Émilie VARRIER sur le grill !

Que ce soit d’un point de vue personnel, dans mon métier ou dans mes passions, je fais ce qui me rend heureuse !

Ah oui ?
Voyons voir ça…

Comme un échos au livre de Françoise HÉRITIER, « Le sel de la vie »

Profil Emilie

C’est moi ! Mon site web juste ici.

 

Alexandra : Bonjour Émilie ! Rentrons dans le vif du sujet. Je suis sûre que les lecteurs ont envie d’en savoir plus sur vous. Pouvez-vous vous décrire en quelques phrases en évoquant votre pire défaut et votre meilleure qualité ?

Émilie : Ça commence fort ! Bonjour tout le monde. 🙂

J’ai trente ans et je vis ma vie comme une aventure. Chaque jour, je fais de mon mieux pour vivre de la douceur et de la joie. Je savoure le bonheur à chaque instant et je le partage autour de moi. Originaire du nord de la France, j’ai décidé de tout quitter et de changer pour une vie meilleure. Que ce soit d’un point de vue personnel, dans mon métier ou dans mes passions, je fais ce qui me rend heureuse !

J’aime la lecture, les sourires ainsi que le partage. C’est donc naturellement que j’écris des romans optimistes, pour lesquelles je m’inspire de mon cheminement personnel, de mes proches et de mes songes. Je réfléchis à mon vécu et j’espère transmettre ce que je retire de mes expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

J’adore écrire, mais pas seulement. On dit de moi que je suis simple et positive, et qu’il en faut peu pour me combler ! Et c’est tant mieux. 😉 J’ai un tas de hobbies pour ça et qui améliorent ma créativité et mon esprit positif. J’aime les voyages, la marche, la navigation en voilier, les produits naturels et sains ainsi que le sport, la musique et la danse… et le dépassement de soi. Ce que je préfère, c’est la lecture, les apéros entre amis, les séries, les surprises, les heures passées au téléphone avec les copines et le thé !

Bref, toutes ces petites choses qui me donnent le sourire et me permettent de le partager avec mon entourage.

Maintenant, la question fatidique… Mon pire défaut est aussi ma meilleure qualité : je suis sensible. Je prends tout à cœur, ce qui m’arrive, ce que je vis et ce que l’on me dit. Mais cela fait de moi une personne douce et à l’écoute, des autres et de moi-même. Je perçois les émotions et les sentiments qui gravitent autour de moi et m’impactent, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire.

Alexandra : J’ai souvent entendu que les auteurs sont des êtres « à part ». Partagez-vous ce point de vue ? A ce propos, avez-vous des manies ou un rituel spécial ?

Émilie : Je ne sais pas si en tant qu’auteur nous sommes « à part ». Lorsque nous nous investissons dans une passion, nous entrons dans une communauté. Et celle qui regroupe les auteurs est autant « à part » que ceux qui font du triathlon où du maquettisme. ^^

Mais il est vrai que notre imagination fait de nous des individus différents. Nous observons le monde d’un autre œil. Et nous avons le pouvoir de créer un univers, le nôtre, parallèle à celui dans lequel nous gravitons, et sur lequel nous avons le pouvoir de tout changer ! C’est grisant.

Pour ce qui est des manies, j’en ai des tas ! Mais la plus flagrante c’est que je joue avec mes cheveux, particulièrement lorsque j’effectue une tâche qui me demande de la réflexion. Cela devient compliqué lorsque j’écris mes romans car j’ai à la fois l’envie furieuse de faire des nœuds et des tresses, tout en ayant besoin de mes mains pour taper sur mon clavier ! Je passe donc de l’un à l’autre avec frénésie. Ce manège amuse les personnes qui m’observent et cela me fait rire.

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Je vous prépare un deuxième roman…

 

Émilie VARRIER, Romancière, a écrit – Un binôme idéal –, une bulle de douceur…

Alexandra : Pouvez-nous nous parler un peu de votre livre sans trop en dévoiler ?

