Notre amour emporté par les flots : Isabel Komorebi, la conquête d’un monde nouveau

L’amour et la haine ne sont-il pas les faces d’une même pièce ? Je vous donne mon avis sur le dernier roman d’une autrice-poète que j’apprécie beaucoup pour sa finesse et son regard atypique sur le monde qui nous entoure. Une surprise à la fin de cette chronique vous attend !

couverture livre bleu et rose avec jeune femme de profil
Entrez dans un monde de douceur

Mes 5 sens ayant été titillés tout au long de ma lecture, j’ouvre cette chronique en vous livrant les sons et les émotions qui m’ont marquée :

  • ressenti murmuré
  • mélancolie lancinante
  • recommencement écrasant
  • conte doux et sucré

J’ai eu l’impression d’être à côté des personnages, de les toucher, les sentir. Le lecteur est accueilli avec poésie et mystère. Nous nous demandons où nous allons être emportés. Comme un guide, je le suis me laissant tenter par cet appel peu coutumier.

Tout semble calme lorsque soudain un déchirement se fait entendre, mettant mes sens en alerte. Je découvre une jeune femme dont on sent très vite, une envie d’ailleurs, d’évasion. Romy. À bout de souffle elle semble dépasser par la vie suite à la perte de son grand amour. Perdue dans une ville où les habitants ne semble guerre chaleureux, elle tente d’échapper à une forme de destin tragique qui l’attend.

Un premier message à la mer…

Romy est en pleine ascension pour reprendre possession de son esprit et de son corps à la dérives. Un tragique accident qui lui a presque fait perdre son dernier souffle. Des allusions à la reconstruction de soi et à l’aide des proches pour affronter la douleur sont glissés à travers ce roman. Nous quittons un monde égoïste pour y trouver soutien, entraide et compassion.

Même s’il résonne avec l’actualité, ce roman a des allures de conte ce qui le rend intemporel. Ne cherchez pas de date, il n’y en a pas. Ce livre est comme un conseil que l’on pourrait recevoir d’un sage.

mot de l'auteur d'isabel komorebi

Aran, c’était ça son prénom

Un inconnu intervient au sein de cette harmonie douloureuse. Un étranger. Un inconnu. Un homme. Nous découvrons ainsi l’importance d’un prénom. Celui qui forge notre personnalité, qui nous fait exister à travers la foule. Cet homme qui tente d’entrer en contact avec Romy suite au crachement de la mer, de son équipage.

Les questionnements sur la vie et sur la mort sont bouleversants et tellement proches de ce que l’on peut vivre dans la vraie vie ! J’ai été piquée à vif tant parfois les mots sont durs et incisifs. Certaines parties sont mêmes cruelles et injustes.

La force de l’amitié

L’amitié entre Romy et Victoria est belle et puissante. C’est une preuve d’amour dont ce roman est cruellement et tendrement gorgé. Le travail du duel est très bien peint je trouve à travers cette romance qui témoigne des difficultés que l’on peut rencontrer lorsque la mort s’invite dans les cœurs mais que la raison décide de vivre et de trouver le bonheur. Comme il reste encore de l’espoir dans le cœur de Romy. 

Une romance vive et douce à la fois. Vive dans sa douleur et sa perte de l’être aimé et douce dans la poésie qu’elle dégage. 

Le titre est très bien choisi je trouve car les flots prennent et déposent en même temps. Ce qui résume bien l’histoire.

Un roi et une reine

Une attirance étrange mais attendue se passe entre Aran et Romy. Nous soupçonnons qu’ils sont fait l’un pour l’autre mais plusieurs forces extérieures les empêche de se réunir. Ils apprennent à se découvrir, à s’écouter. Le temps devient un allié.

Dans l’ombre la jalousie se profile en un homme dont l’amour pour Romy s’est révélé plus fort depuis la mort du mari de cette dernière. Un rejet pour l’étranger qui lui vole son trône. La différence d’avec l’autre nous fait souvent peur et dans son incompréhension, nous nous surprenons à agir avec méchanceté voire avec haine. C’est le cas ici.

Outre ceci, l’autorité de l’armée qui souhaite se débarrasser d’Aran, le faisant vivre entre angoisse d’être expulsé, amour pour sa promise et l’envie de rester auprès d’elle.

Puis, la visite de la jalousie.
Puis, un coup de feu au loin…

Un homme le pistolet à la main.
Une femme derrière une colline.
Un homme à terre.

Qui d’entre eux aura la force de se relever ?

Découvrez-le en tentant de remporter un exemplaire numérique de la dernière romance d’Isabel Komorebi !

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Voilà pourquoi je n’ai jamais aimé les poupées

Prenez une maison de poupée finement travaillée. Placez-la devant la porte de la maison d’un flic. Que se passe-t-il ? Va t-elle exploser ? s’ouvrir ? lâcher un gaz toxique ? Découvrez-le en lisant le 1er policier de l’autrice Miss A. Purple.

livre en noir et blanc avec un pot de raisins secs

Aussitôt dit, aussitôt fait : entrons dans le vif du sujet

Voici donc le 1er roman de l’autrice Miss A. Purple. Plus qu’un policier, il s’agit là d’une affaire de vengeance. Et j’aime qu’on arrive directement dans le feu de l’action sans une interminable mise en bouche qui n’aurait que pour effet de nous plomber l’ambiance. Il me faut de l’action, du suspens, ce truc qui me fait me décider à tourner la page. Ici, nous avons ces ingrédients quoique je les trouve un tantinet timides. Ma critique est donc mitigée.

Des éléments perturbateurs, le détail de trop

Quelques petits détails attirent vite mon attention dans une enquête pour le moins originale. En effet, nous suivons la brigade de police dirigée par la lieutenant Evana. Une équipe plus que soudée qui doit faire face à l’imagination tordue d’un inconnu qui tue jour après jour.

Ma lecture est freinée par cette impression continue de lire des descriptions qui desservent parfois les personnages plutôt charismatiques de ce roman. Certaines tendent vers l’excuse trop forcée d’un comportement. Comme si pour que nous lecteurs, nous puissions accepter tel personnage et le penser crédible, il fallait le parer de milles et un costumes trop grands pour lui. Je dois dire que cela m’a beaucoup gênée car je n’ai pas apprécié qu’ils cherchent à s’excuser au lieu d’agir ou de penser et d’assumer leurs caractères. De plus, l’écriture à la 3e personne renforce cet effet.

Notre enquête poursuit néanmoins sa route et les indices se font rares. Si bien que l’on commence à douter de n’importe qui. J’ai été agréablement surprise par les textos prenant la forme d’une image, cela apporte une touche de réalisme et d’interactivité à l’histoire bien que je ne puisse en trouver le sens caché. J’aime l’idée d’apporter un échange différent avec le lecteur mais celui-ci me semble trop sortit de nulle part.

Place aux 1er interrogatoires maintenant. J’aime le dynamisme avec lequel ils se déroulent. Les réponses sont diversifiées et n’apportent pas tout de suite des éléments intéressants pouvant faire avancer l’enquête. Le suspens s’installe donc. Cependant, je trouve peu crédible le fait que la mamie interrogée donnent les bons chiffres tout de suite à la police concernant une plaque d’immatriculation car elle dit ne pas avoir une bonne vue juste au-dessus. Ni qu’un des enquêteurs puisse retrouver une femme disparue en quelques heures sur un coup de fil du lieutenant. Mais soit, nous sommes dans une fiction. Malgré tout, je m’attendais à un peu plus de réalisme.

Enfin, je trouve que les dialogues sont très (trop) nombreux et qu’ils cassent parfois le rythme de l’histoire plutôt que de lui donner du peps. Les répliques sont trop lisses, trop cordiales et les côtés sombre et angoissant de l’enquête ne ressortent pas assez à mon goût. Cependant, le côté fraternel et protecteur de chacun des membres de l’équipe est plus que présent et traduit un sentiment d’unité non négligeable.

Une histoire originale à la thématique forte

L’histoire est cependant intéressante et bien travaillée même si selon moi, elle manque de ce petit truc qui fait qu’on ne peut pas décrocher de notre lecture. En effet, elle montre les facettes et les coulisses d’une brigade de police mais reste un peu trop scolaire à mon goût. 

Ce que j’ai le plus apprécié fut la symbolique cachée derrière cette maison de poupée, qui est assurément le gros point fort de ce policier ! La maison de poupée utilisée comme symbole de l’apparence superficielle est très bien trouvé ! S’attacher aux détails cachés sous le miroir peut s’avérer très lucratif et répond aux nombreuses interrogations que l’on peut avoir.

Comme je le mentionnais au départ, il s’agit d’une histoire de vengeance qui peut mener à la folie meurtrière. Quand une âme d’enfant meurtri prend la parole, elle le fait avec rage et minutie. Et cela est très bien mis en valeur dans ce roman malgré la rapidité hallucinante avec laquelle se déroule la scène finale.

Dans l’ensemble, ma lecture reste mitigée du fait des trop ombreux détails qui ont ralenti ma progression et les redondance dans l’évocation du prénom d’Evana. Mais je reste persuadée d’être passé à côté de quelque chose.

Je vous laisse en compagnie de l’autrice dont l’histoire est très touchante

Quand j’étais plus jeune, je n’écrivais que des petites histoires. Puis, un jour, après avoir lu « L’appel de l’ange » de Guillaume Musso ( je devais avoir 21 ans ), j’ai eu vraiment envie de projet plus important, d’écrire des romans ! Ce que j’ai commencé à faire, notamment avec « La mystérieuse maison de poupées ». Malheureusement, le temps a défilé rapidement et j’ai eu très peu de temps pour moi et pour l’écriture…

Fin février 2017, j’ai emménagé dans une nouvelle région… Le 1er mai 2017, nous avons eu un incendie dans notre nouvelle maison. En cherchant dans les décombres, j’ai retrouvé certains des romans que j’avais commencé à écrire quand j’étais plus jeune, dont « La mystérieuse maison de poupées ».  De là, j’ai pris la décision, plus fort que cela, je me suis fais la promesse de terminer d’écrire ce roman et de le publier. Ce que j’ai réussi à faire pour l’année de mes 30 ans, l’année dernière, en 2019. Il est parfois difficile d’expliquer ce que nous ressentons à ce moment-là… cette sensation de bonheur, de joie, de satisfaction, de rêve enfin réalisé…  Élément intéressant, durant toute ma période d’écriture, le mot rêve était en permanence dans ma vie…

Dans les romans, à la télé, au travail, tout simplement en discutant avec des proches… Ce mot « rêve » revenait toujours et revient encore et encore… C’est pour cela que je cite Pierre Curie et que je souhaite à toute personne de réaliser son rêve car cela fait partie de ce qu’il y a de plus réjouissant dans la vie.

couverture livre maison de poupées
2019
400 pages
4.99€ l’ebook et 18.90€ le livre

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Lire les autres critiques

Un grand merci à Miss A. Purple pour sa gentillesse et un bon courage dans l’écriture de son 2e roman ! Merci également à Henri de Librinova pour cette lecture.

Qu’est ce que la liberté ?

