de caractéristiques propres à chacun, qui permet de les distinguer facilement et de ne pas perdre le fil de l’histoire. Le concept est excellent car différent des univers que nous connaissons bien aujourd’hui comme Hunger Games, Divergente ou Mortal Engines. Chaque lignée a une fonction définie. Ce qui diffère d’avec ces autres livres de science-fiction, est que l’autrice y intègre l’absence de contacts corporels et l’essence même du projet Conceptio. Je ne peux pas vous en dire davantage sur ce que contient ce projet sans vous spoiler ! Je m’arrête donc ici, mais ce qui est sûr, c’est que vous serez très surpris !
Je me demandais comment l’autrice allait intégrer ce manque de contacts corporels et ces émotions atténuées. Et bien, je ne suis pas déçue, car chaque détail est soigné. Je suis embarquée dans un monde que je connais mais qui ici, est obsolète. J’aime beaucoup cette capacité de savoir camoufler ses émotions et de ne pas les extérioriser. Cela me renvoie à une forme d’automatisation. De nos jours, il pourrait s’agir de la robotique (mais c’est sans compter les avancées technologiques qui poussent à doter les robots de sentiments et de pensées humaines…).

C’est sans temps mort que je découvre Ava L. professeure-ligneuse, deux êtres non-issus de la fusion et un projet : Conceptio. Un mystère se noue autour de ce projet dont on ne sait rien. Ce mystère me pousse à en savoir plus et rend chaque action utile au bon déroulement de l’intrigue, que je trouve vraiment bien ficelée. De découverte en découverte, je navigue en terrain inconnu, à la recherche d’indices sur ce fameux projet. Le thème du mensonge est très présent dans ce livre, et peut être interprété comme suit : mentir à un ami sur ses réelles activités et mener une double vie. Le mensonge a donc les traits de la protection.

Ce mode de vie futuriste a pour avantage de ne pas montrer sa faiblesse devant les autres, et de garder son sang-froid en toutes circonstances. L’inconvénient, est que les personnages issus de la fusion, peuvent être vus comme des êtres dépourvus de cœur. Je trouve donc super intéressant que l’autrice mêle à la fois ces êtres issus de la fusion en décalage complet avec d’autres qui n’y sont pas. Ainsi, la notion de différence et de marginalité sont sous-entendues, mettant en débat les questions sensibles des normes tolérées ou non par la population. Comment accepter ces règles de vie ? Tout le monde est-il capable de s’y adapter et s’y conformer ?

Je perçois chaque différence dans les comportements, pensées et mots, de chaque partie (être issus de la fusion et les non-issus de la fusion). L’autrice réussit donc à nous rendre accessible ce nouveau monde à travers les yeux d’Ava L. Ce personnage emprunte les traits d’un être hybride à mes yeux. Ses doutes, peurs, pensées… sont très bien décrits et rendent ce personnage réel, dynamique, fort, attachant, orgueilleux, déterminé et intelligent. Cette héroïne est décrite de manière, à ce que le lecteur traverse chaque étape de sa vie avec elle. Elle est le témoin et l’incarnation d’une construction identitaire (amour, haine, joie…), j’adore ! L’amour devient un concept abstrait et complexe.
A travers Ava L., l’autrice nous fait réfléchir quant à notre propre rapport au corps, au touché et à la capacité à aimer et ressentir des émotions. Bien que ce soient des notions très subjectives, le lecteur se retrouve aisément dans ses propres réactions. Je retrouve par exemple la pression exercée pour se connecter à une autre personne, que l’on pourrait comparer au mariage. Rien n’est donc laissé au hasard et est transformé en version futuriste qui pourrait faire peur si nous devions vivre ainsi. Ava L. ne sortira pas indemne de ses différentes rencontres…

Les questions liées à l’attachement qu’on retrouve dans le domaine de la psychanalyse et de la psychologie (en majorité), sont remises en question dans cet ouvrage, lourd de sens. Comme il n’est pas coutume d’être élevé par ses parents, les questions d’héritage familiale (des gênes, des ressemblances avec tel et tel parent, des souvenirs chaleureux, d’albums de famille…) ne se posent plus. Cela peut être perturbant pour nous qui avons besoin de ressentir les choses pour les matérialiser. Le seul point qui correspond à notre époque est le secret de famille (pas étonnant qu’on en dise qu’il a la dent dure ^^). Cette notion donne encore plus d’attrait au livre et renforce d’autant plus l’intrigue et l’énigme qui l’entourent.