Émilie : Je n’en dévoilerais pas trop, promis ! Mon premier livre est une romance optimiste, il s’intitule « Un binôme idéal ». C’est l’histoire d’une rencontre entre deux trentenaires. Mike est un bel homme, charmeur et à l’écoute. Cathy est sensible – tien tien… 😉 – et doute beaucoup. Elle a dû mal à se lâcher et à faire confiance, elle se protège pour éviter de souffrir.

Dans cette histoire d’amour, je parle aussi des relations entre collègues de travail et d’amitié. L’univers que j’ai créé est serein, tranquille, malgré les tourments internes de la jeune femme qui se questionne beaucoup (trop), comme nombre d’entre nous !

Alexandra : En quoi votre roman se démarque-t-il des autres qui se veulent être dans le même esprit ?

Émilie : « Un binôme idéal » est à la fois une jolie romance et un roman optimiste. Les lectrices (et lecteurs occasionnels) de New Romance, de Romance Feel-good… apprécieront le côté romantique. Les personnages sont beaux et séducteurs. Mais pas seulement. Le côté optimiste apporte un côté franchement positif. Je raconte leur histoire d’un point de vue chaleureux et doux. Je les protège d’un cocon afin qu’il ne leur arrive rien de grave. C’est mon côté idyllique que je contrebalance de détails réalistes. J’aime à penser que Mike et Cathy auraient pu exister et se rencontrer. Leurs doutes, leurs peurs et leurs sentiments sont réalistes et ressentis par nombre d’entre nous. Leur relation se construit comme elle aurait pu l’être dans la « vraie » vie. Bien sûr, j’enjolive les événements afin qu’ils soient embellis dans l’imaginaire du lecteur. C’est aussi ça l’utilité d’une fiction.

Bref, ce qui démarque ce roman des autres se résume à quelques mots : rêver et y croire.

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Qu’il est joli !

 

Alexandra : Vous définissez votre roman comme un roman optimiste. Pouvez-vous nous expliquer en quoi il se définit comme tel et nous donner votre conception de l’optimisme ?

Émilie : Comme son nom l’indique, « Un binôme idéal » parle de la relation entre deux individus qui, si elle existait, serait parfaite pour nous contenter et nous rendre heureux.

Cette romance est optimiste car elle pousse à avoir confiance en l’avenir. Dans ce récit, le monde est décrit comme le meilleur possible. J’ai tendance à voir les belles choses de la vie et j’ai retranscrit cette vision.

Le lecteur termine cette romance avec un sentiment de confiance en l’amour, en l’amitié et en la vie. Mais pas seulement. Tout au long de la lecture, il ressent cette attitude positive grâce aux personnages, à leur vie et à leurs réactions. Il envisage l’avenir avec le sourire. Il ressort optimiste et prêt à affronter ses propres difficultés !

Profil Emilie avec fleur

J’adore les fleurs.

Alexandra : D’où vous est venue l’idée de ce roman et à qui le conseillez-vous ?

Émilie : L’idée de départ me vient d’un rêve, un songe plus précisément. C’est toujours de là que me vient mon inspiration. Vous savez ? Ces instants où vous vous échappez de la réalité et vous vous dites « et si… ». Et si je rencontrais un homme charmant, qui me séduise tout en étant à l’écoute, patient et gentil ? J’aimerais être courtisée « à l’ancienne », avec des marques d’attention qui montre que la relation qui en découlera sera basée sur la confiance et la simplicité. L’homme devra être respectueux et compréhensif, afin de former un couple idéal. Et puis je rêve que l’on m’offre des fleurs, de celles que l’on ne trouve pas partout… des roses anciennes, dans les tons pastel.

« Un binôme idéal » est à destination des femmes qui souhaitent s’accorder une pause dans leur vie. Qu’elles soient heureuses ou non en amour, c’est une bulle de bonheur, un instant d’espoir qui vous aide à croire que tout est possible et que le bonheur est à portée de main.

Pour les hommes, c’est un bon moyen de découvrir le point de vue féminin : les doutes, les peurs, le manque de confiance, les hauts et les bas qui nous empêchent parfois de profiter de l’instant tel qu’il est. Mais aussi de recueillir quelques techniques pour séduire les femmes comme Cathy !

Écrire, relire, écrire, relire… enfin, s’autopublier

Alexandra : Vous remercier vos bêtas lecteurs à la fin de votre ouvrage. Quel rôle ont-ils joué pour vous ?