Qui n’a pas rêvé de posséder la clé du savoir, de se libérer de toutes émotions négatives, de percer les secrets indomptables de l’Homme ? Eric Costa nous propose une version anticipée d’une quête vers la liberté dictée par l’intelligence artificielle. Une guerre sans merci se déclare entre tous les clans de cette prison expérimentale. Elle porte un nom aussi ambitieux que celui de son créateur : l’Oeuvre. Découvrez les détails ce qui fait la puissance de ce thriller.

ordinateurs et livre
De la bouillie écœurante s’évapore au sein du SCADA

Quand la mythologie grecque s’éprend de l’intelligence artificielle

L’auteur nous propose une troisième et dernière plongée au cœur de l’œuvre. Cette fois, la réflexion est poussée à son paroxysme et est imagée. Ainsi, le lecteur ne peut se protéger face à la froideur de l’homme et sa quête du pouvoir. Cette dernière y est décrite de façon glaçante et angoissante. Le compte à rebours continue de tourner inlassablement au sein des multitudes de salles que comporte l’Oeuvre.

Nous avons l’impression d’être dans une chasse au trésor. Une quête semée de dangers, tous plus étranges les uns que les autres. Une quête où une seule règle compte : survivre.

L’auteur sert au lecteur une dimension complexe au scénario millimétré à la perfection. Me voilà révoltée, perdue et paniquée aux côtés d’Elena. Ecoeurée en lisant le journal intime du prisonnier, Josh. Suspens, tension, révolte, trahison, manipulation, espoir, mystère. Tous les ingrédients sont réunis dans ce thriller sous haute tension et sous haute surveillance. Il nous faudra plus qu’une gourde d’eau pour espérer s’en sortir vivant.

Bien que ce livre comporte 668 pages , il reste agréable et facile à lire. Nous sommes tellement plongés dans action et les rebondissements sont tellement puissants qu’il nous est impossible de ne pas aller jusqu’au bout. La liaison entre les trois tomes est une réussite.

L’architecte Dédale : un détracteur aussi fou qu’ingénieux

Libérateur ou esclavagiste ? Manipulateur ou trop empathique ? Charismatique ou simplement aliéné ? Autant de pistes que de couloirs qui pourront décrire ce personnage énigmatique dictant sa propre loi au sein de l’Oeuvre. Ce créateur se révèle être un collectionneur de vies.

Cette trilogie nous offre un parcours initiatique reprenant les quatre éléments et faisant appel aux cinq sens. Les détails des différentes scènes sont décrits avec une minutie à couper le souffle ! Ce que je trouve particulièrement percutent au regard du thème principal qui jalonne notre course, la liberté et ses différentes formes.

J’ai ressenti beaucoup de peur, d’empathie et d’admiration envers tous les personnages qui composent cette trilogie. Mais je dois dire que l’architecte reste un des plus marquants, avec Elena. Leur détermination commune à protéger, à leur façon, la société, est à la fois ambiguë mais également poétique et mélancolique. Je trouve que la métaphore de la liberté prend vie à travers l’escalade, l’activité favorite d’Elena.

Une prison aux coutumes barbares

Les scènes de ce troisième tomes sont des plus barbares. Elles nous poussent dans nos retranchements les plus sombres et nous montrent à merveille jusqu’où l’homme est capable d’aller pour lutter contre sa propre survie. Un cauchemar, un anéantissement sans nom se déroule sous nos yeux impuissants. C’est une drôle de position alors, que tient le lecteur dans ces moments précis. Une sorte de puissance macabre qui bouleverse plus que de raison mais qui sonne tellement juste et vraie.

J’admire la capacité de l’auteur à nous décrire des actes d’une telle violence qui nous oblige à détourner le regard de ces lignes. J’ai d’ailleurs dû faire quelques pauses.

Le trafic des êtres humains déguisé en guerre économico-industrielle

En parallèle aux épreuves auxquelles tentent d’échapper les soldats et les détenus, un débat sur l’utilisation des robots et de l’intelligence artificielle prend forme. Un robot doit-il tuer ? Protéger ? Servir ? Prendre des initiatives ?

Le trafic des êtres humains est décrit par un détenu dont nous suivons l’évolution jusqu’à son entrée dans l’Oeuvre. Les extraits de son journal dénoncent les traitements abusifs dont il est victime. Autant vous dire que ce qu’il subit relève de la barbarie et de la torture physique et psychologique ! Une vraie interrogation quant aux conditions des détenus aujourd’hui. Le respect des droits humains n’existe plus.

Déterminé à échapper à une mort certaine, Josh, se laisse à espérer que l’Oeuvre lui apportera l’issue de secours tant espérée. Ce n’est sans compter la violence qu’il s’y trame, bien au-delà de tout ce qu’il peut imaginer.

Au fond de cette impasse se déroule dans l’ombre, un combat entre les dirigeants aux fortunes colossales et aux tactiques scrupuleuses. Une guerre sans merci portant sur la marchandisation des armes, des avancées sur l’étude de l’intelligence artificielle et de la traite des hommes.

D’un côté une lutte contre le pouvoir où la politique triomphe, de l’autre une lutte pour la survie. Deux formes de contrôle social. Quelle injustice se dessine alors devant mes yeux !

La mort. Présente en chacune de nos paroles et de nos actes consume, à petite dose, espoir et vie. Je me demande pourquoi nous nous accordons à effacer, via l’intelligence artificielle, entre autres, toutes les attitudes et caractéristiques qui rendent humain unique. Effacer les émotions humaines parait paradoxal à l’envie de développement personnel auquel tout être humain, aspire.

C’est l’Histoire qui fait cette histoire

Il est l’heure de faire des choix qui détermineront l’avenir. Pour tous les survivants, l’instant est crucial. Il y a une vraie réflexion sur le sens de la vie et la façon dont le monde actuel est gouverné. Une vision intelligente et aussi surréaliste qu’elle puisse se définir : l’anarchie règne en maître.

J’aime la finesse de la plume de l’auteur qui tente de nous démontrer de plusieurs manières, le vraie nature de l’homme depuis l’introduction d’un moyen échange de sa liberté : l’argent.

Des volontaires pour tenter une expérience unique ?

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Le mot de l’auteur

« Êtes-vous prêt à vous embarquer dans une énigme à l’échelle d’un monde ? Oserez-vous suivre Elena là où personne n’est allé avant elle ? Saurez-vous percer le secret de Dédale, le fantasque et mystérieux architecte de cette prison secrète que l’on appelle l’Œuvre ? si c’est le cas, préparez-vous pour un voyage hors du commun… »

couverture livre rouge
Eric Costa
368 pages
Thriller – Horreur
ebook : 4.99€ – broché : 18.99€
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Merci Eric pour cette trilogie à couper le souffle ! Époustouflant !

Si vous avez aimez ce roman, découvrez ma chronique du 1er tome et du 2e tome.

ça sent le sapin…

Par ces temps givrés, rien de mieux qu’un polar humoristique de saison, de l’autrice Catherine Secq tout droit sorti de mon frigo. Du suspens, un contexte luxueux et une sombre enquête givrée vous attendent dans ce 3e volet des aventures de la commissaire Bombardier. La relève des fans d’Agatha Christie est assurée. Et ça, on adore.

Le macchabée givré - catherine secq

Et si l’acidité du citron, révélait votre faculté holmésologique ?

Blanc, noir ou gris : faut-il vraiment choisir ?

Ce policier démontre que rien n’est tout blanc ou tout noir mais qu’au contraire, chaque parcours est unique et impacte nos choix.

La jalousie, la vengeance, le harcèlement, l’amour ou encore l’espoir, sont autant de thématiques soulevées dans ce roman policier. Thématiques qui, dans la vie réelle, occupent nos esprits.

Ici, le mobile s’avère être une aiguille dans une botte de foin. J’ai apprécié le scénario qui se déroule au fur et à mesure de notre lecture. Nous remontons le temps, lentement mais sûrement. Chaque détails est pensé de façon à aiguiser notre curiosité. Chaque personnage est prit dans un engrenage qui nous livre ses secrets avec parcimonie. La liste des suspects est grande, les déplacements nombreux.

Ce roman évoque aussi la surconsommation que font les citoyens à l’approche des fêtes. Dans le but d’épater la galerie, beaucoup mises sur des décors de plus en plus cher, fabriqués de plus en plus loin, rivalisant ainsi avec les coûts des producteurs locaux. Au détriment de ces derniers, les heures de travail à moindres coûts s’avèrent ici fatales.
Avec la complicité de ce cher Internet, les livraisons se font rapidement, mais pas toujours dans de bonnes conditions. Parfois même, nous nous surprenons à découvrir qu’un cadavre s’est glissé dans un carton…

Un polar sombre dans un décor immaculé

Je suis ravie de découvrir pour cette 3e enquête, une histoire qui concorde à merveille, avec les fêtes de fin d’année. Mais surtout, je reste surprise et très ravie de découvrir une histoire atypique, complexe où les personnages évoluent dans une ambiance plus sombre qu’à l’accoutumée et sous tension. La sensibilité du lecteur n’est pas épargnée.

La balle, ayant traversé la tête, a provoqué un jet de sang qui a éclaboussé les murs, les dossiers, les étiquettes et les présentoirs ; une scène macabre, ahurissante, inattendue et aussi surréaliste qu’une toile de Salvador Dali.

J’ai apprécié le clin d’œil fait à la Belgique, mon pays d’accueil. Les décors sont bien décrits et nous invitent à nous imaginer sur place aisément.

C’est des trois, mon enquête de prédilection. La commissaire Bombardier semble plus grave dans ses réflexions. Elle fait preuve de plus de maturité, troquant son uniforme de femme drôle contre celui d’une enquêtrice déterminée.

Quand le froid s’invite entre les pages…

J’ai apprécié la complexité de cette enquête qui nous pousse toujours plus loin dans nos réflexions et notre logique. Cette intrigue regorge de rouages qui ne laissent pas le lecteur sur sa faim. Lorsque l’on pense avoir découvert un indice capital, un nouvel indice surgit de nulle part, relançant ainsi l’histoire. Nous nous prenons facilement au rôle de l’enquêteur, suspectant le moindre mouvement. L’ambiance y est glaçante et originale.

Les dialogues nous permettent de nous imaginer dans un pays du nord, avec facilité. Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un excellent moment divertissant.

Paul Holo prend du galon !

Comme à son habitude, Josiane Bombardier mène d’une main de maître cette enquête, en duo avec  l’inspecteur Paul Holo. J’ai beaucoup apprécié qu’on en sache davantage sur lui. De plus, il semble avoir de plus en plus de responsabilités. Nous suivons ainsi son évolution, avec une certaine fierté, comme si Paul était un vieil ami.

Je serais triste si Paul devait intégrer un autre service et ne plus travailler avec la commissaire. Mais cela pourrait nous faire gagner deux histoires en parallèle… À voir !

Et si nous laissions Catherine nous servir un dernier mot ?

J’ai toujours adoré les livres et les films de Noël pour leur ambiance si particulière. Alors, je n’ai pas résisté à la tentation d’écrire cette histoire. J’y ai pris beaucoup de plaisir. J’espère que, vous aussi, vous aimerez la lire.

Découvrez l’univers de l’autrice en un clic

Librinovalogo-dAuto-publié avec Librinova en 2019
Polar humoristique / 230 pages
Disponible sur le site de Librinova au format électronique à 3.99€ et en version brochée au prix de 14.90€.

Rendez-vous place Vendôme ?

Merci à Catherine de m’avoir fait découvrir son 3e polar avec bienveillance.