Avec les autres personnages, dont je tais volontairement les caractéristiques pour ne pas vous casser le suspense très bien construit ici, l’autrice appuie sur l’importance d’être une équipe pour faire face au danger. Cette intelligence collective est très importante tout au long de l’histoire car elle permet le dynamisme des actions contre la partie adverse qui bien sûr est toxique. Des amitiés se nouent, des alliances se complètent pendant que des trahisons prennent forme.

Même en stéréotypant les comportements et en promouvant la place utile de chaque être humain dans notre environnement, nous avions sous-estimé la part de noirceur de l’humanité qui, telle une maladie chronique, resurgissait au fil de notre évolution.

Pourra-t-on s’en défaire un jour ?

Ce que j’ai par dessous apprécié, est l’univers créé par l’autrice. Tout est lisse, sans faille, propre, blanc à la manière d’un plat monochrome. Chaque élément qu’elle apporte à son histoire permet une compréhension du projet Conceptio et n’est pas abandonné. Si je devais imager l’univers de ce livre, il ressemblerait à ça :

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Un Futuriste qui s’accompagne en transparence et sans superflu par les premières fraises de la saison.

 

Vous saurez tout en temps voulu. J’ai adoré n’être pas maître de la situation. Impossible de ne pas être surpris de découvrir, que ce qu’on pensait savoir, n’est qu’une miette, comparée à ce qui se trame dans les coulisses, tant il y a de rebondissements imprévisibles. Le suspense est maintenu pendant 337 pages ! Toutes mes stratégies et plans étaient bien loin de la vérité ! Le lecteur est mené en bateau, dans le sens où on ne s’attend pas à ce qui va se passer.

Le mot de Sophie
J’ai eu la chance qu’Ava me guide pour raconter son histoire.
A travers ses yeux, j’ai découvert une société qui pourrait être une des versions possibles de notre futur. Je l’ai vue évoluer au gré de ses rencontres et de ses découvertes.
J’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à partager ses aventures.

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L’addition, s’il vous plaît

Lignées - Sophie ZIMMERMANN

 

Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Seriez-vous capables de vivre sans montrer vos émotions ?

 

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Je remercie l’autrice de sa gentillesse, sa réactivité et sa simplicité. Voilà un roman qui devrait être davantage connu mes gourmands !

La mise à nu…

Hellow mes petits gourmands ! Comment allez-vous ? 🙂

 

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Plus j’avance dans le raffinement de mon concept, plus mes réflexions se précisent. Aujourd’hui, je m’aperçois que pour ajouter une âme derrière les fourneaux de ma cuisine, il est temps que je vous livre des informations inédites sur moi, les coulisses de la rédaction de mes chroniques gourmandes et la façon dont je lis, mais également ma façon de noter un livre. J’ai déjà mentionné mon envie d’associer la littérature au domaine culinaire. Mais je trouve important de vous faire part de mes doutes, mes envies et mes projets. J’ai également mis en avant mon besoin de me plonger dans les divers univers offerts par les nombreux auteurs que je rencontre. Cette fois, à vous de vous plonger davantage dans le mien. J’espère que cet exercice de mise à nu vous plaira. N’hésitez pas à me dire comment vous trouvez mon initiative.

Dans ma rubrique – Derrière les fourneaux -, vous trouverez donc ces parts de moi, qui vous feront ressentir tout un panel d’émotions fortes. La sincérité guide ma plume…

La catégorie – Dans le tablier -, vous permettra de découvrir des informations inédites sur moi. De ma façon de chroniquer à mes projets, je vous dis tout !