Émilie : Les bêtas-lecteurs sont essentiels, surtout lorsque l’on publie notre premier roman en autoédition. Mes premières lectrices ont découvert mon histoire sur Scribay. Elles m’ont aidée en me donnant confiance en moi. C’est là que j’ai pris conscience de l’impact positif et de la frénésie de lecture que mes mots ont sur les lectrices qui aiment ce genre.

Lorsque j’ai décidé de m’autopublier, j’ai ajouté des passages afin de renforcer mon message. Puis j’ai envoyé mon manuscrit à des bêtas-lectrices. Celles-ci m’ont aidé à approfondir mes personnages. Grâce à elles, Cathy et Mike sont encore plus réalistes et touchants. Enfin, elles m’ont permis de prendre du recul sur mon livre et de mettre le doigt sur des faiblesses que je n’avais pas vues ou que je ne préférais pas travailler. Je me suis remise en question et j’ai grandi en tant que romancière.

Alexandra : Qu’avez-vous voulu transmettre comme messages à vos lecteurs, avec ce premier roman ?

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Bannière de blog réalisée par ©Émilie VARRIER

Émilie : Les relations amoureuses sont au centre de toutes nos attentions. L’amour influence nos décisions. Que l’on recherche le partenaire idéal, que l’on souhaite améliorer notre relation, où que l’on soit heureux en amour, il est toujours question se soi, de l’autre, de séduction, de bonheur au quotidien et d’espoir.

J’ai eu envie d’écrire pour donner vie à une relation comme il serait beau d’en vivre. J’aimerais que ce rêve soit accessible aux autres et les inspire. Certains mots sont des déclencheurs pour faire de sa vie un rêve. Je voudrais que la joie, simple et naturelle d’aimer et de croire en l’amour atteigne le cœur des lecteurs. Alors si mes mots peuvent aider, j’en serais heureuse.

L’histoire de Cathy et Mike est l’occasion de passer un moment agréable. Elle peut aussi donner l’impulsion nécessaire à se lever et changer les choses afin de profiter de la vie et de ses bonheurs. Elle peut aussi aider à prendre des décisions afin de construire une vie dans laquelle nous sommes nous-même et heureux.

Alexandra : Cathy a vécu une rupture violente avec son ex petit-ami. Comment arrive-t-elle à surmonter cette épreuve et à refaire confiance à Mike, l’homme qui lui a tapé dans l’œil et qui n’est rien d’autre que le frère de son patron ? Vous êtes-vous inspiré d’une situation vécue pour écrire ce moment et ces ressentis ?

Émilie : Ha ! Ha ! Non… Je ne suis jamais sortie avec le frère de mon patron ! 😉

Par contre, une rupture est douloureuse et les personnes ayant connu cette peine se reconnaissant entre-elles. C’est pourquoi ce thème est souvent abordé. Sans doute parce que les déceptions amoureuses sont impactantes, surtout pour les décisions à venir. C’est toujours un problème de confiance. Par peur de souffrir, de vivre de nouveau une peine de cœur, nous nous protégeons, au point de rejeter l’amour. On se cache derrière des excuses et une carapace protectrice.

Comme beaucoup d’entre nous, Cathy a vécu une peine de cœur. Cela complique davantage les choses pour Mike. Mais cela force le jeune homme à l’apprivoiser afin qu’elle lui accorde sa confiance, à son rythme et lorsqu’elle est prête. La jeune femme, quant à elle, prend enfin le temps de se poser les bonnes questions. Elle fait face à ses peurs et se remet en question.

Comme je le disais au début, je suis sensible. J’utilise donc mes propres ressentis pour décrire ceux de mes personnages. Je pense qu’en tant que romancière, nous mettons un peu de nous-mêmes dans nos récits, sans que le lecteur sache différencier la fiction du vécu. 😉

Alexandra : Souvent, les secrétaires sont mal vues et perçues comme des blondes écervelées qui passent parfois par la case « canapé-promotion ». Or, Cathy est à l’opposé de ces préjugés. Pourquoi décidez-vous de casser cette image ?

