Une cure thermale qui tourne au drame

Qui n’a jamais rêvé de se retrouver chouchouté pendant quelques jours ? Destination les stations balnéaires où l’eau douce et chaude revigorent même les plus réfractaires. Mais quand celle-ci vire au drame, seule la commissaire Bombardier peut intervenir. Je recommande cet ouvrage à ceux qui souhaitent passer un agréable moment tout en étant sensibilisés sur des sujets actuels et polémiques. Découvrez pourquoi en lisant ce qui suit.

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Un bouillon au tofu frais ça vous tente ? Idéal pour garder la ligne !

Un humour tout en retenu

Pour cette seconde enquête menée par la commissaire Bombardier, que je suis ravie de retrouver, Josiane devra trouver le coupable d’un meurtre pour le moins surprenant. Quand l’eau et la terre se mélangent à bonne température, cela nous donne un magnifique engrais naturel. Quand est-il si vous y ajouter un soupçon de chair fraîche ? Un grand merci à l’autrice de nous apprendre les techniques de compostage d’une manière ludique et simple. Ne pas avoir besoin d’un dictionnaire à côté, ça change la vie !

A la Roche Posay, c’est une policière en moins bonne forme physique que je retrouve. Ce qui nous montre que le temps a passé et que certains incidents ont mal tourné pour notre si robuste commissaire. Heureusement que son humour légendaire n’a pas été atteint. Même si je le caractériserais de « discret » dans ce second tome. Vous rappelez-vous des limites de sa patience dans meurtre bénévole ?

N’hésitez pas à partager vos ressentis et me dire si vous avez déjà lu ce roman !

Des thèmes forts traités avec humour

J’ai apprécié que l’autrice nous dévoile davantage l’intimité féminine de Josiane. Le touché est un sens très développé à travers ces lignes. En effet, nous apprenons que, comme beaucoup d’entre nous, la commissaire n’est pas si bien que ça dans sa peau. Elle se trouve trop enrobée, meurtrie, recherche l’amour… Cette proximité d’avec les lecteurs témoigne qu’au-delà d’être un personnage fictif dicté par une plume humoristique et sincère, se cache monsieur et madame tout le monde. Voilà qui est très rassurant ! Ainsi, chacun d’entre nous peut se reconnaître à travers ces petits défauts qui impactent tant notre confiance en nous. Les côtés réalistes et authentiques de la commissaire ont évolué.

Se déroulant dans un village, les ragots vont bon train. J’ai trouvé intéressant d’oser parler des formes de discrimination dont certains habitants sont victimes. Ici, la couleur de la peau noire est visée. Des devoirs de prestance et d’apparence sont de rigueur si l’on souhaite maintenir de bons rapports de voisinage. Mais cela va au-delà d’un regard malveillant et peut conduire, dans les pires cas, jusqu’au rejet et au soupçon de meurtre.
La superstition rythme également l’ambiance feutré de ce roman. 
Bien que l’eau thermale puisse avoir des bienfaits surprenants pour ceux qui s’y plongent, d’autres formes de bien-être sont évoquées dans ce roman, comme la magie blanche. Nous rend-t-elle accro ou n’est-ce seulement que des mensonges ?

Nous parlions du besoin d’être aimé un peu plus haut. L’autrice évoque une autre forme de discrimination envers l’homosexualité. Être libre de choisir l’heureux élu n’est pas toujours respecté dans notre société. Surtout si l’on aime d’une façon non-conventionnelle. J’ai apprécié la pudeur et la non-invitation au débat polémique que cela peut engendrer. Non, l’autrice souhaite seulement pointer du doigts les actes et paroles dont souffrent certains, afin de nous sensibiliser à davantage de tolérance.

Enfin l’adultère est également abordé dans ce roman. Ce sujet sensible complique à juste titre, le démêlage de l’enquête à laquelle est confrontée la commissaire. Mais c’est également ce qui pimente l’histoire et créé cette ambiance de tension.

Une affaire résolue ?

Les nombreux rebondissements présents rythment à merveille cette enquête dans laquelle nous sommes pris du début à la fin. Bien sûr, pour nous, tous les personnages forment des suspects parfaits. Nous retrouvons également les légendaires croquis qui apportent un côté à la fois drôle et ludique au roman.

La plume de l’autrice détaille toujours aussi bien l’ambiance et les paysages où nous sommes, ce qui soutient une lecture rapide et attractive.

Non, non. je suis de l’avis de l’inspecteur. je vous félicite pour votre sang froid et votre maîtrise de la situation, mon adjudant-chef. Merci à vous. Qui sait ce qui aurait pu arriver sans votre courageuse intervention.

Pssst ! Comme c’est le thème de ce polar humoristique, voici les ragots de Catherine

Hello amis lecteurs, cette fois-ci je vous emmène dans l’univers des thermes de La Roche Posay, un lieu pas si feutré que l’on veut bien le dire !

Cette nouvelle affaire de la commissaire Bombardier m’a été inspirée à la suite d’une cure que j’ai réalisée dans ce lieu que j’adore. Pour l’anecdote, les 4 curistes dont il est question dans le livre sont de vraies personnes rencontrées là-bas et devenus ami(e)s. Avec leur accord, je leur ai confié un petit rôle dans l’histoire (en ayant au préalable modifié un peu leur nom et prénom). Cela nous a bien fait rire. J’espère que vous aussi, vous prendrez du plaisir à lire ce polar humoristique. C’est tout le mal que nous vous souhaitons, la commissaire et moi.

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Au pays des sorcières, entre Berry et Poitou, une petite ville thermale tranquille va être le théâtre d’un meurtre répugnant. Il se passe de drôles de choses dans le milieu feutré des thermes, vous n’imaginez pas. Parmi les curistes, je vais devoir, malgré moi, donner un petit coup de mains à la brigade de gendarmerie locale, peu habituée à traquer les assassins. Avec l’aide de mon jeune assistant, Paul Holo, je vais mener cette enquête tambour battant, secouant au passage quelques préjugés bien ancrés. Tant pis !

 

 

Je lis des auto éditéslogo-dAvec le soutien des agents littéraires de Librinova
– 217 pages – Juin 2019
2,99 € l’ebook et 14,90 € la version brochée

PAL – Novembre 2019

Un mois sous le signe des seconds tomes…

... qui riment avec automne ?

L’automne… THE saison des premières raclettes, des chocolats chauds et des moments cocooning sous la couette… ça tombe bien, voilà une occasion toute trouvée pour découvrir les seconds romans des auteurs qui ont marqué mes lectures précédentes ! 

De plus, ce mois-ci est très particulier pour moi, et ce pour 3 raisons.

1 – je fête mes 1 an sur WordPress ! Ce n’est pas un simple anniversaire. Il y a un an, je me suis lancé un défi, celui de lire un livre par semaine. Ai-je réussi à lire au moins 52 livres depuis novembre 2018 ? Vous le découvrirez bientôt.

2 – migration vers un site web ?

Des idées à me soumettre ? Laissez parler votre créativité et commentez cet article !

3 – novembre nous réserve de jolies lectures. Un programme riche et varié m’attends pour ce mois de novembre. Je vous laisse en juger par vous-même :

– Benzos – Noël Boudou (thriller psychologique)  🔔 sortie officielle le 14 novembre 2019

– La route hors du monde, tome 2 : derrière les motsCharlie Clé (fantastique)

– Le jour de ton arrivée Isabel Komorebi (romance)

– Lily 2.0, tome 2 : Solstice d’été – Émilie Colline (jeunesse) 🔔 sortie officielle le 21 novembre 2019

– Ne jetez pas vos morts au compost – Catherine Secq (polar humoristique)

Retrouvez dans le mois, toutes les chroniques ! Et vous, qu’avez-vous prévu de lire en novembre ?

Envie d’élargir vos horizons ?

🔎 « Livres par titres »

🔎 « Livres par auteurs »

Cap ou pas cap ?

Continuer ? Renoncer ? Prendre des décisions difficiles est souvent une source de tensions pour nous et nous empêche bien souvent de nous réaliser. Dans le 2e tome de Suivre les vagues, roman de développement personnel, Anaïs W. nous invite à ne plus avoir peur de nos décisions et à oser nous affirmer. Changer de cap et assumer ses choix seraient à la portée de tous. Laissez-moi vous expliquer comment.

Mais avant, vous prendrez bien une petite chouquette préparée avec amour par @evelesuisse ?

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De la douceur et du croquant, le mélange idéal pour prendre de sages décisions.

Le cheminement personnel est un travail de longue haleine pour celui ou celle qui tente de se lancer à sa poursuite. J’ai pris plaisir à lire ce second tome dont la continuité a été travaillée avec soin. En effet, l’autrice nous rappelle les évènements passés, comme une introduction pour les personnes n’ayant pas lu ce premier tome. Comme elle vous le confirmera, les deux tomes peuvent se lire indépendamment. Cependant, il serait dommage de ne pas lire les deux car cela risquerait de briser la volonté de montrer la réelle évolution des personnages.