La sous-rubrique – Ils parlent de moi ! – regroupe quant à elle, des avis, des commentaires sur la qualité de mon travail qu’ont apprécié les auteurs et autres professionnels du milieu du livre.

Il m’est apparu nécessaire de vous livrer ma façon de coter un livre, afin que vous compreniez mieux les notes que je mets après chacune de mes lectures. Vous retrouverez donc tous les détails dans la catégorie – Tarification de la dégustation -.

Enfin, je partage avec vous mon expérience unique d’Exploratrice du Polar 2019 avec Lecteurs.com. En espérant que d’autres expériences m’attendent !

Que pensez-vous de ma nouvelle rubrique – Derrière les fourneaux – ?

Quelle est votre façon de chroniquer ?

L’aventure c’est extra ? Chronique d’un départ

! Avant-Première !

Je lis des auto éditéslogo-dParenthèse nomade, récit de voyage à quatre mains par Carine et Nicolas POIRIER, 287 pages officielles. Disponible en version brochée et en version numérique sur Amazon, publié le 13 avril 2019.

 

Résumé de l’aventure : Quitter travail, maison, habitudes, amis… c’est le pari que s’est lancé Carine et Nicolas, accompagnés de leurs deux enfants. Un an de voyage en famille ça fait rêver non ? Et pourtant, ils ont combiné mésaventures et désillusions mais aussi moments drôles et paysages inoubliables, à travers 326 jours de voyages en camping-car. Prenez le large, partez à l’aventure avec eux.

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Carine et Nicolas POIRIER, deux aventuriers des temps modernes et leurs deux moussaillons, ont décidé de partir pour un périple de 326 jours en camping-car. Dingue ? Pas tant que ça ! D’emblée, je ne sais pas si j’aurai eu les crans de le faire. Alors, j’ai souhaité découvrir cette aventure par procuration, et partir à la découverte des États-Unis, du Canada et du Mexique à leurs côtés. Le temps de m’armer de mes tablettes de chocolats préférées, je m’installe pour quelques pages d’évasion…

Un récit de voyage familial unique à déguster en savourant chaque miette des tablettes de chocolat fait maison Le chocolat de poche !

Dès le début de ma lecture, je repense à cette phrase qu’on se dit souvent pour se motiver « Quand on veut, on peut ». Et bien elle se concrétise avec ce récit de voyage. Prendre la décision de tout laisser pour un an, est-ce possible ? Oui, répond la famille POIRIER. J’aime ce début de lecture où ils nous décrivent la préparation et la concrétisation de leur de projet de prendre la route. Souvent, on enfouit ses rêves par peur de l’inconnu ou par manque financier. Cependant, il est possible, en organisant son départ, de plonger dans le grand bain. J’aime cette audace et ce culot de partir en terres inconnues. Un des sujets principaux de ce roman est selon moi, cette quête de liberté qui passe par cette envie d’ailleurs, cette soif d’aventure et de nouveauté, de cette volonté de donner un autre sens à notre vie. J’aime beaucoup la façon dont le voyage s’annonce et prend forme. Nous suivons pas à pas les préparatifs qui génèrent beaucoup de stress. J’ai l’impression que les auteurs se sont, l’espace d’un instant, mis dans la peau de managers d’entreprise. Puis, je trouve assez comique et osé, l’idée de se retrouver à quatre dans un espace si restreint.