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Le roman poétique hors du monde

Le second tome de l’autrice Charlie Clé, intitulé « La route hors du monde, derrière les mots », a su m’embarquer dans un univers fantastique et atypique où se mêlent quête, poésie et liberté. Elle nous livre un voyage unique avec pour compagnie, un poème barré et des personnages attachants. Mais attention, le danger plane à chaque coin de rue…

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L’intelligence collective aux saveurs des épices de noël – Merci Eve !

Vous connaissez le système du téléphone arabe ? Et bien disons que l’autrice s’est approprié le concept à sa sauce. Il ne s’agit plus d’une suite de chiffres pour ce second tome, mais d’une quête à travers le monde, pour trouver les bonnes personnes qui correspondent à… des vers de poème ! Vous suivez ? Je trouve cette intrigue excellente ! Nous avons là une double énigme : celle des personnages mystères à trouver mais surtout, les significations parfois extrêmes des vers de ce fameux poème qui guide le lecteur à travers des paysages fantastiques.

Une ambiance plus sombre pour ce second tome

Je tiens à souligner la prouesse de l’autrice qui, malgré les actions rythmées et nombreuses dont ce roman regorge, ne perd pas le lecteur avec tous les personnages qu’elle introduit. Au contraire, chacun a une personnalité propre, parfois troublante. De plus, chacun a un rôle bien précis à effectuer durant ce voyage aux multiples dangers.

Je trouve cela particulièrement bien choisi pour signifier la valeur de l’être humain et sa capacité à s’initier à l’intelligence collective et à la vigilance. Ces dernières forment un groupe uni, qui parvient à avancer, malgré les difficultés mises sur leur route.
De plus, introduire le vivre ensemble est assez bien trouvé. Nous voyons à travers cette aventure, les difficultés que soulèvent le collectif et l’uniformité. La recherche de compromis s’en trouve plus renforcée et plus complexifiée. Tous ont néanmoins un point commun : le poème.

Je perçois une certaine entraide mais également une évolution pour chacun qui fait mûrir chaque personnage.

L’ambiance un tantinet plus noire que le premier tome, fait chavirer le lecteur entre rêve et réalité. Et c’est ce que tous lecteurs de fantastique recherche : la création d’un monde atypique. Pari gagné pour ce second tome.
Qui dit brouillard dit aussi confiance. Comment nous fier à untel ? Comment croire à l’invraisemblable ? Discerner le vrai du faux peut vite tourner au drame. Et il faut bien dire que le lecteur n’est pas épargné concernant la fin brutale et choquante, que ce roman nous jette en pleine face !

Pour ce faire, et durant 366 pages, l’autrice nous lance le défi d’être vigilant aux moindres indices qui se trouvent sur notre route. Vigilant mais aussi courageux J’aime ce rôle d’enquêtrice qui m’est attribué. Nous pénétrons dans un univers fantastique où chaque objet, chaque regard, chaque paysage, doivent être interprétés, sondés. Je sens une certaine méfiance vis-à-vis du monde extérieur. Mais, je ne regrette pas de me lancer dans cette seconde partie de l’aventure. Surtout, que j’avais adoré lire le premier tome. C’est vrai quoi, une suite de chiffres mystères, des personnages barrés et prêts à se lancer sur la route vers l’ouest ? Vraiment, il fallait oser !

Une tragédie sous le ton de l’humour

Une touche humoristique apporte de la légèreté à ce roman et ne le fait pas basculer dans l’horreur. De plus, l’ambiance que l’on peut croire pesante de ce voyage sans fin vers l’ouest, est détournée pour en faire un moment convivial, de tension et de suspens pour le lecteur. Nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Chaque fin d’action nous interroge et nous sensibilise à la notion du temps. Ce temps qui passe et de la définition que l’on souhaite lui donner. Cette relation que nous avons avec lui, nous fait apprécier ou non, les évènements de la vie. Mais au fond, il s’agit là d’une notion abstraite. Abstraite comme les tableaux de Sonia, un des personnages au fort caractère.

L’intrigue de ce roman est donc renforcée vis-à-vis du premier tome et se construit selon une structure atypique mais captivante pour le lecteur.

Si vous souhaitez découvrir en images, les péripéties de nos voyageurs du temps, je vous invite à vous rendre sur le blog de l’autrice. N’hésitez pas à lui poser des questions si le monde du fantastique atypique vous donne des frissons.

Le compteur approchait doucement des cent quatre-vingt, et irait même bien au-delà si la route le permettait.

C’est bien pour cela qu’il me tarde de découvrir le troisième tome…

Cette quête énigmatique, nous la devons à Charlie. Voici ce qu’elle nous confie à propos du jour où tout a commencé…

 » C’était il y a 10 ou 12 ans, un soir, devant mon ordinateur, dans ma chambre d’étudiante. Soit je ne savais pas quoi faire, soit j’avais des trucs à faire que j’avais surtout envie de repousser. Quoi qu’il en soit, sans raison valable, j’ai commencé à décrire une partie des objets sur mon bureau. J’ai essayé de les réarranger sur le papier (à défaut de les ranger pour de vrai !) et de les faire rimer, très basiquement, avec d’autres. Un texte est né, de pas grand-chose et sans but.
Quelques années plus tard, c’est sur ce texte de rien que se base la partie centrale de La route hors du monde, de lui que naissent des personnages, et avec eux une grande part de l’histoire.

C’est curieux, je n’avais jamais repensé à ce moment avant que tu ne me demandes d’écrire ce petit mot de l’auteur. Merci Alexandra ! J’espère que les lecteurs prendront plaisir à faire un bout de chemin avec ces personnages. »

Je lis des auto éditéslogo-dAuto-publié en octobre 2017
Fantastique / 366 pages
Disponible sur le site de The book Edition au format PDF à 5.30€ et en version brochée au prix de 18€.

 

Comment savoir qui se cache réellement derrière les mots ?

Merci à Charlie de m’avoir permis de lire ce second tome. Merci pour cette poésie et ton imagination sans limite.

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A quoi ressemble l’océan derrière la digue ?

Comme vous l’avez découvert dans l’interview d’Isabel Komorebi, son style rime avec douceur, poésie, mélancolie et contemplation. C’est avec des touches d’imaginaire et de science-fiction, qu’elle nous propose sa 3e romance, Le jour de ton arrivée, mêlant fraîcheur, destinée planétaire tragique et amour. Un roman-conte profondément humain qui interroge notre vision sur le devenir de notre terre et de l’être. Sommes-nous encore capables de nous en sortir, de nous aimer ?

le jour de ton arrivée isabel komorebi

Une poésie romantique digne d’un conte des temps moderne

🎼 Mettez-vous dans l’ambiance en écoutant Hostiles, de Max Richter

Je commence à écouter Hostiles, les mots « fantastique » et « science-fiction » sont les bons termes pour désigner l’ambiance sombre et mystérieuse qui s’ouvre à moi. Quelle bonne idée de nous proposer une bande son pour accompagner un livre car je trouve que cela favorise notre immersion dans l’époque où l’auteur souhaite nous plonger.

Un monde où l’homme est « vide de cœur »…

Un sujet aussi frappant que celui-ci a guidé l’écriture de la 3e romance de l’autrice qui nourrit une passion pour l’imaginaire et la mélancolie. A travers ce dernier, nous découvrons, dans une ambiance glacière, annonçant la fin d’un monde qui se meurt, la rencontre entre Lui et Elle. Deux êtres que tout oppose mais dont la singularité et la détermination sont fortes et axées vers un monde meilleur. L’espoir n’est pas totalement mort et j’aime à penser que l’homme, de manière générale, puisse encore ressentir cela et chercher des solutions pour améliorer son quotidien. La solidarité peut être un des choix possibles.

Ici, deux êtres évoluent dans un environnement où les émotions sont comme gelées par trop égocentrisme et d’indifférence.
Pourtant, quelque part dans le monde, vivent des êtres dotées d’une intelligence supérieure, favorisant leur adaptabilité et leur créativité au niveau des solutions à envisager pour un avenir certain et plus joyeux. Des êtres à l’écoute surtout. L’écoute devenant une précieuse qualité de nos jours où la performance, la compétition et la supériorité règnent dans les couloirs de nos entreprises et des écoles. Ainsi, Elle, lui propose de partir loin, pendant qu’il est encore temps.

Et toi, si tu avais été à la place de Logan (Lui), serait-tu parti(e) ?

Sachant que la terre se meurt, que plus rien n’existera bientôt, que seul l’amour peut sauver l’humanité ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans cette fabuleuse romance.

Un roman-conte saisissant

Comme nous le suggère l’autrice en début d’ouvrage, ce roman emprunte au conte ses qualités de transmission, nous permettant de mieux appréhender les changements, les difficultés de l’existence et de dompter avec plus de facilité, nos angoisses. Ainsi, Quand Lui, ne se sent pas à sa place parmi la foule qui ère sans but précis, Elle seule peut, à travers l’amour qu’elle lui porte, lui faire espérer un avenir plus radieux.

J’ai beaucoup aimé la poésie qui se dégage de la plume de l’autrice. Les mots et expressions sont choisis avec soin et précision mais surtout avec musicalité. C’est pourquoi, pour davantage nous plonger dans le contexte cosmique de ce roman, Isabel nous invite à écouter en musique de fond, l’un des album de Max Richter.

La structure du roman nous offre des descriptions de scènes variées tantôt romantiques, tantôt apocalyptiques. J’ai apprécié le rythme proposé par l’autrice où une certaine forme de tension dicte les choix de chacun mais où leur liberté est respectée. En effet, à aucun moment, les personnages sont forcées de faire une tâche ou de prendre une décision radicale. Au contraire, la liberté de chacun prime sur le confort collectif, au regard des objectifs personnels poursuivis par chacun.

Une nostalgie à cœur ouvert

J’ai beaucoup aimé cette notion de « secret » qui plane au-dessus de la tête du lecteur. J’aime être mise dans la confidence du devenir de la terre.

De plus, j’ai adoré la façon dont l’autrice nous dépeint un futur où la nostalgie du passé tient le rôle principal. Notre capacité à nous tourner vers un futur que nous n’avons pas choisi, effondre les rêves projetés de chacun. La place à l’originalité n’est plus, seule demeure de vagues possibilités d’un futur monochrome.

Il coulait de la bouche de mon père touts les palettes des émotions humaines.

Sommes-nous en droit de nous interroger sur l’existence de l’amour ? Isabel, elle, ose s’y préoccuper. Elle nous invite à en faire de même et à ne pas se laisser diriger par la peur de l’autre, qu’elle naisse de notre peur de l’inconnu ou de celle de notre manque de curiosité.
Sommes-nous en droit de nous interroger sur l’écologie et le sort que nous nous préparons avec tant d’acharnement technologique ? Voilà une question placée comme l’un des sujets qu’abordent ce roman, avec respect et distance. Ce roman m’a sensibilisée davantage quant à mes choix écologiques mais également sur mes choix en matière de construction d’un vivre-mieux.

Ces romans ont quelque chose de particulier qui m’attire sans que je puisse clairement définir de quoi il s’agit. Je sais seulement qu’ils m’apaisent, qu’ils provoquent en moi une espèce de calme intérieur. Ils ont quelque chose de vrai, d’authentique. Le romantisme et la poésie qui s’en échappent m’aide à prendre conscience du moment présent.

J’ai l’impression de lire un essai philosophique déguisé en conte, ce que je trouve particulièrement atypique et intriguant. Les mots me manquent pour vous décrire davantage ce roman pour lequel, seule comptera votre ressenti.