Dans le premier tome, il était question d’exil. Ici, je dirai qu’il s’agit davantage de liberté. Retrouvée ou non, celle-ci se matérialise par des prises de décisions importantes qui nous concernent tous et dont nous pouvons nous sentir coupables. Coupables de ne pas correspondre à des standards, des pseudos normes. Coupables de ne pas assez se préoccuper des autres au détriment de notre propre bien-être.
L’autrice casse les codes de l’égoïsme en transformant cette notion assez rigide et mal vue, pour nous offrir un témoignage fictionnel (mais très réaliste), prouvant les avantages et les inconvénients de se concentrer sur soi. Prendre en compte les autres, leurs ressentis, mais également (et surtout ?) se concentrer sur nos propres limites, nous ferait avancer en étant plus ancrés dans le monde.

Prenez un instant et dites-moi en commentaire quelle est la décision la plus délicate que vous ayez dû prendre dernièrement ?

Eléa, l’héroïne de ces romans, adopte sous la plume sensible de l’autrice, un caractère mi-fragile, mi-affirmé. Cette ambiguïté réside dans le fait qu’il n’est pas facile d’exposer au monde sa rage, sa passion, son courage, sa sincérité et son assurance.
Dans son périple, à la recherche de sa vraie nature, elle sera confrontée plus d’une fois à ses doutes, ses peurs les plus profondes, celles qui ont du mal à cicatriser. Sa force de caractère lui permettra de réaliser qu’elle est capable de prendre soin d’elle, d’agir. Nous sommes donc les témoins privilégiés de l’évolution positive d’Eléa.

La vie et ses aléas sont comme le mouvement perpétuel de l’océan : on ne peut pas aller contre. À nous de choisir quelles vagues nous souhaitons suivre.

Dans cet ouvrage, nous comprenons que suivre son intuition, est un peu comme suivre les vagues. Celles qui guident notre lecture et rythment ce roman nous offrent tantôt des sueurs froides, tantôt de profondes minutes d’introspection personnelle.
J’ai compris en lisant ce roman, qu’il me faut accueillir les émotions qui surgissent sans crier gare. Pour ce faire, nos phases de colères peuvent jouer le rôle des aiguilles de notre boussole interne, nous rappelant précisément les sujets sensibles auxquels nous devons être attentifs. Une fois cette cible identifiée (nous-même), il est alors plus facile de se détacher des autres et de se concentrer sur notre propre blocage. Eléa et Farès nous enseignent alors que pour se retrouver, la distance et la colère sont parfois de précieuses alliées.

Peut-on se risquer à parler d’amour ou ne serait-ce qu’à y songer ? En trame de fond se joue une véritable histoire d’amour avec l’honnêteté de n’être pas toute rose. Ses hauts et ses bats, proches de ce que nous pouvons vivre, apportent à ses lecteurs la sensation d’être compris mais surtout d’être rassurés sur les attitudes que l’on peut avoir et sur la fin heureuse qui se dessine. Même si Farès m’a beaucoup énervé dans ce roman, je comprends ses réactions, ses frustrations et ses moments de rages. Ses plaies béantes demandent une très forte attention qui ne peuvent être comblées sans la douceur d’Eléa. Ce duo nous prouve que l’amour n’est pas définitivement achevé et qu’il faut sans cesse le cultiver. En effet, la peur de la solitude et celle d’être abandonné sont des puissants freins que nous tentons de combattre.

Anaïs tenait à vous dire ceci…
Je souhaite avant tout que « Suivre les vagues » soit une bouffée d’air frais dans votre quotidien ! Si cette lecture peut aussi vous encourager à cultiver votre bonheur, alors cela sera un plus !

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[Service de presse]
Suivre les vagues, tome 2 : au gré du vent, roman feel-good de développement personnel écrit et auto-publié en septembre 2019 par la romancière Anaïs W.
Son roman compte 289 pages.
Vous le trouverez sur le site web de l’autrice ainsi que sur Amazon en version kindle et brochée (liens en haut de ma chronique).

Bonne nouvelle une PROMOTION est en cours !
Du 28 au 3 novembre : 0,99€ au lieu de 4,99€ sur le tome 1 et 2 !,

N’hésitez pas à partager vos ressentis et me dire si vous avez déjà lu ce roman !

Merci Anaïs de m’avoir permis de découvrir la suite du cheminement personnel d’Eléa.

A fleur de peau

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Lésions intimes, thriller (public averti), de l’auteur Christophe Royer, 414 pages, a été publié par les Éditions Taurnada le 12 septembre 2019. Ce roman est disponible en version brochée au prix de 12.99€ et en version numérique (Epub et Kindle) au prix de 7.49€. Une visite chez votre libraire s’impose !

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Lésions intimes-christophe royerLa faille dans la lésion : Nathalie Lesage, capitaine au caractère bien trempé, travaille au sein de la brigade de répression du proxénétisme. Une des branches de l’organisation « Gorgona », spécialisée dans un certain genre de soirées parisiennes, va l’amener à côtoyer un milieu où règnent la perversion et les pratiques extrêmes.
Victime d’un banal accident, son enquête va prendre une tournure inattendue. Dans le même temps, le décès de son frère va l’obliger à renouer avec son passé.
Tout va alors se mélanger et entraîner Nathalie vers l’inimaginable… 

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De ce titre qui évoque plus ou moins la thématique principale de ce polar, je reste délicieusement dérangée par l’ambiance crue mais non vulgaire, qui s’en dégage. Christophe Royer, nous propose pour son troisième livre, un roman vénéneux qui va au-delà de la simple définition que l’on se fait de l’intimité. L’histoire glaciale et profonde que nous découvrons page après page, a de quoi secouer les consciences endormies et percuter brutalement les sens. Alors, je ne suis pas surprise d’apprendre que ce roman sombre fait partie du top 10 de la rentrée littéraire de septembre 2019.

La cape perverse qu’emprunte l’enquête de police menée par Nathalie Lesage, capitaine, est au antipode de ce que le lecteur peut imaginer. L’intrigue se révèle complexe mais est menée avec fermeté et ambiguïté par l’auteur. La plume authentique et réaliste et acérée de l’auteur permet aux lecteurs de se plonger au sein de la brigade avec facilité. Les détails y sont présents sans pour autant alourdir la lecture. Ils servent au contraire à l’introduction de plusieurs sujets d’actualité comme le proxénétisme, l’intelligence artificielle, les secrets de famille, la sexualité féminine et la santé mentale.

L’héroïne de ce roman affiche une attitude stricte et parfois des traits d’humour appréciables pour alléger la thématique (perversion) principale. Franche, perfectionniste et volontaire, Nathalie mène son enquête avec détermination et prises de risques, ce qui  rythme ma lecture. Sous ses airs froids et incassables, elle semble pourtant cacher un lourd secret et transmet au lecteur une certaine sensibilité empathique.
Le personnage colle avec le service spécial dans lequel elle officie. A la fois ouverte d’esprit et professionnelle, Nathalie, secondée par son équipe, n’est pas au bout de ses surprises.

Peut-on faire confiance à sa mémoire ? Comment se protéger de l’impenssable voire de l’impardonnable ? Nous avons tous cette petite voix dans notre tête qui nous incite à faire des choix. Nous avons tous une idée des dommages que laissent les traumatismes dans notre cerveau. Ce roman peut servir d’expérience fictionnelle (et toutefois réalisable) pour introduire une réflexion sur les résultats d’une introspection profonde.
Il faudra à Nathalie le courage de se plonger dans les méandres de ses souvenirs où se cache une plaie béante… Comme un noyau dur sous une coque lisse, une sensation d’illusion parfaite.

Si tu entres, plus rien ne sera comme avant.

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Merci Eve pour ces délicieuses petites douceurs ❤


Le travail mené par ces femmes et ces hommes pour lutter contre le proxénétisme est énorme et une mission de longue haleine, comme peut en témoigner ce roman. Des faits percutants et violents ont lieu tous les jours et impactent plus ou moins ceux qui y sont confrontés et qui tentent d’y faire la lumière. Mais comment se comporter quand nous sommes nous-mêmes au cœur de l’enquête ? Peut-on encore se faire confiance ? Quand la peur et le doute s’immiscent dans nos failles, comment garder son impartialité et sa contenance ?

La tension sera votre plus fidèle alliée lors de votre lecture ! Les actions et les risques sont nombreux et plus d’une fois j’ai eu peur que Nathalie ne s’en sorte pas vivante. Le précieux sésame qu’est la délivrance ne nous est livrée qu’à la toute fin de ce roman et est encore plus choquante que tout ce que nous avons traversé pendant près de 350 pages ! Vicieuse, incisive et torturée, cette lecture donne des sueurs froides dès les premières pages. Sa couverture forte et ses finitions bien exécutées contribuent au tourbillon d’émotions dans lequel nous sommes piégés. Nous achevons notre course aussi brutalement que nous la débutons. Comment ne pas avoir le souffle coupé ?