Le fait que leurs deux enfants les suivent dans cette aventure (condition sine qua non), apporte une dimension familiale qui enrichit la notion de partage et qui me fait rêver. Cette parenthèse nomade ne pouvait se faire sans l’accord de tous les membres de la famille. Dans cette parenthèse se confond alors partage, convivialité, amour et permettrait de resserrer les liens familiaux. Ce fort accent familial me fait me poser diverses questions comme : comment définir l’espace de chacun dans un environnement réduit ? Le fait de rester à quatre, collés les uns aux autres, contribuent-ils à préserver le jardin secret de chacun ? Puis, en tant que parents, peut-on uniquement compter sur les divers paysages pour divertir nos enfants ? Que partage-t-on réellement avec nos enfants durant ces longs mois ? Quels apprentissages en ressortent ? Comment trouver un équilibre entre ma liberté et les obligations parentales qui m’incombent (devoirs, autorité, épanouissement et développement personnel, inimité…) ?

Et nous restons là une journée de plus, à profiter du temps qui passe et du temps qu’il fait, à observer l’environnement qui nous entoure, à écouter les chants des oiseaux, à sentir le parfum de l’automne, à goûter aux joies de la vie de famille, à toucher du doigt le bonheur d’être là.

A toutes ces questions, le récit de Carine et Nicolas, tente de donner des esquisses de réponses. Bien sûr, il s’agit de leurs perceptions et de leurs ressentis que je trouve très bien décrits. Car, peut-être l’avez-vous deviné, il s’agit d’un roman écrit à quatre mains ! J’adore le concept ! Nous trouvons ainsi deux visions et deux plumes différentes. Au fil de ma lecture, j’apprends que Nicolas est doué pour réparer le camping-car et le diriger et que Carine a un rôle rassurant auprès des enfants et une bonne intuition (girl power oblige ^^). L’un est fan de basket ball, l’autre victime d’insomnies. Ce sont ces petits détails que j’aime découvrir dans un récit de voyage car ils donnent une authenticité au récit et ils nourrissent aussi notre curiosité. J’ai ainsi retrouvé la liberté d’expression (une des nombreuses formes de la liberté qu’aborde le couple), les deux plumes étant très fluides, singulières et poétiques. Je note une touche de virilité et de rigidité dans celle de Nicolas, mais qui ne m’a pas dérangée.
J’ai apprécié retrouver une partie de moi dans ce roman où il est question de penser simplement mais néanmoins, en retrouvant une touche de complexité féminine. L’envie de profiter de l’instant présent, de persévérer pour atteindre ma liberté, l’organisation des itinéraires. De plus, le nombre 18 (ici synonyme du début du voyage familial) est important pour moi, car il signifie le début de ma propre aventure. Une organisation préalable presque aussi longue que pour qu’un bébé se forme dans le ventre de la future mère. Ce projet de voyage m’apparaît alors comme une naissance, celle d’un renouveau, l’amorce d’une nouvelle vie.

Il est vrai que l’on pourrait trouver plutôt « lourd » les nombreux passages où les mauvais côtés du voyage sont évoqués. Comme les recherches d’une place de campement, les désillusions qui se font sentir malgré les recommandations des guides touristiques…, mais je trouve que les auteurs ont bien fait de les intégrer à leur récit tant ces mésaventures font aussi parties du jeu. C’est en ce sens que j’apprécie que les auteurs ne nous vendent pas du « rêve », en nous disant simplement que tout est beau et magique, car ce n’est pas le cas dans la réalité, nous ne sommes pas non plus à Disneyland.

J’apprécie donc la sincérité du récit qui n’est pas enjolivé avec uniquement les jours où tout se passaient pour le mieux. Il ne s’agit pas ici d’un voyage idyllique mais de faits qui se sont réellement déroulés et qui peuvent aider à rationaliser l’aventure sans en enlever le côté magique.
Voyager hors des sentiers battus peut s’avérer payant. Ici, j’aime l’apprivoisement de l’inconnu. Les décisions se prennent en famille, dans le respect des envies de chacun, c’est appréciable. La difficulté que soulèvent les auteurs quant aux emplacements à trouver, aux barrières de la langue, au lâcher prise et au fait de s’autoriser à ne rien faire est très intéressant. Ils relatent ainsi les obstacles auxquels il faut se préparer et les stratégies à mettre en place, changeant parfois nos habitudes bien rodées. Puis n’aimons-nous pas cadrer notre vie au maximum ?