Mais comme je n’aime pas vous quitter ainsi, je vous propose le mot d’Isabel, créé spécialement pour vous…

thumbnail_Le mot de l'auteure

thumbnail_moodboard le jour de ton arriveeFINAL

Je lis des auto éditésAuto-publié le 17 octobre 2019
Romance / 207 pages
Format e-book (2,99€) et broché (9,90€)
Disponible sur Kobo, Amazon et abonnement Kindle, Ibooks et Google Play

 

Et toi, si tu avais été à la place de Logan (Lui), serait-tu parti(e) ?

Merci à Isabel pour sa collaboration lors de notre interview vidéo ainsi que pour bousculer la vision que j’ai de notre monde. Merci pour la douceur de ta plume.

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Quand l’ésotérisme s’invite à Florence

Vous êtes à la recherche d’un livre jeunesse qui mêle humour, ésotérisme et histoire florentine ? L’autrice Émilie Colline vous invite à suivre la suite des aventures de Lily, dotée de nouvelles capacités extrasensorielles. Un second tome qui fait ressortir à merveille, la maturité des personnages. Assurément mon coup de cœur dans les romans jeunesse ! Découvrez pourquoi…

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Un roman pour faire le plein de vitamines !

Expériences de vie déconcertantes mais offrant de riches apprentissages

Voir des fantômes, être doté de don de clairvoyance ou encore discerner les auras des personnes qui nous entourent, a de quoi en déstabiliser plus d’un ! Mais ce n’est pas ce qui va effrayer Lily, notre jeune adolescente, sensibilisée et encouragée par sa mère à développer des capacités extrasensorielles.

Outre l’apparence mystique qui peut se dégager du côté ésotérique de notre monde, il est nécessaire de souligner l’audace de l’autrice, de nous proposer de mélanger ces concepts décalés et de les confronter à notre rationalité. Personnellement, je tire des expériences vécues par Lily, de nombreux apprentissages qui nous touchent de près ou de loin, mais qui de par leur importance, s’avèrent être de précieux conseils à donner à nos progénitures.

En effet, l’un des thèmes abordés dans ce second tome des aventures de Lily est la peur. Celle qui nous paralyse mais qui, dans certaine situation, peut être une alliée. Fuir ou se surpasser, le choix semble maigre. Mais le courage de Lily s’explique en partie par le fait qu’elle réussit à dompter ses peurs par la curiosité et son ouverture d’esprit. Elle dédramatise les situations avec un sang-froid impressionnant, soulignant ainsi une forme de maturité. Je suis agréablement surprise par l’évolution de ce personnage comparé au premier tome. Pour celles et ceux qui le souhaitent, lisez ma chronique du premier tome des aventures de Lily.

Il est également question de jugement dans ce roman. Celui que l’on exerce sur les personnes que nous ne connaissons pas. Le point commun entre cette peur de l’avenir et notre capacité de jugement, est l’inconnu. Ici, ce roman nous prouve qu’il est important de savoir se remettre en question et de prendre de la distance vis-à-vis des préjugés et des stéréotypes forgés par notre première impression sur une personne. Apprendre des autres est un des conseils glissé dans ce roman.

L’ambiance jeune et le souci du détail sont présents pour nous plonger dans une ambiance à la fois romantique et mystique. En dix jours, nous vivons des événements surprenants, qui pourraient effrayer le jeune public. Cependant, affronter ses peurs est un des enseignements qui nous est transmis tel un flambeau de courage. Il relève en réalité de la peur de l’inconnu, pas si insurmontable qu’il n’y parait.

Bien qu’il soit important de disposer d’un jardin secret, il est aussi nécessaire de communiquer avec ses parents. Ils nous aident à nous construire mais également à prendre du recul sur nos propres pensées. J’apprécie de retrouver ce lien favorisé entre Lily et ses parents, et plus précisément avec sa mère dont l’ouverture d’esprit est positive et touchante.

Enfin, l’amour est une notion amenée tout en douceur et en innocence dans ce roman. L’adolescence étant marquée en partie par nos premiers émois, je suis curieuse de découvrir le troisième tome, pour savoir si Lily et Gianni se reverront…

Un roman vitaminé !

Le format journal intime/bullet journal est parfaitement adapté au public des pré-adolescent et adolescent, du fait de son respect de la notion de secret qu’ils renferment.

De plus, je trouve que l’ajout de nombreux visuels (dessins, carte de Florence etc) renforce la part ludique et vive de ce roman. Sans surcharge pour le lecteur, ces pauses rythment et guident notre lecture et l’enrichissent.
La cerise sur le gâteaux sont les nombreuses recettes qui apportent de la gourmandise à ce roman et nous invitent à poursuivre gustativement notre séjour.

Pour compléter cette ambiance vitaminée, j’ai trouvé très bien traduit, les discours et codes des jeunes notamment dans les dialogues. Ni trop courts, drôles et non vulgaires, ils m’ont donné la véritable sensation d’être en présence de jeunes adolescents et surtout la pèche et la bonne humeur. Ainsi, je n’avais pas l’impression d’être en dehors du roman, mais bien de participer au même titre que les professeurs et autres personnages, à ces dix jours d’excursion florentine. Mon impression de faire partie du voyage est travaillée à partir des descriptions vives, réalistes et détaillées que l’autrice a su romancer.

Le must ? Les morceaux de musique qui accompagnent les actions du roman et/ou renforcent une scène, un mouvement ou encore un dialogue. Je trouve réellement que proposer une playlist apporte de la joie et le sourire pendant notre lecture. Je remercie l’autrice de nous en faire profiter et de choisir avec pertinence les morceaux.

Une certaine maturité…

Je reste scotché par la maturité dont fait preuve Lily, notre héroïne. Je quitte une pré-adolescente peu sûre d’elle pour une adolescente bien dans sa peau et respirant la confiance !

« C’était notre code de reconnaissance. Un extrait de La Divine Comédie de Dante : Certains attendent que le temps change, d’autres le saisissent avec force et agissent. »

Sans nous forcer et tout en émerveillement, l’autrice munie de sa douce plume enchantée, nous fait découvrir l’Italie et plus précisément Florence. À travers Lily, une adolescente ouverte au monde invisible et curieuse de développer ses capacités de clairvoyance, nous marchons dans les rues. Et les paysages que nous avons en description sont somptueux et nous donnent envie de nous envoler pour Florence !

J’ai apprécié les rappels subtils et rapides des faits et apprentissages du premier tome, qui facilitent notre compréhension. Je pense que nous pouvons attaquer la lecture du second tome sans avoir lu le premier. Cependant, il serait dommage de ne pas suivre les conseils glissés précédemment et de ne pas constater de l’évolution du personnage de Lily. Surtout que les conseils donnés sont facilement réalisables et fortement intéressants pour la vie de tous les jours et l’amélioration de notre communication avec les autres.

Le syndrome de Stendhal

Au regard des nombreuses précisions historiques, nous pourrions attraper le syndrome de Stendhal. Vous savez, ce syndrome qui génère hallucination, perte d’équilibre, angoisse… par une trop forte exposition à la beauté (merci Émilie pour m’avoir appris cela au passage !). Et bien il n’en est rien ! J’ai adoré les points historiques transmis par le guide du groupe mais aussi par les professeurs accompagnateurs. J’ai été ravie de faire le plein d’anecdotes et de secrets sur Florence et sur l’Italie en général.
Encore une manière ludique d’intéresser à l’histoire, les adolescents sans les assommer et surtout, en permettant à nos chers enfants de comprendre des notions assez complexes avec des mots et expressions simples et faciles d’accès.

J’apprécie le beau mariage entre les sciences occultes et la vie réelle que l’autrice a su associer. Encore une fois, j’ai appris beaucoup de détails quant aux auras, aux huiles essentielles… Tout ceci pousse le lecteur a s’interroger sur sa propre vision de la rationalité et de son ouverture d’esprit.

En parlant d’ouverture d’esprit et de vision personnelle, je vous propose de lire quelques détails croustillants sur l’autrice.

Dans les coulisses de la saga Lily 2.0…

M’intéressant depuis longtemps aux mondes fascinants et énigmatiques des énergies invisibles et de la physique quantique, j’ai voulu proposer à travers les aventures de Lily, mon héroïne montmartroise qui se découvre au fil des saisons d’étranges capacités extrasensorielles, des ouvertures d’esprit sur ces univers encore si mal connus.

Libre à chacun de pousser ou non davantage les portes entrouvertes. « Que chacun se forge ses propres idées !», tel a toujours été mon crédo. Mais si mes romans éveillent ne serait-ce qu’une certaine curiosité sur ces sujets-là, alors je serais amplement satisfaite.

Déjà, les retours enthousiastes de nombreux lecteurs sur les tomes 1 et 2 de cette saga m’incitent à persévérer.

Merci à eux, merci à Alexandra pour ses chaleureuses chroniques et belles lectures à tous !

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éditions caouanneslogo-dAvec le soutien de Peggy et Hans, éditeurs chez Caouannes
– 232 pages – 21 novembre 2019
– à partir de 12 ans
16 € la version brochée

Et vous, avez-vous vécu des expériences paranormales ?

Merci à Émilie pour ce mot intime et encourageant et pour ce roman jeunesse. Merci aux Éditions Caouannes pour ce service de presse et pour leur gentillesse et leur professionnalisme.

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Vous n’avez jamais eu aussi peur de perdre la tête

Êtes-vous vraiment en train de lire, de vivre ? Ne comptez pas sur Nick Power, accro aux benzodiazépines, pour vous aider à y voir plus clair. Et si vous pensez pouvoir vous s’en sortir sans séquelles, vous êtes loin de la réalité. Le second roman de Noël Boudou vous fera douter de tout, y compris de votre propre souffle. Munissez-vous de votre lampe de poche, le chemin risque d’être sinueux…

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Au bord du gouffre, la pression redescend, pour laisser place à un trou noir… – Déjà vu

Déstructurante réalité

La couverture est plus que parlante : un cri de souffrance, un flou quotidien. Nous sommes confrontés à une intrigue assez violente dans le sujet qu’elle traite, soit l’addiction. Cette perte de contrôle que Nick subit dépasse le soutenable. Notre compréhension et notre temporalité s’effacent au profit de migraines journalières au flot ininterrompu.

Le corps en lambeaux, l’esprit en miettes

Nous suivons la folle histoire de Nick. Un accro, un drogué, un homme au vocabulaire parfois trash mais très réalité. A travers ce personnage fort, l’auteur propose aux lecteurs de passer quelques jours dans la tête d’un addict aux BZH (somnifères). Ainsi, nous découvrons un homme qui souffre. Un homme perdu dans les limbes de son cerveaux et de ses propres illusions. Un homme dont le temps n’a pas de mesure et dont le comportement pourrait être qualifié de suicidaire. La lecture est poignante et saisissante.

Comme si tout était parfaitement normal, comme si j’étais parfaitement normal.

Comme lui, notre lecture se veut illogique, saccadée et déstabilisante. Chaque chapitre s’avale comme un cocktail acidulé, donnant corps à une ambiance glauque, dépressive dans laquelle il nous est impossible d’échapper.

L’impression de déjà-vu, vous connaissez ?

 

Entre fiction, rêve et réalité, mon esprit dérive

Je tiens à souligner la tenue minutieuse de l’intrigue complexe qui créé une véritable tension dès les premières pages. J’ai ressenti la même paranoïa qu’a pu ressentir Nick vis-à-vis des personnes et des objets qui l’entouraient. Cette forme de complot naissante m’a bouleversée. 