Le mot de Christophe
Bonjour,
« Lésions intimes » est mon 3ème roman, mais mon premier thriller. Je n’ai pas d’univers littéraire fixe. Je passe du fantastique, au policier, à la science-fiction sans me poser de questions.
L’essentiel c’est l’histoire.
Leurs points communs : emmener le lecteur dans une aventure visuelle et sensorielle, aborder des thèmes importants sans être moralisateur, montrer certains reflets de notre société, m’amuser au travers de mes personnages et des situations…
Avec ce thriller, nous allons suivre Nathalie Lesage, capitaine d’une brigade spéciale qui va devoir naviguer dans un milieu pervers. Même si les sujets paraissent racoleurs, j’ai essayé de ne jamais tomber dans le voyeurisme ou le trash. Ce n’était pas le but. Certains thèmes se suffisaient à eux-mêmes.
Quand j’écris un roman, et plus particulièrement un policier, il est très important que le cadre soit réaliste pour que la fiction s’appuie dessus et prenne vie. De longues recherches, repérages et échanges avec des spécialistes ont été nécessaires pour construire cette aventure.
J’espère que vous prendrez plaisir à lire ce roman, que vous entrerez dans mon univers littéraire. Si vous avez aimé, je vous donne rendez-vous pour une nouvelle enquête avec la même héroïne, dans une ville différente, sur d’autres thématiques…
Très bonne lecture à toutes et tous.
Merci à Alexandra pour ce bel espace de liberté littéraire.
Christophe

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L’addition, s’il vous plaît

lésions intimes-christophe royer

Et vous l’avez-vous lu ?
Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Merci à l’auteur, Christophe Royer, pour cette proposition osée et finement menée. Je remercie également Joël Maïssa, éditeur chez Taurana Éditions, pour ce service de presse et de nous dénicher des romans de plus en plus complexes à dévorer.

« Elle a peur et elle a confiance, la vie se chargera de trancher. » Delphine De Vigan

Je lis des auto édités! SP – Avant-PremièreAcceptez-moi comme je suis, romance optimiste de la romancière et partenaire Émilie Varrier, 243 pages officielles, auto-publié le 12 octobre 2019. Son roman est disponible sur Amazon, en version kindle au prix de 0.99€ !

Je vous recommande vivement d’aller faire un tour sur sa page Facebook ainsi que sur son site internet. N’hésitez pas à lui faire part de vos ressentis, elle se fera une joie de vous répondre !

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Résumé : A la suite d’un drame familial, Edwige, trentenaire, est déterminée à reprendre sa vie en main et à rester optimiste malgré les épreuves qu’elle traverse. Elle sera aidée par Aaron, un conseiller financier de talent mais au caractère rigide et tranchant.
Débute alors une relation atypique entre eux, forgée par le soutien mutuel mais entravée par la peur et l’incertitude. Ils devront d’abord guérir leurs anciennes blessures et apprendre à pardonner pour avancer dans leur recherche du bonheur.

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Cette chronique est rédigée par Alexandra Papiers Mâchés,
Chroniqueuse Officielle de la Romancière Émilie Varrier !

Émilie nous plonge d’entrée de jeu dans la souffrance muette et figée que ressent Edwige, à la suite d’un drame familial violent et inattendu. Quand certains d’entre nous expriment haut et fort leur désarroi et leur souffrance, d’autres choisissent de se réfugier dans le déni le plus total. Le blocage d’Edwige à exprimer ses émotions a de quoi être perturbant et nous ne pouvons nous empêcher de nous interroger sur la façon dont elle traversera cette épreuve…

Persuadée que le hasard nous force à croiser le chemin de personnes jouant un rôle important dans notre vie, Aaron fera ainsi irruption dans la vie cadrée d’Edwige. Je ne le savais pas encore, mais Aaron est l’homme le plus réglé, discret et sous contrôle de tous les personnages que j’ai rencontré jusqu’à présent. Certaines de ses manies, plutôt abusives, ont de quoi faire sourire un être lambda. Son extrémisme quoique attachant, cache pourtant une grande souffrance que l’autrice nous propose de découvrir à pas de loup en instaurant un climat de confiance qui pose les prémisses de cette histoire hors du commun.

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Du miel et du curry pour un produit aussi noble que l’amour…

Je suis saisie par le réalisme qui se dégage des attitudes et comportements de nos deux protagonistes. Leur maladresse en amour et la distance qu’ils se forcent à établir entre eux est déroutante dans le sens paradoxal où le lecteur est le témoin privilégié des points qui les rassemblent. Pourtant, cette distance est d’or dans cette relation qui évolue très lentement. Cependant, les signes d’attachement qu’ils vont ressentir scellera leur destin commun à tout jamais. Pendant qu’Edwige cherche de plus en plus à approcher Aaron, ce dernier ne se laisse pas séduire si facilement bien que l’on sente qu’il meurt d’envie de se blottir dans les bras d’Edwige. J’aime l’angle d’attaque qu’à choisit Émilie : l’argent, soit, un objet de froid, d’ordre matériel, qui contraste à merveille avec les émotions et ressentis qui apportent eux, beaucoup de chaleur à cette relation et humanisent les sentiments mis en avant.

Ce roman nous dévoile les difficultés à accepter l’autre (ici l’amour, le lâcher-prise) tant que l’on n’est pas en paix avec nous-même. La recherche d’un modèle dans notre entourage, peut sembler être une bonne béquille. Seulement, lorsque cette figure paternelle a développé une forme atypique d’amour envers son enfant, comment ne pas influencer nos décisions et orienter notre attraction naturelle vers des personnes du même genre ? L’autrice nous propose alors de nous questionner sur nos capacité à faire le bon choix et à la manière dont on peut en assumer les conséquences. Notre besoin de contrôle peut devenir très envahissant et handicapant dans nos prises de décision. Se défaire de son passé est également un des points mis en avant dans cette romance. La recherche du moment présent et des sensations présentes dans notre corps sont de bons ancrages pour recharger nos batteries !

Lorsque la peur nous paralyse et obscurcie notre point de vue, comment pouvons-nous tout de même ne pas se laisser emporter par le tourbillon de contradictions qui nous assaille ? En parler à ses amis ? Edwidge aura l’occasion de tester cette possibilité. Accueillir ses émotions pour pardonner à des parents peu présents ? C’est également une des pistes qu’empruntera Edwidge. J’aime sa force de volonté, son courage et la détermination dont elle fait preuve tout au long de ce roman. J’aime à penser qu’Émilie nous donne une vision complète des chemins que l’on peut emprunter dans le parcours de l’acceptation de soi. Elle a choisit de nous livrer sans tabous, deux exemples de reconstructions identitaires à travers deux personnages réels, perdus mais confiants. Leur attachement mutuel nous prouve qu’il faut croire en l’avenir, se donner le temps d’apprendre de ses erreurs et surtout en ses capacités à changer, à évoluer en se servant d’évènements négatifs voire douloureux comme forces pour aller de l’avant.

Comme il peut être difficile de se reconnaître à travers les yeux d’un personnage, Émilie vous propose donc deux versions, deux histoires entrecroisées ayant pour objectif le lâcher-prise de soi. La fluidité et la douceur de la plume de l’autrice nous permet de nous immerger très facilement dans cette romance optimiste et nous apporte des clés pour avancer plus sereinement vers l’avenir. Ce roman aborde donc des pistes de solutions pour dédramatiser, relativiser et surtout reprendre confiance en soi.

Parfois c’est en prenant des risques que l’on obtient le meilleur.

Le mot d’Émilie
***

Dans cette romance, je vous parle d’empathie, d’entraide, de bons moments entre amies, de la difficulté de faire des choix et surtout, d’acceptation.

Car accepter l’autre sans chercher à le changer est essentiel dans toute relation, qu’elle soit amicale, amoureuse ou familiale. Mais pas seulement, car s’accepter soi-même, tel que nous sommes me semble primordial dans notre quête du bonheur.

À travers l’histoire d’Edwige, j’insuffle l’envie d’aimer et de faire de son mieux pour être heureux, chaque jour. Ce personnage frais et positif est inspirant de par sa force et sa volonté d’aller de l’avant, et ce avec courage et sourire.

J’espère que cette lecture vous apportera autant de bonheur que j’en ai ressenti en l’écrivant.

Je vous souhaite le meilleur !

Emilie

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Besoin d’un moment de réconfort ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Je remercie plus que chaleureusement la Romancière et partenaire Émilie Varrier pour cette collaboration très enrichissante et bienveillante. Merci pour ce SP en avant-première, ta gentillesse, ta douceur et ton enthousiasme ! Très vite, je partage avec vous des photos inédites de la seconde romance optimiste de l’autrice !

 

 

L’amour tragique

Je lis des auto éditésLibrinova! SPTout s’écroule, chick-lit de l’autrice Anaïs Raphaël, 195 pages officielles, publié via l’agence d’auto-édition Librinova fin août 2019. Son roman est disponible sur la plateforme et également via Amazon, en version kindle au prix de 1.99€ et en version brochée au prix de 12.90€. L’autrice est présente sur Facebook ! L’autrice tient également un blog.