Émilie : Cette image me fait rire ! On ne s’imagine pas la quantité de secrétaires ou d’assistantes sans lesquelles nos vies seraient bien difficiles. Que ce soit dans nos démarches légales, sanitaires ou privées, nous avons constamment une relation d’échange de service avec les secrétaires, assistantes et hôtesses d’accueil.

Sans ces professionnels (même si les « professionnelles » sont plus répandues) nous pourrions difficilement travailler et échanger avec les spécialistes à qui nous faisons appel. Alors imaginer que tout ce petit monde « passe sous le bureau » est à mourir de rire. J’avoue être friand des blagues, que ce soient sur les blondes ou les assistantes personnelles, mais je sais faire la différence entre une boutade et la réalité. C’est pourquoi je ne pensais pas défendre la cause des secrétaires avec mon récit. Mais si c’est le cas, alors tant mieux !

Je n’avais pas cet objectif en tête car je ne pense pas devoir casser cette image. Mais je suis mal placée pour en parler, puisque je suis moi-même assistante. Je vous l’ai dit, j’ai rêvé cette histoire pour qu’elle soit réaliste !

C'est un bouquet comme celui que Mike offre à Cathy

C’est un bouquet comme celui que Mike offre à Cathy. ©Pexels – Image libre de droit

Alexandra : Cathy et Mike semblent former un duo qui résiste à toute épreuve. Pouvez-vous nous expliquer en quoi il forme un « binôme idéal » ?

Émilie : Cathy et Mike sont un binôme comme nous en rêverions. Peu importe les projets qu’ils entreprennent, ils réussissent car à deux, ils sont plus forts. Les deux trentenaires sont complémentaires et s’entraident avec bienveillance. Leur relation est basée sur l’écoute et le partage. C’est sans doute ce que toute relation devrait être, qu’elle soit amoureuse, amicale ou professionnelle. C’est pourquoi ils sont complémentaires dans tous leurs projets, tout en gardant leur autonomie et leur individualité.

Alexandra : Vous avez choisi de vous autoéditer pour publier votre premier roman, comment assurez-vous la promotion de votre livre ? Est-ce un pari risqué ?

Photo avec logo mars 2019

Bannière réalisée par ©Émilie VARRIER pour son site web professionnel, c’est juste ici.

Émilie : L’autopublication, j’y baigne et j’y travaille. J’ai choisi cette option car je n’étais pas du tout tentée par la machine infernale de l’édition par voie traditionnelle. J’ai failli être éditée par une maison d’édition qui devait ouvrir ses portes en 2018, mais elle n’a pas survécu jusque-là.

Pour ce qui de la promotion, je m’appuie principalement sur Facebook, et depuis peu sur Instagram. Les réseaux sociaux me portent et je tente de les utiliser le mieux possible afin de favoriser un échange agréable et positif avec leurs utilisateurs. Le but et de rencontrer les lecteurs, malgré la distante, et d’échanger avec eux, de partager nos ressentis et nos passions. Je m’entends bien avec mes lecteurs, sans doute parce que s’ils ont aimé mon roman, c’est que nous partageons de nombreux points en commun, une même vision du monde et des espoirs identiques.

Pour ce qui est du risque, je n’en prends pas ! Mon livre est disponible, je partage l’information et les lecteurs, qui en entendent parler et sont tentés de le découvrir, se le procurent. La difficulté et qu’ils sachent que mon livre existe ! Alors je distribue l’information et je compte sur les lecteurs pour en faire de même. 😉

Ma famille et mes amis, ainsi que les auteurs avec qui j’échange régulièrement, m’aident dans cette démarche. C’est une belle communauté lorsque nous sommes bien entourés.

Alexandra : Pour satisfaire notre curiosité : quels sont vos projets futurs ?

Émilie : Oh là ! Ça, les projets, j’en ai beaucoup !

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En exclusivité : mon bureau ! 

 

Tout d’abord, me faire connaître sur Instagram. Les images sont un bon moyen de partage mon univers. Je risque d’y prendre goût. 🙂 En même temps, je suis en pleine réécriture de mon deuxième roman. C’est une histoire écrite l’année dernière, peu de temps après « Un binôme idéal ». J’y passe beaucoup de temps afin qu’elle apporte le plus de bien-être possible aux lecteurs. J’ai d’autres projets en tête, comme par exemple organiser des séances de dédicaces et faire imprimer mes livres chez un imprimeur. Ma vie de romancière ne fait que commencer !