A maintes reprises, j’ai tenté de donner un sens aux évènements qui se déroulaient sous mes yeux. Mais, comme Nick, c’est comme-ci il m’était impossible de contrôler ma propre logique, ma propre vie. Et c’est en ça je remercie l’auteur d’avoir su donner cette sensation de malaise si caractéristique de ce roman. Enfin, les hallucinations touchants à la sexualité, renforcent selon moi, une forme de dépossession du corps dont l’esprit erre sans but précis à la recherche d’un cocon qui n’existe plus.

Y a-t-il une issue ?

Allons-nous continuer à errer longtemps au pays des hallucinations ? C’est la question que je ne cesse de me poser. Puis, vient la chute… Cette chute… Et quelle chute !!

A travers son second roman, l’auteur a souhaité nous sensibiliser à la détresse que subissent les proches des victimes d’addiction. Parfois à bout de force eux-mêmes, souvent impuissants face aux comportements agressifs et imprévisibles des êtres qu’ils aiment, leur soutien peut dévier en une forme de contrôle toxique…

Quelques explications de l’auteur pour compléter cette chronique

Au tout départ j’ai écris mon deuxième roman Benzos pour moi. Une démarche assez égoïste en fait. Et puis, au cours de l’écriture, j’ai eu envie de le partager et d’essayer de le faire publier.

C’est un roman assez personnel, dont le thème m’a touché de près. De l’âge de 15 ans jusqu’à mes 40 ans j’ai dormi, peu, en m’assommant à coups de somnifères. J’ai fini par m’en sortir, seul et avec quelques bonnes motivations. Une nouvelle vie et ma fille qui a fêté ses 3 ans il y a peu.

J’espère que peu d’entre vous connaissent ces problèmes car comme Nick vous le dirais, « C’est un vrai putain d’enfer de ne pas dormir. »

Malgré tout si cette histoire peut vous faire passer une nuit blanche, j’en serais ravi.

Pas encore convaincu ? 👇

Avec le soutien de l’équipe deédition taurnada
– 222 pages – 14 novembre 2019

Benzos

 

Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller avec cette sensation de déjà-vu ?
Sauriez-vous faire la différence entre le vrai et le faux ?
Avez-vous une confiance absolue en vos proches ?
Nick semble mener une vie tranquille, entouré de sa femme et de ses voisins. Pourtant, le jour où des amis de longue date arrivent, son existence tout entière va basculer dans l’étrange et l’impensable.
Réalité ? Psychose ? Quelle preuve avez-vous finalement de votre réalité ?

 

 

Merci à Noël pour ce thriller qui marque mon esprit et à Joël de m’avoir permis de découvrir ce roman coup de poing

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Une cure thermale qui tourne au drame

Qui n’a jamais rêvé de se retrouver chouchouté pendant quelques jours ? Destination les stations balnéaires où l’eau douce et chaude revigorent même les plus réfractaires. Mais quand celle-ci vire au drame, seule la commissaire Bombardier peut intervenir. Je recommande cet ouvrage à ceux qui souhaitent passer un agréable moment tout en étant sensibilisés sur des sujets actuels et polémiques. Découvrez pourquoi en lisant ce qui suit.

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Un bouillon au tofu frais ça vous tente ? Idéal pour garder la ligne !

Un humour tout en retenu

Pour cette seconde enquête menée par la commissaire Bombardier, que je suis ravie de retrouver, Josiane devra trouver le coupable d’un meurtre pour le moins surprenant. Quand l’eau et la terre se mélangent à bonne température, cela nous donne un magnifique engrais naturel. Quand est-il si vous y ajouter un soupçon de chair fraîche ? Un grand merci à l’autrice de nous apprendre les techniques de compostage d’une manière ludique et simple. Ne pas avoir besoin d’un dictionnaire à côté, ça change la vie !

A la Roche Posay, c’est une policière en moins bonne forme physique que je retrouve. Ce qui nous montre que le temps a passé et que certains incidents ont mal tourné pour notre si robuste commissaire. Heureusement que son humour légendaire n’a pas été atteint. Même si je le caractériserais de « discret » dans ce second tome. Vous rappelez-vous des limites de sa patience dans meurtre bénévole ?

N’hésitez pas à partager vos ressentis et me dire si vous avez déjà lu ce roman !

Des thèmes forts traités avec humour

J’ai apprécié que l’autrice nous dévoile davantage l’intimité féminine de Josiane. Le touché est un sens très développé à travers ces lignes. En effet, nous apprenons que, comme beaucoup d’entre nous, la commissaire n’est pas si bien que ça dans sa peau. Elle se trouve trop enrobée, meurtrie, recherche l’amour… Cette proximité d’avec les lecteurs témoigne qu’au-delà d’être un personnage fictif dicté par une plume humoristique et sincère, se cache monsieur et madame tout le monde. Voilà qui est très rassurant ! Ainsi, chacun d’entre nous peut se reconnaître à travers ces petits défauts qui impactent tant notre confiance en nous. Les côtés réalistes et authentiques de la commissaire ont évolué.

Se déroulant dans un village, les ragots vont bon train. J’ai trouvé intéressant d’oser parler des formes de discrimination dont certains habitants sont victimes. Ici, la couleur de la peau noire est visée. Des devoirs de prestance et d’apparence sont de rigueur si l’on souhaite maintenir de bons rapports de voisinage. Mais cela va au-delà d’un regard malveillant et peut conduire, dans les pires cas, jusqu’au rejet et au soupçon de meurtre.
La superstition rythme également l’ambiance feutré de ce roman. 
Bien que l’eau thermale puisse avoir des bienfaits surprenants pour ceux qui s’y plongent, d’autres formes de bien-être sont évoquées dans ce roman, comme la magie blanche. Nous rend-t-elle accro ou n’est-ce seulement que des mensonges ?

Nous parlions du besoin d’être aimé un peu plus haut. L’autrice évoque une autre forme de discrimination envers l’homosexualité. Être libre de choisir l’heureux élu n’est pas toujours respecté dans notre société. Surtout si l’on aime d’une façon non-conventionnelle. J’ai apprécié la pudeur et la non-invitation au débat polémique que cela peut engendrer. Non, l’autrice souhaite seulement pointer du doigts les actes et paroles dont souffrent certains, afin de nous sensibiliser à davantage de tolérance.

Enfin l’adultère est également abordé dans ce roman. Ce sujet sensible complique à juste titre, le démêlage de l’enquête à laquelle est confrontée la commissaire. Mais c’est également ce qui pimente l’histoire et créé cette ambiance de tension.

Une affaire résolue ?

Les nombreux rebondissements présents rythment à merveille cette enquête dans laquelle nous sommes pris du début à la fin. Bien sûr, pour nous, tous les personnages forment des suspects parfaits. Nous retrouvons également les légendaires croquis qui apportent un côté à la fois drôle et ludique au roman.

La plume de l’autrice détaille toujours aussi bien l’ambiance et les paysages où nous sommes, ce qui soutient une lecture rapide et attractive.

Non, non. je suis de l’avis de l’inspecteur. je vous félicite pour votre sang froid et votre maîtrise de la situation, mon adjudant-chef. Merci à vous. Qui sait ce qui aurait pu arriver sans votre courageuse intervention.

Pssst ! Comme c’est le thème de ce polar humoristique, voici les ragots de Catherine

Hello amis lecteurs, cette fois-ci je vous emmène dans l’univers des thermes de La Roche Posay, un lieu pas si feutré que l’on veut bien le dire !

Cette nouvelle affaire de la commissaire Bombardier m’a été inspirée à la suite d’une cure que j’ai réalisée dans ce lieu que j’adore. Pour l’anecdote, les 4 curistes dont il est question dans le livre sont de vraies personnes rencontrées là-bas et devenus ami(e)s. Avec leur accord, je leur ai confié un petit rôle dans l’histoire (en ayant au préalable modifié un peu leur nom et prénom). Cela nous a bien fait rire. J’espère que vous aussi, vous prendrez du plaisir à lire ce polar humoristique. C’est tout le mal que nous vous souhaitons, la commissaire et moi.

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Au pays des sorcières, entre Berry et Poitou, une petite ville thermale tranquille va être le théâtre d’un meurtre répugnant. Il se passe de drôles de choses dans le milieu feutré des thermes, vous n’imaginez pas. Parmi les curistes, je vais devoir, malgré moi, donner un petit coup de mains à la brigade de gendarmerie locale, peu habituée à traquer les assassins. Avec l’aide de mon jeune assistant, Paul Holo, je vais mener cette enquête tambour battant, secouant au passage quelques préjugés bien ancrés. Tant pis !

 

 

Je lis des auto éditéslogo-dAvec le soutien des agents littéraires de Librinova
– 217 pages – Juin 2019
2,99 € l’ebook et 14,90 € la version brochée

Cap ou pas cap ?

Continuer ? Renoncer ? Prendre des décisions difficiles est souvent une source de tensions pour nous et nous empêche bien souvent de nous réaliser. Dans le 2e tome de Suivre les vagues, roman de développement personnel, Anaïs W. nous invite à ne plus avoir peur de nos décisions et à oser nous affirmer. Changer de cap et assumer ses choix seraient à la portée de tous. Laissez-moi vous expliquer comment.

Mais avant, vous prendrez bien une petite chouquette préparée avec amour par @evelesuisse ?

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De la douceur et du croquant, le mélange idéal pour prendre de sages décisions.

Le cheminement personnel est un travail de longue haleine pour celui ou celle qui tente de se lancer à sa poursuite. J’ai pris plaisir à lire ce second tome dont la continuité a été travaillée avec soin. En effet, l’autrice nous rappelle les évènements passés, comme une introduction pour les personnes n’ayant pas lu ce premier tome. Comme elle vous le confirmera, les deux tomes peuvent se lire indépendamment. Cependant, il serait dommage de ne pas lire les deux car cela risquerait de briser la volonté de montrer la réelle évolution des personnages.

Dans le premier tome, il était question d’exil. Ici, je dirai qu’il s’agit davantage de liberté. Retrouvée ou non, celle-ci se matérialise par des prises de décisions importantes qui nous concernent tous et dont nous pouvons nous sentir coupables. Coupables de ne pas correspondre à des standards, des pseudos normes. Coupables de ne pas assez se préoccuper des autres au détriment de notre propre bien-être.
L’autrice casse les codes de l’égoïsme en transformant cette notion assez rigide et mal vue, pour nous offrir un témoignage fictionnel (mais très réaliste), prouvant les avantages et les inconvénients de se concentrer sur soi. Prendre en compte les autres, leurs ressentis, mais également (et surtout ?) se concentrer sur nos propres limites, nous ferait avancer en étant plus ancrés dans le monde.

Prenez un instant et dites-moi en commentaire quelle est la décision la plus délicate que vous ayez dû prendre dernièrement ?

Eléa, l’héroïne de ces romans, adopte sous la plume sensible de l’autrice, un caractère mi-fragile, mi-affirmé. Cette ambiguïté réside dans le fait qu’il n’est pas facile d’exposer au monde sa rage, sa passion, son courage, sa sincérité et son assurance.
Dans son périple, à la recherche de sa vraie nature, elle sera confrontée plus d’une fois à ses doutes, ses peurs les plus profondes, celles qui ont du mal à cicatriser. Sa force de caractère lui permettra de réaliser qu’elle est capable de prendre soin d’elle, d’agir. Nous sommes donc les témoins privilégiés de l’évolution positive d’Eléa.