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Résumé de la chute : Estelle est heureuse. Elle a réussi à décrocher son diplôme de professeur des écoles et doit prochainement prendre ses fonctions dans une école maternelle à Toulouse.
Son fiancé, Bastien la demande en mariage et quelques mois après la cérémonie, elle donne naissance à une magnifique petite fille prénommée Jade.
Ils sont entourés de leurs parents et de leurs meilleurs amis, Fanny et Jules. Tout semble leur sourire. Mais voilà, la vie est capricieuse. Il suffit parfois d’une seconde pour que tout s’écroule.

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Estelle quitte la chambre sans bruit, le cœur et l’esprit en ébullition. Comment va-t-elle se sortir de cet imbroglio ?

Et bien je n’ai pas vraiment compris comment justement. J’émets un avis mitigé sur ma lecture car je trouve que les thèmes abordés sont forts et très intéressants. Cependant, je n’ai pas retrouvé les émotions qui s’en dégagent. Je trouve que tous les sujets abordés s’imposent au lecteur sans explication logique. Cela est accentué du fait d’un roman écrit à la troisième personne du singulier, qui apporte une distance d’avec les sentiments qui se jouent pour chacun des personnages.

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Un roman dont le sens m’échappe…

Malgré une couverture très colorée qui a du peps et qui m’a donné envie d’ouvrir le livre, et un résumé qui me promettait une intrigue bien ficelée et surprenante, je n’ai malheureusement pas retrouvé cette promesse lors de ma lecture. L’autrice m’a livré son roman dont les thèmes sont très profonds (l’abord du deuil, de la complexité des sentiments, de la reconstruction identitaire, de l’ambivalence amour-amitié, la maladie mentale, la perte d’un être cher…) seulement j’ai trouvé cette histoire plate et mécanique. Les phrases sont fluides et courtes, les gestes et réactions des personnages impulsifs, la plume non détaillée, non précise ; les dialogues nombreux et trop scolaires. Je n’ai pas trouvé de sens à donner à une intrigue dont il manque selon moi, un lien et un liant. Je n’ai pas su trouver une cohérence et un message sous-jacent, ce qui me déroute.

Mon avis reste donc mitigé tirant vers une incompréhension, un manque pour me faire adhérer totalement à l’histoire. J’ai relevé deux incohérences qui renforcent ma position et m’ont quelque peu désarçonnée. Depuis le début, Estelle, la protagoniste principale, traverse pas mal de turbulences dans sa vie et enchaîne (trop rapidement à mon goût) des épisodes dramatiques qui l’ont affaiblie au point de la faire tomber en dépression. Cependant, quelques pages plus loin, elle se révèle être une battante de longue date, ce qui n’est selon moi, pas une de ses caractéristiques au regard de ses difficultés à rester forte. Je dois avouer que son attitude m’a quelque peu agacée. Plus précisément, son indécision maladive qui rythme l’histoire en une boucle infernale dont je n’ai pas trouvé la sortie.
De plus, elle a toujours été distante d’avec sa mère, or une complicité ancienne voit le jour d’un coup. L’évolution de leur relation est pour moi trop brutale et n’a pas le temps de se construire.
Je remarque que l’ensemble des personnages sont malmenés par l’autrice du début à la fin de ce roman. J’ai donc du mal à percevoir la vraie valeur des évènements positifs qui leur arrivent. Peut-être que cela est voulu ?

Cependant, je tiens à soulever que chacun de ces sujets trouvent un début et une chute, aucun n’est laissé à l’abandon, ce que j’apprécie. De plus, les faits relatés, tragiques ou non, sont très proches de la réalité, ce qui peut rapprocher le lecteur de son propre vécu  et donc offrir une meilleur authenticité au récit.

Ce roman se lit très vite, ce qui en fait sa force principale. De plus, je ne peux nier le nombre impressionnant de rebondissements et d’actions. Malgré mon insatiabilité, j’avais envie de connaître le dénouement de cette histoire rocambolesque. Je reste quand même sur ma fin ne trouvant pas le sens final et l’impulsion voulue à ce roman. Si l’on cherche plus en profondeur, il manque selon moi une consistance, de la matière à analyser. Son ambiance ne nous donne pas à en savoir davantage, ce que je trouve regrettable. Sa fin reste inattendue mais pour moi, peu crédible.

Le mot d’Anaïs
C’est par pure malice, que j’ai opté pour une couverture fraîche, qui contraste avec l’histoire. Comme je suis joueuse, j’ai décidé de prendre des risques dans ce premier roman, pour surprendre et marquer les esprits.
Est-ce que cela a fonctionné ?
C’est à vous mes chers lecteurs et lectrices, de décider ! Merci à ceux qui auront la curiosité de le découvrir !!
Rendez vous bientôt pour le prochain !

BarreSeparation

L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Avez-vous vécu des évènements dont vous avez du mal à vous relever ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Je remercie Anaïs pour sa proposition de SP et l’envoi de son ouvrage. Malgré mon avis mitigé, je vous souhaite une belle aventure.

PAL – Octobre 2019

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Hellow les lecteurs gourmands 🙂 Comment allez-vous ?

Pendant que certains enfants attendent Halloween avec impatience pour enfiler leurs plus beaux déguisements, les adultes rougissent à la vue de tant de gourmandises qui se profilent à l’horizon ! Ce mois d’octobre sera riches en surprises, je le sens !

Je tiens à remercier tous les auteurs pour leur confiance et pour beaucoup ce mois-ci, d’être venus me proposer de chroniquer leurs livres. Cela me fait toujours plaisir de découvrir de nouveaux univers alors n’hésitez pas !

Je suis ravie de vous rappeler que j’ai l’honneur d’être la Chroniqueuse officielle de la Romancière Émilie Varrier, dont la seconde romance optimiste paraîtra officiellement le 12 octobre prochain. En attendant, suivez son actualité sur son site web et sa page Facebook !

Aujourd’hui je vous fais découvrir ma PAL du mois d’octobre.

Au menu

  • Acceptez-moi comme je suis Émilie Varrier (romance optimiste) – Partenaire
  • Suivre les vagues, tome 2 – Anaïs W. (développement personnel, disponible dès demain !)
  • Lésions intimes– Christophe Royer (thriller psychologique)
  • Tout s’écrouleAnaïs Raphaël (Chick-lit)
  • Né d’aucune femme – Franck Bouysse (roman noir) – Livre audio

Psst : Les livres ne sont pas classés par ordre alphabétique, ne vous en faites pas ! Comme beaucoup d’autres lecteurs, j’organise ma petite popote au gré de mes envies et des arrivées gourmandes.

Vous retrouverez prochainement toutes mes chroniques en cliquant sur les titres des ouvrages dans ma PAL rubrique « Inventaire livresque ». Elles sont également disponibles dans mon bar culturel en cliquant sur les rubriques « Livres par titres » et « Livres par auteurs ».

Bonne dégustation !

Et vous, que lisez-vous ?

Question d’héritage !

Je lis des auto éditésEditions DG patte de velours! SPLes gardiens du Sceau – Tome 1, thriller historique de l’autrice Dominique Guenin, 465 pages officielles, auto-publié en juin 2019. Son roman est disponible en versions brochée et électronique (Kindle) sur le site d’Amazon mais également sur son site web. Je vous conseille vivement de vous y rendre  pour vous tenir informés de son actualité.

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Le secret des gardiens : Sommes-nous prêts à entendre l’Absolue Vérité ?

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Avant de commencer ma lecture, mes échanges amicaux avec l’autrice m’ont quelques peu intrigués. Alors, lorsqu’elle m’a demandé si j’étais certaine de vouloir partir à l’aventure et surtout à la recherche de la Vérité Absolue, j’ai tout de suite été attirée par l’idée de relever ce défi.

Très vite, j’ai remarqué que le côté historique prend le dessus sur la partie thriller. De ce fait, je peux comprendre que pour des novices en la matière comme moi, ce thriller historique soit trop riche en termes d’apports et de descriptions trop pointues voire complexes. Cependant, je me suis sentie embarquée dans cette histoire avec une certaine curiosité se nourrissant justement de ces précisions. J’en apprécie le soin que l’autrice apporte dans la transcription de ses connaissances. Cela me permet de m’immerger totalement dans ce récit que je trouve tout de même passionnant dans la manière dont il interroge notre acceptation et notre relation aux savoirs.
Tout le monde n’est pas prêt à entendre ou accepter certaines choses et c’est ce que ce roman pointe du doigt.

La détermination de Richard, le scientifique passionné, la solidarité de Rudy, son meilleur ami, nous laisse à penser qu’il existe encore une forme de trou noir au niveau de nos connaissances surtout quant il s’agit d’apporter des précisions sur des vies antérieures.
Pour coller au thème mystérieux des gardiens du sceau, les personnages mis en scène sont valorisés je trouve, par leurs personnalités parfois ésotériques et la diversité des lieux dans lesquels ils évoluent. Ainsi, chacun est complémentaire en terme de comportement mais également en terme de discipline dans laquelle il excelle. Je tire mon chapeau à Dominique pour la qualité extraordinaire des recherches menées en arrière-plan. Et ce qu’il y a de bien dans les personnes passionnées c’est qu’elles peuvent vous parler de la pluie et du beau temps de manière à ce que vous entriez totalement dans le récit.Ce fut le cas pour moi même si je l’avoue, certains passages ont été difficiles à comprendre.