Alexandra : Merci beaucoup Émilie pour le temps que vous avez passé sur le grill. J’espère que vous n’avez pas eu trop chaud !

Émilie : Arf ! Si mais c’est l’émotion ! Merci à vous pour cette interview qui m’a poussée à chercher les mots justes afin de décrire au mieux ma pensée. Ce fut un plaisir !

Émilie VARRIER a été cuite en toute confiance par ©Alexandra Papiers Mâchés.

 

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Émilie VARRIER, Romancière

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Photo avec logo mars 2019

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Retrouvez ma chronique gourmande sur la romance d’Émilie VARRIER – Un binôme idéal – juste ici.

Si vous aussi, vous souhaitez découvrir à quelle sauce vous allez être mangé, rendez-vous dans la rubrique – contact – 🙂

Une bulle de romantisme optimiste

Je lis des auto éditéslogo-dUn binôme idéal, de l’autrice Émilie VARRIER, 190 pages officielles, roman disponible en version électronique et brochée sur Amazon (lien en bas de ma chronique), publié en février 2019.

 

Résumé : Découvrez l’histoire de Cathy, assistante d’une maison d’Éditions, épanouie dans son travail mais qui cache au fond d’elle une blessure profonde laissée par son ex-copain qui l’a lâchée comme une veille chaussette. Un beau jour, Mike, le frère du patron de Cathy, fait son apparition et sera chargé de travailler en binôme avec elle sur un nouveau projet. Mike se révèle être un homme charmant qui ne laisse pas Cathy indifférente. Parviendra t-elle à percer la carapace qu’elle s’est forgée et être heureuse ?

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La couverture de ce roman annonce qu’il s’agit d’un « roman optimiste ». Je ne vous cache pas que je ne connais pas ce type de roman ou ce style d’écriture. Cependant, je ne peux ignorer la définition du mot -optimiste- et c’est ce dont j’ai besoin en ce moment, alors on peut dire que ce roman tombe à pic !

Je commence ma lecture et l’autrice nous décrit le personnage de Cathy. Je ne peux que m’imaginer, dans mon cerveau pré-construit malgré moi, une « grande blonde, un peu potiche sur les bords ». Et contre toute surprise, je n’y suis pas du tout (oui, j’aime me tromper) ! Cathy ne sert pas le café, n’est pas idiote. Elle est attentive aux moindres détails, et j’aime ses côtés perfectionniste et préventive. Elle se soucie de la santé de son patron et, d’un travail bien fait. Elle évolue dans un environnement sain, calme et épanouissant (ce qui change des climats d’entreprises de nos jours, non ?). Mais, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur la distance à instaurer entre son patron et l’assistante du patron. En effet, Cathy et son boss entretiennent des relations que je qualifierais -d’amicales-, ce qui permet à Cathy de se sentir bien au travail. Cette proximité professionnelle doit-elle nous « contraindre » à nous livrer de façon intime ? Comment séparer notre vie privée de notre vie professionnelle ? Ici, j’aime ce côté rassurant du cadre professionnel. Le bien-être prime sur l’organisation du travail et cela me réconforte de savoir qu’il existe des entreprises telle que celle-ci.
Ce contexte est l’exact opposé de celui présent dans le livre de Joël DICKER,
« La vérité sur l’affaire Harry Quebert ». Le monde du livre est décrit comme oppressant où l’argent est roi. Je trouve cette controverse est plutôt apaisante et manque cruellement de nos jours

De plus, j’aime le calme et la sérénité qui se dégage de la plume de l’autrice. Elle m’offre une bulle de douceur qui m’est plus qu’agréable, car elle me fait m’échapper pendant quelques pages, d’un quotidien, pas toujours rose. Elle nous montre avec cette belle histoire que lorsqu’on aime ce qu’on ce que l’on fait, on est heureux de se lever le matin. C’est pourquoi, je commence alors à cerner davantage ce qu’est un roman optimiste.