La vie et ses aléas sont comme le mouvement perpétuel de l’océan : on ne peut pas aller contre. À nous de choisir quelles vagues nous souhaitons suivre.

Dans cet ouvrage, nous comprenons que suivre son intuition, est un peu comme suivre les vagues. Celles qui guident notre lecture et rythment ce roman nous offrent tantôt des sueurs froides, tantôt de profondes minutes d’introspection personnelle.
J’ai compris en lisant ce roman, qu’il me faut accueillir les émotions qui surgissent sans crier gare. Pour ce faire, nos phases de colères peuvent jouer le rôle des aiguilles de notre boussole interne, nous rappelant précisément les sujets sensibles auxquels nous devons être attentifs. Une fois cette cible identifiée (nous-même), il est alors plus facile de se détacher des autres et de se concentrer sur notre propre blocage. Eléa et Farès nous enseignent alors que pour se retrouver, la distance et la colère sont parfois de précieuses alliées.

Peut-on se risquer à parler d’amour ou ne serait-ce qu’à y songer ? En trame de fond se joue une véritable histoire d’amour avec l’honnêteté de n’être pas toute rose. Ses hauts et ses bats, proches de ce que nous pouvons vivre, apportent à ses lecteurs la sensation d’être compris mais surtout d’être rassurés sur les attitudes que l’on peut avoir et sur la fin heureuse qui se dessine. Même si Farès m’a beaucoup énervé dans ce roman, je comprends ses réactions, ses frustrations et ses moments de rages. Ses plaies béantes demandent une très forte attention qui ne peuvent être comblées sans la douceur d’Eléa. Ce duo nous prouve que l’amour n’est pas définitivement achevé et qu’il faut sans cesse le cultiver. En effet, la peur de la solitude et celle d’être abandonné sont des puissants freins que nous tentons de combattre.

Anaïs tenait à vous dire ceci…
Je souhaite avant tout que « Suivre les vagues » soit une bouffée d’air frais dans votre quotidien ! Si cette lecture peut aussi vous encourager à cultiver votre bonheur, alors cela sera un plus !

anaisw-tome2-suivre-les-vagues

[Service de presse]
Suivre les vagues, tome 2 : au gré du vent, roman feel-good de développement personnel écrit et auto-publié en septembre 2019 par la romancière Anaïs W.
Son roman compte 289 pages.
Vous le trouverez sur le site web de l’autrice ainsi que sur Amazon en version kindle et brochée (liens en haut de ma chronique).

Bonne nouvelle une PROMOTION est en cours !
Du 28 au 3 novembre : 0,99€ au lieu de 4,99€ sur le tome 1 et 2 !,

N’hésitez pas à partager vos ressentis et me dire si vous avez déjà lu ce roman !

Merci Anaïs de m’avoir permis de découvrir la suite du cheminement personnel d’Eléa.

A fleur de peau

édition taurnada! SP
Lésions intimes, thriller (public averti), de l’auteur Christophe Royer, 414 pages, a été publié par les Éditions Taurnada le 12 septembre 2019. Ce roman est disponible en version brochée au prix de 12.99€ et en version numérique (Epub et Kindle) au prix de 7.49€. Une visite chez votre libraire s’impose !

BarreSeparation

Lésions intimes-christophe royerLa faille dans la lésion : Nathalie Lesage, capitaine au caractère bien trempé, travaille au sein de la brigade de répression du proxénétisme. Une des branches de l’organisation « Gorgona », spécialisée dans un certain genre de soirées parisiennes, va l’amener à côtoyer un milieu où règnent la perversion et les pratiques extrêmes.
Victime d’un banal accident, son enquête va prendre une tournure inattendue. Dans le même temps, le décès de son frère va l’obliger à renouer avec son passé.
Tout va alors se mélanger et entraîner Nathalie vers l’inimaginable… 

BarreSeparation

De ce titre qui évoque plus ou moins la thématique principale de ce polar, je reste délicieusement dérangée par l’ambiance crue mais non vulgaire, qui s’en dégage. Christophe Royer, nous propose pour son troisième livre, un roman vénéneux qui va au-delà de la simple définition que l’on se fait de l’intimité. L’histoire glaciale et profonde que nous découvrons page après page, a de quoi secouer les consciences endormies et percuter brutalement les sens. Alors, je ne suis pas surprise d’apprendre que ce roman sombre fait partie du top 10 de la rentrée littéraire de septembre 2019.

La cape perverse qu’emprunte l’enquête de police menée par Nathalie Lesage, capitaine, est au antipode de ce que le lecteur peut imaginer. L’intrigue se révèle complexe mais est menée avec fermeté et ambiguïté par l’auteur. La plume authentique et réaliste et acérée de l’auteur permet aux lecteurs de se plonger au sein de la brigade avec facilité. Les détails y sont présents sans pour autant alourdir la lecture. Ils servent au contraire à l’introduction de plusieurs sujets d’actualité comme le proxénétisme, l’intelligence artificielle, les secrets de famille, la sexualité féminine et la santé mentale.

L’héroïne de ce roman affiche une attitude stricte et parfois des traits d’humour appréciables pour alléger la thématique (perversion) principale. Franche, perfectionniste et volontaire, Nathalie mène son enquête avec détermination et prises de risques, ce qui  rythme ma lecture. Sous ses airs froids et incassables, elle semble pourtant cacher un lourd secret et transmet au lecteur une certaine sensibilité empathique.
Le personnage colle avec le service spécial dans lequel elle officie. A la fois ouverte d’esprit et professionnelle, Nathalie, secondée par son équipe, n’est pas au bout de ses surprises.

Peut-on faire confiance à sa mémoire ? Comment se protéger de l’impenssable voire de l’impardonnable ? Nous avons tous cette petite voix dans notre tête qui nous incite à faire des choix. Nous avons tous une idée des dommages que laissent les traumatismes dans notre cerveau. Ce roman peut servir d’expérience fictionnelle (et toutefois réalisable) pour introduire une réflexion sur les résultats d’une introspection profonde.
Il faudra à Nathalie le courage de se plonger dans les méandres de ses souvenirs où se cache une plaie béante… Comme un noyau dur sous une coque lisse, une sensation d’illusion parfaite.

Si tu entres, plus rien ne sera comme avant.

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Merci Eve pour ces délicieuses petites douceurs ❤


Le travail mené par ces femmes et ces hommes pour lutter contre le proxénétisme est énorme et une mission de longue haleine, comme peut en témoigner ce roman. Des faits percutants et violents ont lieu tous les jours et impactent plus ou moins ceux qui y sont confrontés et qui tentent d’y faire la lumière. Mais comment se comporter quand nous sommes nous-mêmes au cœur de l’enquête ? Peut-on encore se faire confiance ? Quand la peur et le doute s’immiscent dans nos failles, comment garder son impartialité et sa contenance ?

La tension sera votre plus fidèle alliée lors de votre lecture ! Les actions et les risques sont nombreux et plus d’une fois j’ai eu peur que Nathalie ne s’en sorte pas vivante. Le précieux sésame qu’est la délivrance ne nous est livrée qu’à la toute fin de ce roman et est encore plus choquante que tout ce que nous avons traversé pendant près de 350 pages ! Vicieuse, incisive et torturée, cette lecture donne des sueurs froides dès les premières pages. Sa couverture forte et ses finitions bien exécutées contribuent au tourbillon d’émotions dans lequel nous sommes piégés. Nous achevons notre course aussi brutalement que nous la débutons. Comment ne pas avoir le souffle coupé ?

Le mot de Christophe
Bonjour,
« Lésions intimes » est mon 3ème roman, mais mon premier thriller. Je n’ai pas d’univers littéraire fixe. Je passe du fantastique, au policier, à la science-fiction sans me poser de questions.
L’essentiel c’est l’histoire.
Leurs points communs : emmener le lecteur dans une aventure visuelle et sensorielle, aborder des thèmes importants sans être moralisateur, montrer certains reflets de notre société, m’amuser au travers de mes personnages et des situations…
Avec ce thriller, nous allons suivre Nathalie Lesage, capitaine d’une brigade spéciale qui va devoir naviguer dans un milieu pervers. Même si les sujets paraissent racoleurs, j’ai essayé de ne jamais tomber dans le voyeurisme ou le trash. Ce n’était pas le but. Certains thèmes se suffisaient à eux-mêmes.
Quand j’écris un roman, et plus particulièrement un policier, il est très important que le cadre soit réaliste pour que la fiction s’appuie dessus et prenne vie. De longues recherches, repérages et échanges avec des spécialistes ont été nécessaires pour construire cette aventure.
J’espère que vous prendrez plaisir à lire ce roman, que vous entrerez dans mon univers littéraire. Si vous avez aimé, je vous donne rendez-vous pour une nouvelle enquête avec la même héroïne, dans une ville différente, sur d’autres thématiques…
Très bonne lecture à toutes et tous.
Merci à Alexandra pour ce bel espace de liberté littéraire.
Christophe

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ?
Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Merci à l’auteur, Christophe Royer, pour cette proposition osée et finement menée. Je remercie également Joël Maïssa, éditeur chez Taurana Éditions, pour ce service de presse et de nous dénicher des romans de plus en plus complexes à dévorer.

L’amour tragique

Je lis des auto éditésLibrinova! SPTout s’écroule, chick-lit de l’autrice Anaïs Raphaël, 195 pages officielles, publié via l’agence d’auto-édition Librinova fin août 2019. Son roman est disponible sur la plateforme et également via Amazon, en version kindle au prix de 1.99€ et en version brochée au prix de 12.90€. L’autrice est présente sur Facebook ! L’autrice tient également un blog.

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Résumé de la chute : Estelle est heureuse. Elle a réussi à décrocher son diplôme de professeur des écoles et doit prochainement prendre ses fonctions dans une école maternelle à Toulouse.
Son fiancé, Bastien la demande en mariage et quelques mois après la cérémonie, elle donne naissance à une magnifique petite fille prénommée Jade.
Ils sont entourés de leurs parents et de leurs meilleurs amis, Fanny et Jules. Tout semble leur sourire. Mais voilà, la vie est capricieuse. Il suffit parfois d’une seconde pour que tout s’écroule.

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Estelle quitte la chambre sans bruit, le cœur et l’esprit en ébullition. Comment va-t-elle se sortir de cet imbroglio ?

Et bien je n’ai pas vraiment compris comment justement. J’émets un avis mitigé sur ma lecture car je trouve que les thèmes abordés sont forts et très intéressants. Cependant, je n’ai pas retrouvé les émotions qui s’en dégagent. Je trouve que tous les sujets abordés s’imposent au lecteur sans explication logique. Cela est accentué du fait d’un roman écrit à la troisième personne du singulier, qui apporte une distance d’avec les sentiments qui se jouent pour chacun des personnages.

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Un roman dont le sens m’échappe…

Malgré une couverture très colorée qui a du peps et qui m’a donné envie d’ouvrir le livre, et un résumé qui me promettait une intrigue bien ficelée et surprenante, je n’ai malheureusement pas retrouvé cette promesse lors de ma lecture. L’autrice m’a livré son roman dont les thèmes sont très profonds (l’abord du deuil, de la complexité des sentiments, de la reconstruction identitaire, de l’ambivalence amour-amitié, la maladie mentale, la perte d’un être cher…) seulement j’ai trouvé cette histoire plate et mécanique. Les phrases sont fluides et courtes, les gestes et réactions des personnages impulsifs, la plume non détaillée, non précise ; les dialogues nombreux et trop scolaires. Je n’ai pas trouvé de sens à donner à une intrigue dont il manque selon moi, un lien et un liant. Je n’ai pas su trouver une cohérence et un message sous-jacent, ce qui me déroute.