On pourrait alors se sentir en décalage par rapport au niveau des connaissances mises en scènes. Cependant, il n’en ai rien. J’apprécie que le lecteur puisse être complice de la course poursuite qui se trame derrière les protagonistes principaux. Cette course à la vérité permet de soulever de nombreuses interrogations quant aux capacités de nos ancêtres et mêle une tendance (ou une croyance) que je qualifierai de religieuse tant les légendes qui nous sont contées révèlent des indices surprenants. Cette richesse humaine et planétaire sont largement exploitées dans ce roman.

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Petite pause miam avec une soupe faite maison à la courgette et lait de coco, histoire de marier au mieux les saveurs de nos origines…

Je remarque la présence de nombreux symboles comme la profondeur des eaux ou de la terre qui pourraient nous faire penser à un tunnel à parcourir vers notre inconscient.

La passion dans ce roman se traduit également, outre la recherche, par la passion à travers l’amitié et l’amour. J’aime beaucoup la subtilité des sentiments qu’éprouve Richard envers Candice. Ce n’est ni une manière brutale qui pourrait être lourde ni une amourette d’adolescent . Au contraire nous sommes confrontés à des sentiments dont le danger est le lien tout comme la recherche de la vérité en est le fil conducteur de ce roman. Soit, un amour passionné pour les découvertes historiques et un amour délicat d’humain à humain.

Le seul bémol que je pourrai y trouver est le rythme au niveau des actions et des courses poursuites qui parfois manquent un peu de dynamisme. Malgré tout, il y a énormément de rebondissements dans ce roman qui tiennent le lecteur en haleine du début à la fin. Nous voguons de découvertes en découvertes sans  indices véritables sur les intentions finales de chacun. Il y a un véritable enjeu de temporalité au niveau de ce récit qui nous pousse à découvrir avant les personnages, le fin mot de l’histoire. Entre rivalité, harcèlement, enquête et découvertes surprenantes, j’ai beaucoup aimé cette course contre le temps qui nous signifie aussi l’empressement dans lequel nous sommes plongés au quotidien. Affirmer ses doutes, confirmer ses soupçons, proposer ou suggérer des théories contradictoires avec l’Histoire, s’avère très dangereux et Richard et son entourage en savoureront tout du long, les risques.

Je reste déconcertée par la fin de ce roman. Je ne sais pas encore déterminer si je suis prête u non à connaître cette vérité.

Je pense que ce livre n’est pas à la portée de tout le monde tant son contenu est dense. Cependant ne pas commencer cette lecture serait une grossière erreur tant il est riche en termes de questionnements quant à notre passé, notre présent et notre futur. J’apprécie la notion de transmission à la fois à travers cette vérité absolue et les transmissions entre les aînés et les nouveaux chercheurs qui questionnent nos limites.

Ce livre, je l’espère, vous fera vous perdre toute notion de temporalité ! Le mot de Dominique résume tout à fait cette chronique !

Tout peut être différent… Tout a peut-être été différent…

Le mot de Dominique
Pourquoi ce livre ? Parce que je pense qu’il interroge sur l’avenir de l’Homme en explorant un passé énigmatique qui pourrait être différent de celui qu’on croit. Parce qu’il relativise la place de l’Humain dans l’immense Histoire de la Terre et questionne sur sa relation avec la Nature.
La Science nous réserve toujours des surprises et se construit au gré des nouvelles découvertes. Qui sait si, dans un futur proche ou lointain, de nouveaux indices encore bien cachés, ne nous révéleront pas des vérités que nous ne pouvons même pas imaginer aujourd’hui…

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Êtes-vous prêts ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Je remercie chaleureusement Dominique pour m’avoir associée à sa démarche caritative à laquelle elle est sensible. Merci également de me donner l’opportunité de parfaire mes connaissances quant à une part de nos origines et de questionner notre capacité à accepter.

Politiquement correct ?

Je lis des auto éditéslogo-d! SP The Prison Experiment II, thriller psychologique de l’auteur Eric Costa, 573 pages officielles, auto-publié en juin 2019. Son roman est disponible en versions brochée et électronique (Kindle) sur le site d’Amazon. Je vous conseille vivement de vous rendre sur le site de l’auteur pour vous tenir informé de son actualité. C’est par ici.

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Rapport J-3 : nous sommes toujours dans un face à face avec le vide. Une composante renforce davantage ce thriller psychologique : le politiquement correct. Pendant que certains luttent pour leur survie en enfer, d’autres sont contraints de faire un choix : dire la vérité et rien que la vérité ou se rallier au complot du secret. Il est l’heure de faire un choix. Laisserez-vous gagner vos démons les plus tenaces ou oserez-vous lâcher prise ?

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Une question avant de vous livrer mon ressenti : où sont les 300 pages manquantes ? Je veux dire, ma lecture a défilé à toute vitesse, moi qui avait tellement hâte de découvrir ce deuxième tome, j’ai couru dans la boue, les ronces, les bois. J’ai avancé dans le noir, sous la pluie, sous une chaleur étouffante ; pour me retrouver toujours coincée dans cette prison ? Bon, je vous rassure, j’ai adoré ce deuxième tome et ne reste pas totalement sur ma faim…

Nous avons une fâcheuse crédibilité à croire en une forme de neutralité des articles de presse que nous lisons au petit-déjeuner. Quoi qu’il en soit, voici un livre qui semble contrebalancer l’information cachée aux premières loges dans notre liste de priorités.

Quand les caméras s’éteignent, l’Oeuvre prend vie. Est-ce une sorte de télé-réalité qui nécessite de vous connecter aux réseaux sociaux ? Peut-être bien. A la seule différence que dans cette prison, nous y sommes scellés pour plus d’une saison, plus qu’un été sous un soleil artificiel, sans air pur. Au risque d’en décevoir plus d’un, nous ne sommes pas dans Koh-Lanta, même si le verbe survivre pourrait se porter garant d’un cadre commun, certes un peu faible malgré tout. L’air reste irrespirable, la peur omniprésente et omnisciente, la mort, une vieille amie. Un système de débrouille aussi infecte en dehors qu’en dedans est entretenu au milieu de ce dédale organisé et vénéneux.

Ce qu’il y a de bien dans cette énigme c’est qu’il nous faudra un troisième tome pour la résoudre. L’auteur nous embarque une fois de plus à travers les immenses salles, où les relations sont mortelles et crues, l’ambiance lourde. Malgré cette immensité, l’auteur nous fait très bien ressentir la sensation de claustrophobie que ses habitants développent.

L’argent, un des point majeur et sensible dans ce roman, nous tient en otage mais ne peut se troquer aussi bien que la vie et la souffrance. Ce que l’on pense être un panseur de plaie s’avère en réalité un moyen de pression pour garder le silence sur ses traumatismes. L’ordre moral n’existe plus, il nous faut composer avec sa propre forme de dignité et de respect, en bravant les interdits et les normes.

Croyez-vous que l’on puisse tout faire, si une autorité nous en donne l’ordre ? Comment savoir ? Comment connaître les conséquences de faits qui n’ont encore jamais eu lieu ?

Nous avons affaire à d’autres types de changements de mentalités. Les hommes et Elena, seule femme dans l’Oeuvre, sont à nouveau enfermés dans ce gouffre tordu qui ne semble avoir de sortie. J’aime que son caractère s’affirme. Aucun autre choix que de réfléchir par soi-même. J’aime ainsi le parallèle qui se fait avec d’un côté ces hommes et cette femme étant livrés à eux-mêmes et ceux respirant à l’extérieur qui ne sont plus maître de leur destin et esclaves de leurs ombres. Comment être sûr dans les deux cas, de ses valeurs, ses priorités, sa confiance en soi et en les autres ? Comment rester lucide ?

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Pas qu’une vulgaire soupe, une raison de troquer un peu plus sa liberté et ajouter un jour de plus à son calendrier funeste…

Les chapitres se succèdent à un rythme enivrant qui nous tient en haleine du début à la fin. Plusieurs fois, j’ai prié pour rester en vie ! Entre mutisme, désocialisation, haine, privation de liberté et enfermement, l’issue s’avère périlleuse.

Au sein de ce thriller psychologique se glisse une réflexion philosophique sur la question de la liberté de l’Homme, ses limites et ses dérives. Y a-t-il encore de l’espoir ou ne vivons-nous pas déjà dans un champ d’illusions ?

L’émotion est palpable et se déploie en fil d’Ariane. La peur nous tient entre ses griffes et le soupçon de politique vient nous achever.

Le mot d’Eric
« Le cœur de la jeune femme n’a jamais cogné aussi fort qu’en ce moment. Lorsqu’elle sort de l’anfractuosité, la lumière extérieure l’aveugle durant quelques secondes. Puis elle s’habitue à nouveau à elle, et, levant la tête, scrute les collines qui se déploient à l’infini. Le soleil réchauffe sa peau. Quelques silhouettes indistinctes, occupées à sonder le terrain, se détachent par petits groupes derrière les buissons. Pour l’instant, tout n’est que lumière et chaleur. Pas un souffle ne trouble le silence des collines. Bientôt, pourtant, une effroyable tempête grondera. »
– Extrait –

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

 Survivre ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Merci Eric de nous faire réfléchir autant et de nous offrir de fortes émotions ! Vivement le tome 3 !