J’ai apprécié la lecture fluide de ce récit de voyage authentique que je ne trouve pas lourd, mais riche en apprentissages, parfois en désaccord avec les conseils des guides touristiques. Paradoxalement, je trouve ma progression de lecture lente. Étape après étape, on m’offre un voyage sans bouger de mon lit, j’adore ! Peut-être que je m’accorde ce temps de calme pour savourer mon aventure littéraire. Être confronté à un paysage différent chaque jour est à la fois source de bien-être mais également peut s’avérer déstabilisant ou « blasant ». Mais, quelle meilleure source d’apprentissage que le monde lui-même ? Cela doit être merveilleux d’apprendre le monde à travers des sorties grandeur nature et pas seulement via la description d’un livre d’histoire. En apprendre davantage sur les différents us et coutumes de chaque village, population ou tribus est une vraie mine d’or. J’ai vraiment adoré voyager et découvrir le quotidien d’une famille de nomades pour un an. Parce qu’outre les paysages à couper le souffle, il est aussi question d’inégalités sociales préservées du fait de la vente illusoire d’une authenticité qui abordent davantage les traits de la pauvreté (fait que les auteurs expliquent très bien dans leur livre) et d’une vision déformée que l’on se fait d’un pays et de leurs règles via des publicités presque mensongères des guident touristiques.

Enfin, j’adore l’idée du blog qu’ont créé les auteurs, à travers lequel ils nous exposent l’organisation de leur voyage, leurs rencontres et l’écriture de leur roman. Je vous conseille fortement d’aller y jeter un coup d’œil pour compléter votre lecture, en cliquant juste . Bravo à eux pour ce travail !

Le roman Parenthèse Nomade ce sont des moments de stress, d’angoisses, de peurs, mais aussi de joie, de souvenirs immortels, de moments de partage et de convivialité. Ce sont des rencontres inoubliables et des paysages à couper le souffle. Je remercie les auteurs pour m’avoir fait voyager à travers leurs plumes, de ne pas m’avoir vendu du « rêve » mais au contraire d’avoir relaté leurs aventures avec ses côtés merveilleux et moins roses. Je me dis à la fin de ma lecture, que tout est possible. Le mieux est encore de concrétiser ses rêves et de partir à la découverte du monde qui nous entoure pour nous forger notre propre opinion de ce dernier. Une vraie remise en question de nos habitudes est traduite dans ce roman aux allures de journal de bord, sans le côté « redondant » des dates et la forme plutôt « stricte » que peut avoir ce journal. Si je devais juste donner un petit conseil, j’aurais aimé trouver quelques photos pour illustrer les étapes clés de ce récit. Mis à part cela, j’aime ces plumes honnêtes et drôles. Parenthèse Nomade m’a offert un moment suspendu de rêve et me pousse à oser quitter ma routine.

Le mot de Carine & Nicolas
Quelques mois après le retour de notre Parenthèse nomade, la rencontre avec Alexandra et ses papiers mâchés est, en quelque sorte, la cerise sur le gâteau pour des grands gourmands comme nous.
Nous sommes ravis qu’Alexandra n’ait pu résister à la tentation de notre résumé. Que sa critique soit douce ou piquante, son enthousiasme débordant aura sans doute été l’artisan d’une savoureuse présentation de notre récit de voyage.
Nous espérons, chers lecteurs, qu’Alexandra vous aura mis l’eau à la bouche et que notre histoire étanchera votre soif de découverte, le temps d’une lecture.

Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Sommes-nous fait pour voyager en nomade pendant un an ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Je remercie les auteurs pour leur style unique et leur merveilleux récit de voyage. J’adore discuter avec eux tant leur authenticité et leur simplicité m’ont touchée. Merci encore pour ce mot de l’auteur qui ne se veut pas commercial mais qui respire la joie de vivre et le partage.