Mon avis reste donc mitigé tirant vers une incompréhension, un manque pour me faire adhérer totalement à l’histoire. J’ai relevé deux incohérences qui renforcent ma position et m’ont quelque peu désarçonnée. Depuis le début, Estelle, la protagoniste principale, traverse pas mal de turbulences dans sa vie et enchaîne (trop rapidement à mon goût) des épisodes dramatiques qui l’ont affaiblie au point de la faire tomber en dépression. Cependant, quelques pages plus loin, elle se révèle être une battante de longue date, ce qui n’est selon moi, pas une de ses caractéristiques au regard de ses difficultés à rester forte. Je dois avouer que son attitude m’a quelque peu agacée. Plus précisément, son indécision maladive qui rythme l’histoire en une boucle infernale dont je n’ai pas trouvé la sortie.
De plus, elle a toujours été distante d’avec sa mère, or une complicité ancienne voit le jour d’un coup. L’évolution de leur relation est pour moi trop brutale et n’a pas le temps de se construire.
Je remarque que l’ensemble des personnages sont malmenés par l’autrice du début à la fin de ce roman. J’ai donc du mal à percevoir la vraie valeur des évènements positifs qui leur arrivent. Peut-être que cela est voulu ?

Cependant, je tiens à soulever que chacun de ces sujets trouvent un début et une chute, aucun n’est laissé à l’abandon, ce que j’apprécie. De plus, les faits relatés, tragiques ou non, sont très proches de la réalité, ce qui peut rapprocher le lecteur de son propre vécu  et donc offrir une meilleur authenticité au récit.

Ce roman se lit très vite, ce qui en fait sa force principale. De plus, je ne peux nier le nombre impressionnant de rebondissements et d’actions. Malgré mon insatiabilité, j’avais envie de connaître le dénouement de cette histoire rocambolesque. Je reste quand même sur ma fin ne trouvant pas le sens final et l’impulsion voulue à ce roman. Si l’on cherche plus en profondeur, il manque selon moi une consistance, de la matière à analyser. Son ambiance ne nous donne pas à en savoir davantage, ce que je trouve regrettable. Sa fin reste inattendue mais pour moi, peu crédible.

Le mot d’Anaïs
C’est par pure malice, que j’ai opté pour une couverture fraîche, qui contraste avec l’histoire. Comme je suis joueuse, j’ai décidé de prendre des risques dans ce premier roman, pour surprendre et marquer les esprits.
Est-ce que cela a fonctionné ?
C’est à vous mes chers lecteurs et lectrices, de décider ! Merci à ceux qui auront la curiosité de le découvrir !!
Rendez vous bientôt pour le prochain !

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Avez-vous vécu des évènements dont vous avez du mal à vous relever ?

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Je remercie Anaïs pour sa proposition de SP et l’envoi de son ouvrage. Malgré mon avis mitigé, je vous souhaite une belle aventure.

Question d’héritage !

Je lis des auto éditésEditions DG patte de velours! SPLes gardiens du Sceau – Tome 1, thriller historique de l’autrice Dominique Guenin, 465 pages officielles, auto-publié en juin 2019. Son roman est disponible en versions brochée et électronique (Kindle) sur le site d’Amazon mais également sur son site web. Je vous conseille vivement de vous y rendre  pour vous tenir informés de son actualité.

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Le secret des gardiens : Sommes-nous prêts à entendre l’Absolue Vérité ?

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Avant de commencer ma lecture, mes échanges amicaux avec l’autrice m’ont quelques peu intrigués. Alors, lorsqu’elle m’a demandé si j’étais certaine de vouloir partir à l’aventure et surtout à la recherche de la Vérité Absolue, j’ai tout de suite été attirée par l’idée de relever ce défi.

Très vite, j’ai remarqué que le côté historique prend le dessus sur la partie thriller. De ce fait, je peux comprendre que pour des novices en la matière comme moi, ce thriller historique soit trop riche en termes d’apports et de descriptions trop pointues voire complexes. Cependant, je me suis sentie embarquée dans cette histoire avec une certaine curiosité se nourrissant justement de ces précisions. J’en apprécie le soin que l’autrice apporte dans la transcription de ses connaissances. Cela me permet de m’immerger totalement dans ce récit que je trouve tout de même passionnant dans la manière dont il interroge notre acceptation et notre relation aux savoirs.
Tout le monde n’est pas prêt à entendre ou accepter certaines choses et c’est ce que ce roman pointe du doigt.

La détermination de Richard, le scientifique passionné, la solidarité de Rudy, son meilleur ami, nous laisse à penser qu’il existe encore une forme de trou noir au niveau de nos connaissances surtout quant il s’agit d’apporter des précisions sur des vies antérieures.
Pour coller au thème mystérieux des gardiens du sceau, les personnages mis en scène sont valorisés je trouve, par leurs personnalités parfois ésotériques et la diversité des lieux dans lesquels ils évoluent. Ainsi, chacun est complémentaire en terme de comportement mais également en terme de discipline dans laquelle il excelle. Je tire mon chapeau à Dominique pour la qualité extraordinaire des recherches menées en arrière-plan. Et ce qu’il y a de bien dans les personnes passionnées c’est qu’elles peuvent vous parler de la pluie et du beau temps de manière à ce que vous entriez totalement dans le récit.Ce fut le cas pour moi même si je l’avoue, certains passages ont été difficiles à comprendre.

On pourrait alors se sentir en décalage par rapport au niveau des connaissances mises en scènes. Cependant, il n’en ai rien. J’apprécie que le lecteur puisse être complice de la course poursuite qui se trame derrière les protagonistes principaux. Cette course à la vérité permet de soulever de nombreuses interrogations quant aux capacités de nos ancêtres et mêle une tendance (ou une croyance) que je qualifierai de religieuse tant les légendes qui nous sont contées révèlent des indices surprenants. Cette richesse humaine et planétaire sont largement exploitées dans ce roman.

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Petite pause miam avec une soupe faite maison à la courgette et lait de coco, histoire de marier au mieux les saveurs de nos origines…

Je remarque la présence de nombreux symboles comme la profondeur des eaux ou de la terre qui pourraient nous faire penser à un tunnel à parcourir vers notre inconscient.

La passion dans ce roman se traduit également, outre la recherche, par la passion à travers l’amitié et l’amour. J’aime beaucoup la subtilité des sentiments qu’éprouve Richard envers Candice. Ce n’est ni une manière brutale qui pourrait être lourde ni une amourette d’adolescent . Au contraire nous sommes confrontés à des sentiments dont le danger est le lien tout comme la recherche de la vérité en est le fil conducteur de ce roman. Soit, un amour passionné pour les découvertes historiques et un amour délicat d’humain à humain.

Le seul bémol que je pourrai y trouver est le rythme au niveau des actions et des courses poursuites qui parfois manquent un peu de dynamisme. Malgré tout, il y a énormément de rebondissements dans ce roman qui tiennent le lecteur en haleine du début à la fin. Nous voguons de découvertes en découvertes sans  indices véritables sur les intentions finales de chacun. Il y a un véritable enjeu de temporalité au niveau de ce récit qui nous pousse à découvrir avant les personnages, le fin mot de l’histoire. Entre rivalité, harcèlement, enquête et découvertes surprenantes, j’ai beaucoup aimé cette course contre le temps qui nous signifie aussi l’empressement dans lequel nous sommes plongés au quotidien. Affirmer ses doutes, confirmer ses soupçons, proposer ou suggérer des théories contradictoires avec l’Histoire, s’avère très dangereux et Richard et son entourage en savoureront tout du long, les risques.

Je reste déconcertée par la fin de ce roman. Je ne sais pas encore déterminer si je suis prête u non à connaître cette vérité.

Je pense que ce livre n’est pas à la portée de tout le monde tant son contenu est dense. Cependant ne pas commencer cette lecture serait une grossière erreur tant il est riche en termes de questionnements quant à notre passé, notre présent et notre futur. J’apprécie la notion de transmission à la fois à travers cette vérité absolue et les transmissions entre les aînés et les nouveaux chercheurs qui questionnent nos limites.

Ce livre, je l’espère, vous fera vous perdre toute notion de temporalité ! Le mot de Dominique résume tout à fait cette chronique !

Tout peut être différent… Tout a peut-être été différent…

Le mot de Dominique
Pourquoi ce livre ? Parce que je pense qu’il interroge sur l’avenir de l’Homme en explorant un passé énigmatique qui pourrait être différent de celui qu’on croit. Parce qu’il relativise la place de l’Humain dans l’immense Histoire de la Terre et questionne sur sa relation avec la Nature.
La Science nous réserve toujours des surprises et se construit au gré des nouvelles découvertes. Qui sait si, dans un futur proche ou lointain, de nouveaux indices encore bien cachés, ne nous révéleront pas des vérités que nous ne pouvons même pas imaginer aujourd’hui…

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Êtes-vous prêts ?

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Je remercie chaleureusement Dominique pour m’avoir associée à sa démarche caritative à laquelle elle est sensible. Merci également de me donner l’opportunité de parfaire mes connaissances quant à une part de nos origines et de questionner notre capacité à accepter.

Politiquement correct ?

Je lis des auto éditéslogo-d! SP The Prison Experiment II, thriller psychologique de l’auteur Eric Costa, 573 pages officielles, auto-publié en juin 2019. Son roman est disponible en versions brochée et électronique (Kindle) sur le site d’Amazon. Je vous conseille vivement de vous rendre sur le site de l’auteur pour vous tenir informé de son actualité. C’est par ici.

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Rapport J-3 : nous sommes toujours dans un face à face avec le vide. Une composante renforce davantage ce thriller psychologique : le politiquement correct. Pendant que certains luttent pour leur survie en enfer, d’autres sont contraints de faire un choix : dire la vérité et rien que la vérité ou se rallier au complot du secret. Il est l’heure de faire un choix. Laisserez-vous gagner vos démons les plus tenaces ou oserez-vous lâcher prise ?

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Une question avant de vous livrer mon ressenti : où sont les 300 pages manquantes ? Je veux dire, ma lecture a défilé à toute vitesse, moi qui avait tellement hâte de découvrir ce deuxième tome, j’ai couru dans la boue, les ronces, les bois. J’ai avancé dans le noir, sous la pluie, sous une chaleur étouffante ; pour me retrouver toujours coincée dans cette prison ? Bon, je vous rassure, j’ai adoré ce deuxième tome et ne reste pas totalement sur ma faim…

Nous avons une fâcheuse crédibilité à croire en une forme de neutralité des articles de presse que nous lisons au petit-déjeuner. Quoi qu’il en soit, voici un livre qui semble contrebalancer l’information cachée aux premières loges dans notre liste de priorités.

Quand les caméras s’éteignent, l’Oeuvre prend vie. Est-ce une sorte de télé-réalité qui nécessite de vous connecter aux réseaux sociaux ? Peut-être bien. A la seule différence que dans cette prison, nous y sommes scellés pour plus d’une saison, plus qu’un été sous un soleil artificiel, sans air pur. Au risque d’en décevoir plus d’un, nous ne sommes pas dans Koh-Lanta, même si le verbe survivre pourrait se porter garant d’un cadre commun, certes un peu faible malgré tout. L’air reste irrespirable, la peur omniprésente et omnisciente, la mort, une vieille amie. Un système de débrouille aussi infecte en dehors qu’en dedans est entretenu au milieu de ce dédale organisé et vénéneux.