Pardonner, entreprendre, accueillir

le lys bleu éditions.png! SPLa légende de la Gardienne : l’œil de l’univers, Tome 1, fantastique/développement personnel de l’auteur Frédéric Angelucci, 260 pages officielles, publié par Le Lys Bleu Editions en février 2019. Son roman est disponible  également sur Amazon et la Fnac en version kindle et en version brochée au prix de 5.99€ et de 18.20€. Mais aussi à la librairie la Commanderie sur Liège et dans votre librairie préférée.

L’auteur donne souvent des conférences et est présent sur Facebook ! Pour suivre son activité de développement personnel, je vous recommande d’aller voir son site internet : Libérer mon potentiel.

Je suis heureuse d’avoir fait la connaissance de l’auteur en sirotant un délicieux café à la librairie : La commanderie sur Liège (que je vous conseille au passage pour la gentillesse de son patron mais également pour le large choix d’ouvrages qu’il propose).

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La quête de votre vie : Deux amis d’enfance voient leur vie changer à la suite de l’accident mortel de leurs filles respectives. Jethro décide de pardonner et de travailler sur lui-même, Aaron choisit une autre voie, celle de la haine et de la vengeance. Tous deux vont faire la découverte de leur part d’ombre et de lumière. Dans cette quête de pardon, Jethro va découvrir qu’il est le descendant de la Gardienne du Monde la seule à pouvoir repousser le terrible Gelyn, Maître du monde des ombres. De manière surprenante, Jethro va endosser le rôle qui revenait à sa fille et ainsi protéger le monde en tant que Gardien. Accompagné d’amis fidèles et valeureux, il poursuivra sa quête de protection du Monde. Il rencontrera des amis venus d’un univers parallèle après la rencontre avec son mentor : Almwa. Beaucoup de conflits et de retournements de situations vont accompagner les amis d’enfance. Jusqu’au moment où une gardienne va naître et reprendre le pouvoir de l’œil de l’Univers : l’amulette appelée Mentaliste.

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Avez-vous déjà ressenti une colère que vous ne comprenez pas ? Lu un livre de développement personnel sans en saisir l’essentiel ? Ressenti de la culpabilité à ne pas réussir à appliquer tel ou tel outil ? Moi oui. On essaie de se mettre à la page, d’être dans le moment présent, sans vraiment y parvenir. Pourquoi ? Peut-être n’était-ce pas le bon moment, pas le bon mot pour nourrir notre potentiel ou tout simplement parce-qu’on se pose trop de questions au lieu de se concentrer sur notre vécu ? Quoi qu’il en soit, il semble très difficile de trouver la méthode qui nous correspond et nous fait évoluer, comprendre, grandir. Je remercie ma curiosité de m’avoir permis de lire le premier tome de la trilogie de Frédéric. Car ce livre est avant tout un partage, un cadeau qu’il offre à notre inconscient.

Et là, vous vous dites : mais qu’est-ce qu’elle a fumé ?

Je vous dirai que j’ai implémenté. Ce livre mêle deux concepts que nous croyons opposés : l’imaginaire et le développement personnel. Libre à vous d’y prendre ce que vous désirez, car c’est aussi ça, La Légende de la Gardienne : permettre à chacun de puiser ce qui l’intéresse, ce qui lui parle pour aller plus loin dans sa réflexion personnelle. L’auteur nous offre une vision romancée du sens que l’on souhaite donner à notre vie et notre devenir. Il y aborde avec justesse des thèmes aux fortes complexités comme l’amour de soi, la honte, la confiance en soi, le pardon et surtout la peur et la colère. Deux visions de ce que l’homme peut ressentir face à un deuil, deux réactions qui nous entraînent dans des dérives.

Ce roman commence par un choc brutal. Une entrée fracassante dans un monde inconnu qui découle sur un tourbillon de questionnements. Comment avoir accès à sa nature profonde ? Je trouve que ce livre est bouleversant et intimidant dans son approche d’avec des notions de développement personnel et de bien-être. Bouleversant car il peut faire ressurgir des souvenirs enfouis profondément en nous. Grâce au fantastique, notre imaginaire nous fait voyager à travers plusieurs strates de notre personnalité et nous permet parfois, d’accepter nos ressentis ou du moins de mieux les comprendre. Ce roman nous illustre donc la quête de devenir soi, cette lente ascension, ce parcours tantôt difficile, tantôt fluide. Même si l’on peut s’interroger sur le public visé, je trouve que la générosité de l’écriture et sa simplicité font de ce roman, un ouvrage accessible tant aux enfants qu’aux adultes.

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Prendre le temps de… Ne plus avoir peur de… Savourer de délicieux roulés à la cannelle sans aller en Suède…

Très vite, au fil de notre lecture,  nous sommes pris dans un dilemme. Rester positif ou sombrer. Deux portes que les protagonistes enfoncent. Encore une fois il s’agit d’un choix personnel. Ce que j’ai particulièrement apprécié est que l’auteur nous permet de visualiser deux réactions différentes (une positive et l’autre négative) face à la perte d’un être cher et la souffrance qu’elle transmet au corps.

Les actions jonchent ce récit à un rythme rapide, nous permettant de découvrir trois clés, trois outils pertinents sur la quête de devenir soi. La visualisation des lieux tirée de l’imaginaire, nous permet aisément de passer de chapitre en chapitre sans interrogation quant au réalisme des choses évoquées. Car si ce récit est tiré de l’imaginaire, il en n’est rien quant aux véritables outils qu’apportent ce roman. Je fais le choix de ne pas vous en révéler la nature, pour vous permettre un meilleur cheminement personnel. On ne connaît jamais l’issue d’une action dans ce livre, le dénouement d’une aventure, que nous pouvons mettre en lien avec la fluctuation de nos ressentis, de nos doutes et de notre peur de l’échec.

Il vous faut vous réconcilier avec l’amour de vous et accueillir ce qui donne du pouvoir aux cadavres : la peur. Vous êtes un cosmos à vous tout seuls !

Le style de l’auteur est donc sans superflu, sans discours incohérent. Les transformations et évolutions des personnages peuvent être perçues comme trop rapides ou pas assez creusées, mais je garde à l’esprit qu’il mentionne avant tout des clés ayant la volonté de nous aider à traverser différentes étapes de notre vie. Y prendre part ou non, nous regarde. Selon moi, ce livre me permet de mieux saisir des notions parfois trop abstraites relatives au domaine de l’épanouissement personnel. Son angle d’attaque par le roman, marque pour l’auteur une version presque inédite d’un nouveau genre de livre sur un thème vu et revu. J’aime qu’il y aborde une possibilité de changement, de prise de conscience de ce que l’on ressent au plus profond de nous.

Si après cette lecture, vous ne vous posez pas de question ou ne comprenez rien à ma chronique, participez à une conférence que donne l’auteur en province de Liège et posez-lui toutes les questions qui vous passent par la tête. Personnellement, je cerne mieux certains points après ma participation à deux d’entre elles.

Le mot de Frédéric
Tout d’abord je tiens à remercier Alexandra de m’avoir fait confiance en lisant mon premier roman.
Ce roman comportera 3 tomes avec 9 clés de confiance en soi. 3 dans chaque tome. Ce n’est donc pas un simple livre mais aussi un apport vers ce qui nous fait vibrer à l’intérieur de nous-même. Il s’adresse aussi bien à nos ados qu’aux adultes qui se questionnent sur notre monde intérieur.
Perdre un être cher, se distancer d’un ami et se faire ensorceler par une beauté farouche sont autant d’épreuves qui vous mène à votre mission de vie. La vie est ainsi faite, les difficultés sont des apprentissages sur qui nous sommes vraiment.
Jethro l’apprend rapidement et libère son potentiel intérieur pour sauver le monde.
Des bisous, vivez une merveilleuse lecture.
Frédéric

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L’addition, s’il vous plaît

la légende de la gardienne - frédéric angelucci.png

Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

 Prêts à commencer votre quête ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Un immense merci à Frédéric pour ses conseils, son énergie, sa simplicité et son envie de partager avec nous, ce qui fait de lui un homme actif et bienveillant.

Nostalgie version karaoké

Je lis des auto éditésLibrinova! SPÇa fait marrer les oiseaux qui s’envolent, chick-lit/feel-good de l’autrice Dominique Jonin, 144 pages officielles, publié via l’agence d’auto-édition Librinova en juin 2019. Son roman est disponible sur la plateforme et également via Amazon, en version kindle au prix de 2.99€. L’autrice est présente sur Facebook !