Être heureux au travail n’est pas le seul sujet qu’aborde ce roman. Il traite aussi de la confiance, en amour, que l’on porte à son ou sa partenaire. Lorsqu’on est blessé par celui ou celle que l’on aime, comment reprendre goût à l’amour et y croire à nouveau ? Comment soigner ses cicatrices ? Le rejet de l’autre a détruit une part de Cathy et c’est pour cette raison qu’elle s’est consacrée à sa vie professionnelle. Alors oui, quand Mike, le frère du patron, apparemment beau gosse, débarque dans les locaux, c’est la panique à bord ! Comment Cathy va t-elle vivre les attentions qu’il va porter à son égard ? Je peux comprendre qu’un comportement si romantique peut paraître suspect. Néanmoins, je suis partagée avec le fait que tout est beau dans ce roman, ce qui pourrait faire échos à un monde utopiste. Mais, n’est-ce pas une des fonctions du roman que de nous emporter dans un autre univers ou sur une autre planète ? Pour le coup, l’autrice a gagné son pari car j’aime la perspective positive qui s’y dégage.
J’adore ces auteurs qui nous vendent littéralement du rêve et nous parle d’amour. Ici, il passe par l’apprivoisement de l’autre. La communication entre deux être est décrite avec légèreté et émotions mais également en images : le pouvoir des fleurs. Je trouve intéressante l’idée d’introduire des fleurs, touche de romantisme à l’état pur. Un bouquet pour tous les moments heureux que l’on vit aux côtés de l’être aimé et une seule rose pour souligner l’être unique qui fait battre notre cœur.

De plus, j’apprécie que Cathy se pose des questions quant à son avenir, ce qu’elle ressent ou désire. Je pense sincèrement que ces moments d’introspection sont nécessaires à chacun, pour revenir au calme et ne pas se laisser submerger par ses émotions. Et quoi de mieux également que de consacrer du temps à ses amis pour faire le vide et dédramatiser ? J’aime cette complémentarité entre Cathy et son amie, juste suffisante pour avancer.

Enfin, une scène érotique est présente certes mais je confirme, n’est pas vulgaire du tout ce qui ajoute du piquant à l’histoire. Elle est décrite de façon réaliste où l’amour transpire entre deux corps qui s’aiment et s’attirent. Tout comme cette touche de péket dans le véritable café liégeois que sert le Restaurant As Ouhès, à Liège.

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Un Romanciak à la petite douce piquante qui change tout dans un magnifique café liégeois.

Merci à l’autrice pour ce magnifique roman qui m’a fait oublier tous mes soucis. Je retiens l’idée du restaurant où Madame a une carte où aucun prix n’est affiché ^^. J’apprécie les remerciements de l’auteur qui font mention de l’aide des bêtas lecteurs qui l’on accompagnée à aboutir à la publication de ce roman. J’aime que l’autrice s’adresse aux lecteurs, dessinant les objectifs qui l’on poussé à écrire. Sa sincérité m’a touchée…

Elle commençait à découvrir une autre leçon à retirer de son histoire. Elle ne devait pas arrêter de vivre sous prétexte qu’elle risquait d’être blessée. Au contraire, elle devait vivre pleinement chaque instant car tout pouvait disparaître en une seconde. Alors, plutôt que de vivre dans l’angoisse, elle préférait être heureuse, au risque de souffrir. Sauf que cette fois, elle savait qu’elle avait la force de se relever.

Le mot d’Émilie :
Si vous avez envie de mettre de côté vos préoccupations le temps d’une lecture douce et optimiste, « Un binôme idéal » est fait pour vous.
Je l’ai écrit avec l’envie de me plonger dans une histoire qui me remonte le morale et me fait plaisir. Et ça marche !
Alors si vous aussi vous aimez les fleurs, le romantisme et les bonheurs simples, je vous invite à vous lancer dans cette lecture.
N’hésitez pas à prendre contact avec moi, je serais heureuse d’échanger avec vous. 🙂
Je vous souhaite le meilleur ! »

 

Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Qui n’aime pas les histoires qui finissent bien ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Le lien de son site internet juste et pour acheter son roman c’est par ici 🙂