Ce qu’il y a de bien dans cette énigme c’est qu’il nous faudra un troisième tome pour la résoudre. L’auteur nous embarque une fois de plus à travers les immenses salles, où les relations sont mortelles et crues, l’ambiance lourde. Malgré cette immensité, l’auteur nous fait très bien ressentir la sensation de claustrophobie que ses habitants développent.

L’argent, un des point majeur et sensible dans ce roman, nous tient en otage mais ne peut se troquer aussi bien que la vie et la souffrance. Ce que l’on pense être un panseur de plaie s’avère en réalité un moyen de pression pour garder le silence sur ses traumatismes. L’ordre moral n’existe plus, il nous faut composer avec sa propre forme de dignité et de respect, en bravant les interdits et les normes.

Croyez-vous que l’on puisse tout faire, si une autorité nous en donne l’ordre ? Comment savoir ? Comment connaître les conséquences de faits qui n’ont encore jamais eu lieu ?

Nous avons affaire à d’autres types de changements de mentalités. Les hommes et Elena, seule femme dans l’Oeuvre, sont à nouveau enfermés dans ce gouffre tordu qui ne semble avoir de sortie. J’aime que son caractère s’affirme. Aucun autre choix que de réfléchir par soi-même. J’aime ainsi le parallèle qui se fait avec d’un côté ces hommes et cette femme étant livrés à eux-mêmes et ceux respirant à l’extérieur qui ne sont plus maître de leur destin et esclaves de leurs ombres. Comment être sûr dans les deux cas, de ses valeurs, ses priorités, sa confiance en soi et en les autres ? Comment rester lucide ?

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Pas qu’une vulgaire soupe, une raison de troquer un peu plus sa liberté et ajouter un jour de plus à son calendrier funeste…

Les chapitres se succèdent à un rythme enivrant qui nous tient en haleine du début à la fin. Plusieurs fois, j’ai prié pour rester en vie ! Entre mutisme, désocialisation, haine, privation de liberté et enfermement, l’issue s’avère périlleuse.

Au sein de ce thriller psychologique se glisse une réflexion philosophique sur la question de la liberté de l’Homme, ses limites et ses dérives. Y a-t-il encore de l’espoir ou ne vivons-nous pas déjà dans un champ d’illusions ?

L’émotion est palpable et se déploie en fil d’Ariane. La peur nous tient entre ses griffes et le soupçon de politique vient nous achever.

Le mot d’Eric
« Le cœur de la jeune femme n’a jamais cogné aussi fort qu’en ce moment. Lorsqu’elle sort de l’anfractuosité, la lumière extérieure l’aveugle durant quelques secondes. Puis elle s’habitue à nouveau à elle, et, levant la tête, scrute les collines qui se déploient à l’infini. Le soleil réchauffe sa peau. Quelques silhouettes indistinctes, occupées à sonder le terrain, se détachent par petits groupes derrière les buissons. Pour l’instant, tout n’est que lumière et chaleur. Pas un souffle ne trouble le silence des collines. Bientôt, pourtant, une effroyable tempête grondera. »
– Extrait –

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

 Survivre ?

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Merci Eric de nous faire réfléchir autant et de nous offrir de fortes émotions ! Vivement le tome 3 !

Pardonner, entreprendre, accueillir

le lys bleu éditions.png! SPLa légende de la Gardienne : l’œil de l’univers, Tome 1, fantastique/développement personnel de l’auteur Frédéric Angelucci, 260 pages officielles, publié par Le Lys Bleu Editions en février 2019. Son roman est disponible  également sur Amazon et la Fnac en version kindle et en version brochée au prix de 5.99€ et de 18.20€. Mais aussi à la librairie la Commanderie sur Liège et dans votre librairie préférée.

L’auteur donne souvent des conférences et est présent sur Facebook ! Pour suivre son activité de développement personnel, je vous recommande d’aller voir son site internet : Libérer mon potentiel.

Je suis heureuse d’avoir fait la connaissance de l’auteur en sirotant un délicieux café à la librairie : La commanderie sur Liège (que je vous conseille au passage pour la gentillesse de son patron mais également pour le large choix d’ouvrages qu’il propose).

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La quête de votre vie : Deux amis d’enfance voient leur vie changer à la suite de l’accident mortel de leurs filles respectives. Jethro décide de pardonner et de travailler sur lui-même, Aaron choisit une autre voie, celle de la haine et de la vengeance. Tous deux vont faire la découverte de leur part d’ombre et de lumière. Dans cette quête de pardon, Jethro va découvrir qu’il est le descendant de la Gardienne du Monde la seule à pouvoir repousser le terrible Gelyn, Maître du monde des ombres. De manière surprenante, Jethro va endosser le rôle qui revenait à sa fille et ainsi protéger le monde en tant que Gardien. Accompagné d’amis fidèles et valeureux, il poursuivra sa quête de protection du Monde. Il rencontrera des amis venus d’un univers parallèle après la rencontre avec son mentor : Almwa. Beaucoup de conflits et de retournements de situations vont accompagner les amis d’enfance. Jusqu’au moment où une gardienne va naître et reprendre le pouvoir de l’œil de l’Univers : l’amulette appelée Mentaliste.

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Avez-vous déjà ressenti une colère que vous ne comprenez pas ? Lu un livre de développement personnel sans en saisir l’essentiel ? Ressenti de la culpabilité à ne pas réussir à appliquer tel ou tel outil ? Moi oui. On essaie de se mettre à la page, d’être dans le moment présent, sans vraiment y parvenir. Pourquoi ? Peut-être n’était-ce pas le bon moment, pas le bon mot pour nourrir notre potentiel ou tout simplement parce-qu’on se pose trop de questions au lieu de se concentrer sur notre vécu ? Quoi qu’il en soit, il semble très difficile de trouver la méthode qui nous correspond et nous fait évoluer, comprendre, grandir. Je remercie ma curiosité de m’avoir permis de lire le premier tome de la trilogie de Frédéric. Car ce livre est avant tout un partage, un cadeau qu’il offre à notre inconscient.

Et là, vous vous dites : mais qu’est-ce qu’elle a fumé ?

Je vous dirai que j’ai implémenté. Ce livre mêle deux concepts que nous croyons opposés : l’imaginaire et le développement personnel. Libre à vous d’y prendre ce que vous désirez, car c’est aussi ça, La Légende de la Gardienne : permettre à chacun de puiser ce qui l’intéresse, ce qui lui parle pour aller plus loin dans sa réflexion personnelle. L’auteur nous offre une vision romancée du sens que l’on souhaite donner à notre vie et notre devenir. Il y aborde avec justesse des thèmes aux fortes complexités comme l’amour de soi, la honte, la confiance en soi, le pardon et surtout la peur et la colère. Deux visions de ce que l’homme peut ressentir face à un deuil, deux réactions qui nous entraînent dans des dérives.

Ce roman commence par un choc brutal. Une entrée fracassante dans un monde inconnu qui découle sur un tourbillon de questionnements. Comment avoir accès à sa nature profonde ? Je trouve que ce livre est bouleversant et intimidant dans son approche d’avec des notions de développement personnel et de bien-être. Bouleversant car il peut faire ressurgir des souvenirs enfouis profondément en nous. Grâce au fantastique, notre imaginaire nous fait voyager à travers plusieurs strates de notre personnalité et nous permet parfois, d’accepter nos ressentis ou du moins de mieux les comprendre. Ce roman nous illustre donc la quête de devenir soi, cette lente ascension, ce parcours tantôt difficile, tantôt fluide. Même si l’on peut s’interroger sur le public visé, je trouve que la générosité de l’écriture et sa simplicité font de ce roman, un ouvrage accessible tant aux enfants qu’aux adultes.

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Prendre le temps de… Ne plus avoir peur de… Savourer de délicieux roulés à la cannelle sans aller en Suède…

Très vite, au fil de notre lecture,  nous sommes pris dans un dilemme. Rester positif ou sombrer. Deux portes que les protagonistes enfoncent. Encore une fois il s’agit d’un choix personnel. Ce que j’ai particulièrement apprécié est que l’auteur nous permet de visualiser deux réactions différentes (une positive et l’autre négative) face à la perte d’un être cher et la souffrance qu’elle transmet au corps.

Les actions jonchent ce récit à un rythme rapide, nous permettant de découvrir trois clés, trois outils pertinents sur la quête de devenir soi. La visualisation des lieux tirée de l’imaginaire, nous permet aisément de passer de chapitre en chapitre sans interrogation quant au réalisme des choses évoquées. Car si ce récit est tiré de l’imaginaire, il en n’est rien quant aux véritables outils qu’apportent ce roman. Je fais le choix de ne pas vous en révéler la nature, pour vous permettre un meilleur cheminement personnel. On ne connaît jamais l’issue d’une action dans ce livre, le dénouement d’une aventure, que nous pouvons mettre en lien avec la fluctuation de nos ressentis, de nos doutes et de notre peur de l’échec.

Il vous faut vous réconcilier avec l’amour de vous et accueillir ce qui donne du pouvoir aux cadavres : la peur. Vous êtes un cosmos à vous tout seuls !

Le style de l’auteur est donc sans superflu, sans discours incohérent. Les transformations et évolutions des personnages peuvent être perçues comme trop rapides ou pas assez creusées, mais je garde à l’esprit qu’il mentionne avant tout des clés ayant la volonté de nous aider à traverser différentes étapes de notre vie. Y prendre part ou non, nous regarde. Selon moi, ce livre me permet de mieux saisir des notions parfois trop abstraites relatives au domaine de l’épanouissement personnel. Son angle d’attaque par le roman, marque pour l’auteur une version presque inédite d’un nouveau genre de livre sur un thème vu et revu. J’aime qu’il y aborde une possibilité de changement, de prise de conscience de ce que l’on ressent au plus profond de nous.

Si après cette lecture, vous ne vous posez pas de question ou ne comprenez rien à ma chronique, participez à une conférence que donne l’auteur en province de Liège et posez-lui toutes les questions qui vous passent par la tête. Personnellement, je cerne mieux certains points après ma participation à deux d’entre elles.

Le mot de Frédéric
Tout d’abord je tiens à remercier Alexandra de m’avoir fait confiance en lisant mon premier roman.
Ce roman comportera 3 tomes avec 9 clés de confiance en soi. 3 dans chaque tome. Ce n’est donc pas un simple livre mais aussi un apport vers ce qui nous fait vibrer à l’intérieur de nous-même. Il s’adresse aussi bien à nos ados qu’aux adultes qui se questionnent sur notre monde intérieur.
Perdre un être cher, se distancer d’un ami et se faire ensorceler par une beauté farouche sont autant d’épreuves qui vous mène à votre mission de vie. La vie est ainsi faite, les difficultés sont des apprentissages sur qui nous sommes vraiment.
Jethro l’apprend rapidement et libère son potentiel intérieur pour sauver le monde.
Des bisous, vivez une merveilleuse lecture.
Frédéric

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

 Prêts à commencer votre quête ?

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Un immense merci à Frédéric pour ses conseils, son énergie, sa simplicité et son envie de partager avec nous, ce qui fait de lui un homme actif et bienveillant.