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Paroles de chanson : Michel Sardou, Véronique Sanson, Yves Duteil, Patricia Kaas, Pierre Bachelet, Patrick Bruel, Herbert Léonard, La Compagnie Créole… oui, nous en avons tous entendu parler. Mais que feriez-vous si comme Louise, vous vous mettiez à les croiser au coin de votre rue ? Ils sont tous là, mais il n’y a qu’elle qui les voit ! Louise serait-elle devenue folle ? Lorsqu’elle apprend que dans un petit village des Vosges, un journaliste à la retraite affirme vivre entouré de sosies d’acteurs français de l’après-guerre, elle décide de lui rendre visite…

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Le fait que cette histoire nous propose une construction atypique et originale en soi comme en témoigne le résumé, est indéniable. En revanche, je pense être passé à côté de quelque chose avec le roman musical que nous propose Dominique (avis mitigé). En effet, je dois avouer qu’au bout d’un certain temps, je me suis lassée des paroles de chanson à répétition (bien qu’il s’agisse d’un roman porté dessus, j’en ai conscience) car j’ai eu l’impression de tourner en rond. Je n’ai malheureusement pas trop accroché à cette lecture qui selon moi est trop axée sur l’insertion des morceaux de chansons des années 80 et pas assez creusée au niveau de la construction de l’histoire. Je dirai donc que ce roman dégage une ambiance agréable pour un bon moment de lecture mais qu’il ne m’a pas fait voyager assez. Peut-être le format de la nouvelle m’aurait davantage mise dans le bain ?

Malgré cela, je reconnais le style frais et gai de l’autrice, qui, à travers les tubes de variétés françaises, m’a fait me remémorer quelques moments passés à chanter ces tubes avec en fond sonore, la radio « Nostalgie ».

Pour ce qui est des personnages, je ne me suis pas identifiée à Louise, dont le côté naïve et enfantine m’a laissée sur ma faim. La jeune femme pense être folle suite aux visions de sosies des chanteurs qu’elle croise à tout bout de champ. Qui ne le penserait pas ? Je dois quand même avouer qu’on sent une certaine évolution dans sa mentalité qui la pousse à accepter les aléas de la vie, tant bien que mal.

Je tournais en rond et je m’interrogeais sur ma nouvelle condition : maintenant que j’étais folle, est-ce que j’avais le droit d’entrer sans frapper et de faire un scandale pour qu’elle s’enfuie ?

Il est vrai que cette histoire rocambolesque a de quoi faire sourire et rire le lecteur. J’aurai apprécié que la psychologie de cette protagoniste principale soit davantage poussée pour ainsi avoir moi-même l’impression de devenir dingue. De plus, lorsqu’elle rencontre Romain à travers un voyage en train mouvementé, leur rapprochement par la suite est pour moi trop rapide. Romain est un personnage assez effacé par rapport à Louise qui, de son côté se bat pour que sa situation retrouve sa normalité. Je n’ai pas aimé son absence de soutien envers Louise.
En revanche, j’ai aimé le personnage de la mère de Louise, qui proche de sa fille et ayant un côté moins « terre à terre », nous rappelle qu’il faut profiter de la vie et savoir accueillir les évènements positifs et négatifs. Ne pas se prendre au sérieux fait parfois du bien ! Et pourquoi pas avec un éclair au café, histoire de reprendre des forces ?

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Un éclair au café revigorant, histoire de voir si on perd la boule ou non ;p

Ce que j’ai beaucoup apprécié est le soin apporté à la couverture, très colorée et vive, ce qui a tout de suite attirée ma curiosité et mon envie de me plonger dans cette lecture. De plus, je souligne la performance de l’autrice de raccrocher chaque situation a une parole de chanson qui est tout a fait en rapport avec le moment vécu et le contexte de l’histoire. Une lecture-détente pour nous faire passer un bon moment tant la générosité de l’autrice se lit à travers les lignes et les chapitres courts aux aventures loufoques. Sa plume est fluide, ce qui rend cette lecture rapide.

Le mot de Dominique
J’avais envie d’écrire une histoire qui ne se prenait pas au sérieux.
Puis j’ai entendu cette chanson de Cabrel qui passait à la radio et je me suis dit que ça ferait un excellent titre. Mais il me fallait encore imaginer l’histoire…
J’ai pris plaisir à écrire ce roman loufoque, à écouter des dizaines de vieux « tubes » de chanson française des années 80, à arpenter les rues de Mulhouse sur les traces de Louise… mais je n’ai finalement jamais répondu à cette question : « pourquoi les oiseaux se marrent-ils lorsqu’ils s’envolent ? »

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

« Est-ce que ce monde est sérieux ? »

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Je remercie Dominique Jonin pour sa proposition de SP, pour cette lecture légère et fraîche.

New game, new rules pour ce 8ème partenariat

Hellow les lecteurs gourmands 🙂 Comment allez-vous aujourd’hui ?

Il plane dans l’air un goût subtil d’amour, de douceur, d’audace… Un goût de changement, de lâcher prise. Septembre 2019 s’annonce extraordinaire ! Lisez jusqu’au bout, ça pourrait vite devenir viral pour vous et vos amis !

J’ai l’immense joie de vous annoncer que débute un huitième partenariat avec

Émilie Varrier
Celle qui écrit de la romance optimiste mieux que personne !

Petit rappel…

En février 2019, Émilie auto-publiait sa première romance optimiste
– Un binôme idéal –

Disponible sur   Amazon logo  et kobo
En version brochée et électronique au prix respectifs de 9€ et 2.99€ seulement !

Émue et ravie d’avoir soufflé un instant, j’en ai rédigé une chronique gourmande que vous retrouverez en cliquant juste ici. Pour en savoir plus sur Émilie, retrouvez sa biographie juste . Puis, elle est passée sur le Grill aussi, c’était en avril 2019 !

En septembre, nous avons vu les choses en grand ! Émilie a eut une idée géniale ! Un concept de folie ! C’est désormais en tant que

Chroniqueuse officielle d’Émilie Varrier

que je vous retrouverai en octobre pour une nouvelle chronique gourmande mais aussi pour partager avec vous les moments forts de la romancière 🙂

Vous l’aurez compris, sa deuxième romance optimiste va voir le jour le 12 octobre prochain ! ! Vous n’avez pas lu son premier livre ? Pas de panique, il vous reste un peu plus d’un mois pour vous mettre à jour !

! C O N C O U R S !
Comme Émilie est une romancière généreuse, elle vous propose de remporter un exemplaire de sa première romance en version papier et dédicacé directement expédié chez vous ! Suivez-là sur les réseaux sociaux pour participer au prochain tirage au sort et puisse le sort vous être favorable…

Je remercie chaleureusement Émilie pour cette collaboration. Et vous savez quoi ? cette information n’est pas confidentielle, vous pouvez la partager autant de fois que vous le voulez ! Surtout, n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires, nous serons ravies de vous répondre. A bientôt !

Hey ! Pas si vite !
Tu ne nous a pas révélé le titre de sa prochaine romance optimiste !

Ahhh ! Je vois que rien ne vous échappe 🙂 Bravo ! Mais comme je sais que vous êtes des détectives hors pairs, je vous laisse partir à la chasse aux informations en suivant la romancière sur la Toile :

adresse mail pro emilievarrier.romanciere@gmail.com

Instagram @varrieremilie – #unbinomeideal – #romanceoptimiste – #emilievarrier – #bonheur

Facebook Emilie Varrier Romanciere / @emilievarrierromanciere

Son site web : Emilie Varrier

scribay  Emilie Varrier Romancière

Émilie Varrier

En tant que Chroniqueuse officielle d’Émilie Varrier, j’ai l’immense privilège de vous exposer quelques détails croustillants la concernant.

Je vous emporte dans la délicatesse de mon imaginaire tout en gardant les pieds sur terre.

Portrait littéraire

Profil Emilie avec fleur
Je m’appelle Émilie, j’ai trente et un ans et je possède tout un monde de douceur et de joie à vous faire découvrir.
Mon objectif ? Savourer le bonheur chaque jour et le partager avec vous. Originaire du nord de la France, j’ai décidé de sortir des chemins battus et de partir à l’aventure. Que ce soit dans ma vie, dans mon métier ou dans mes passions, je fais ce qui me rend heureuse !

J’aime la lecture, les sourires ainsi que le partage. C’est donc naturellement que j’écris des romans optimistes, pour lesquelles je m’inspire de mon cheminement personnel, de mes proches et de mes songes. Je réfléchis à mon vécu et j’espère vous transmettre ce que je retire de mes expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

J’écris de belles fictions que je nourris de ma sensibilité afin de vous apporter le meilleur. À travers mes Romances Optimistes, je vous emporte dans la délicatesse de mon imaginaire tout en gardant les pieds sur terre. J’aime rêver et surtout, je veux y croire.

Rendez-vous sur mon site internet emilievarrier.com pou découvrir mon univers et mes lires.

Ses romans

« Un binôme idéal » est sa première romance optimiste de 190 pages, disponible en version électronique pour 2.99€ et en version brochée pour 9€ ! sur Amazon logo  et kobo.

 

! Le 12 octobre prochain !

Sa deuxième romance optimiste 🙂

Soyez curieux et rendez-vous sur les réseaux sociaux pour découvrir toute l’actualité de la romancière. Le titre ainsi que le synopsis sont déjà en ligne, moi je dis ça, je dis rien…

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Son site web : Emilie Varrier

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Photo avec logo mars 2019

 

Femme aux multiples casquettes, Émilie n’est pas une romancière ordinaire. Elle consacre une grande partie de son énergie à aider les auteurs dans toutes sortes de démarches administratives et ainsi vous permettre de vous consacrer à l’essentiel : l’écriture.

 

 

Émilie VARRIER, assistante administrative

Site web soutien à l’auto-édition

Facebook  Emilie Varrier Assistante administrative à distance / @emilievarrierassistante

Maya AGORA sur le grill !

Que serai-je sans écrire ?
Écrire, c’est laisser couler ce flux sur du papier lorsqu’il commence à me hanter. J’écris partout, j’écris-là où je ressens cette nécessité.

Et là, vous vous dites : ça, c’est du lourd, univers atypique :o, autrice à part ?
Et vous ne croyez pas si bien dire…

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Une biographie à sa manière…

Alexandra : vous êtes l’héroïne d’un univers que je trouve assez atypique et surprenant, pouvez-nous dire qui est Maya Agora ?

Maya : je n’ai jamais essayé de trouver une définition à ce que je suis ni à ce que je représente comme autrice ou comme personne. Je crois que ma définition de moi-même, si je la donne maintenant, changera sûrement au fil du temps. Ma conviction de ce que je suis aujourd’hui ne sera pas la même dans 10 ans par exemple. Je ne suis pas celle que j’étais auparavant. Mais une chose est sûre, à 28 ans, je suis toujours cette personne qui rêve, qui vit dans un univers parallèle, qui vit dans un monde parfait, dans son imagination, et je resterai toujours cette personne-là.

Depuis toute petite, je suis fascinée par les histoires. Lorsque je regardais un film ou je lisais un livre, j’essayais de changer la fin pour y vivre plus longtemps. L’essentiel pour moi est d’écrire des histoires. Maya Agora est plutôt ce que l’on appelle en anglais « story teller » beaucoup plus qu’écrivaine. Mes histoires et mon imagination n’ont de limite que la raison parfois. Le doute peut survenir à chaque instant et me faire de moi, son esclave. Malgré cela, rien ne m’arrête. Mon imagination est telle un phénix. Au moment où l’on croit qu’il est mort, il renaît de ses propres cendres, aussi fort et aussi beau qu’auparavant.

Maya Agora apprécie tout ce qui raconte une histoire. Elle adore l’art qui s’exprime en notes, en mots ou en couleurs sur un tableau. Tout ce qui est beau et naturel l’inspire et lui donne envie de créer elle-même, dans son univers, quelque chose d’exceptionnel.

Alexandra : nous pouvons constater à quel point l’écriture tient une place importante dans votre vie. Y a-t-il des moments précis où vous écrivez ? Avez-vous un espace dédiée à votre passion ?

Maya : « L’écriture est toute ma vie ». Tout le monde peut répéter cette phrase, je le sais. En tout cas, moi, j’écris depuis longtemps. Pour être plus précise, j’ai commencé à écrire lorsque j’avais 12 ans. Pendant une période de mon adolescence, l’écriture était une échappatoire. J’écrivais des poèmes pour décrire ce que je ressentais. J’ai écrit des histoires perdues, mais qui m’ont convaincue d’emprunter ce chemin.

J’ai découvert que, lorsque je commence à écrire, je transporte une partie de mon monde imaginaire autre part, là où elle peut vivre au lieu de me chuchoter dans la tête. Ces personnages vont me quitter tour à tour, pour que je puisse en concevoir d’autres. C’est un peu fou, mais c’est vrai. J’en avais marre d’avoir ces personnages en moi, d’entendre leurs voix, de garder leurs mélancolies à la fin…

J’attends toujours le moment où je suis le plus inspirée. Qu’est-ce qui m’inspire exactement ? Je ne sais pas. Je me fie à mon intuition. Cette force difficile à expliquer, me montre le moment propice. Je donne voie à cette voix que j’entends en la transportant quelque part sur mon ordinateur ou sur du papier. Le moment propice est lorsque les personnages crient liberté. J’écris partout, j’écris-là où je ressens cette nécessité. J’ai toujours mon téléphone avec moi. Quand le moment vient, même si je suis dans mon lit, je prends mon téléphone et j’écris pour ne pas perdre le personnage ou les idées. Ce n’est ni orienté ni organisé.

Alexandra : j’aime la poésie qui se dégage de vos mots ! A la lecture de votre premier roman, vous écrivez à de nombreuses reprises le mot « âme ». Que signifie-t-il pour vous ?

Maya : « Nous faisons partie de l’âme « . J’essaie de trouver ma vérité sur cette chose que je trouve mystérieuse, que j’essaie de comprendre. C’est quelque chose qui regroupe beaucoup de notions. Elle est en nous, mais elle n’est pas nous tant que nous l’ignorons. Nous sommes trop focalisés sur un monde extérieur alors que l’âme est abstraite, elle représente tout ce que nous sommes réellement. Nous devons vivre une éternité espérant saisir ce qu’est notre vraie âme – ma propre âme – non semblable à celle des autres.

L’âme dans le roman est un peu différente, c’est un aspect plus large de la personnalité d’Emma, elle lui montre la bonne voie. Et avec le temps qui passe, Emma développe d’autres facettes de son âme pour connaître une sorte de complétude.

Parlons amour…

Alexandra : dans votre roman, Miroirs et Ombres, vous évoquez un amour mélancolique à la fois réconfortant et destructeur, pouvez-vous nous parler davantage de ce que vous avez voulu transmettre aux lecteurs ? Votre roman parle-t-il seulement d’amour ?

Maya : ça, c’est une très bonne question. Si mon roman parle seulement d’amour ? Non.

Ce que je veux réellement transmettre est simple. La vie est une dualité. Chaque opposé mène à un autre, car ils sont pareils. C’est un peu compliqué à comprendre, toutefois les personnages principaux reflètent cet aspect. L’un est libre, l’autre est esclave de ses peurs. Malgré cela, ils ont réussi à s’accepter. Les peurs existent à l’intérieur de tout individu, mais chacun les traite d’une manière différente, réagit d’une manière différente, etc. Emma, malgré ce qu’elle reflète, était esclave de ses peurs. Elles ont fini par tout détruire, par créer cette sorte de dépendance qui n’était pas apparente. Elle s’est libérée au moment où elle est devenue consciente de cette vérité. À la fin, la personnalité d’Emma se rapprochera de celle du vrai Michael. La raison de leur séparation vers la fin était pour se détacher d’une dépendance, pour atteindre l’ultime vérité. Il a fallu un long chemin à Emma afin de comprendre cette vérité.

Il est clair que nous avons tous besoin de nous libérer afin de vivre en paix et réussir. Le plus important, c’est de devenir conscient de notre prison et de nos dépendances.

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Montage réalisé par ©Maya Agora

Dans mon roman, j’ai parlé de souvenirs. J’ai voulu montrer à quel point le temps passé peut être destructeur. Chacun l’interprète à sa manière : Emma voulait oublier, Michael voulait se rappeler, et les deux ont raison. Ils oublient tout de même que le bonheur est dans l’instant présent.

Il est également question d’amour. L’amour, c’est beau, c’est parfait même dans l’imperfection, et ça fait rêver. Tout le monde désire aimer être aimé en retour. On se sent spécial ainsi, le héros de son propre conte. Il est essentiel de transmettre la beauté de ce sentiment et ce qu’il fait naître dans notre esprit, qu’elles que soient nos créations.

Alexandra : comment définiriez-vous alors, l’amour et le rejet  amoureux ?

Maya : nous avons une mauvaise compréhension de l’amour, il est souvent un besoin de complétude. Si nous cherchons quelque chose à l’extérieur pour nous compléter ou nous rendre heureux, c’est que nous ne le possédons pas. Michael et Emma ont réussi à s’aimer même séparés, c’est un très beau message. Si seulement on arrive à aimer sans attentes et sans conditions.

Je ne sais pas trop pour le rejet amoureux. Si nous aimons quelqu’un qui nous rejette ou ne nous accepte pas, alors il faut reconsidérer cet amour ou plutôt cette relation. N’est-ce pas ?

Alexandra : je suis d’accord avec vous sur ce point. Une chose qui m’a tout de suite frappée est la psychologie de vos personnages poussée à son apogée. Pourquoi et comment faites-vous pour inviter les lecteurs dans la tête de ces derniers ? Dans quel état êtes-vous quand vous écrivez des scènes assez fortes comme le retour inespéré du mari d’Emma ?

Maya : si l’on est fasciné par l’âme, on doit étudier la psychologie et découvrir ce mystère de près. J’apprécie tout ce qui est profond, abstrait et que la plupart des gens ne voient pas. C’est ce qui contrôle le monde. J’essaie d’aller vers l’extrême. J’ai cette forte conviction que nous sommes tous pareils. Ce qui nous différencie ne sont pas les langues, la culture ou notre aspect physique. C’est plutôt nos convictions, notre personnalité et les choix que nous faisons durant toute notre existence. Et je m’inspire de cette conviction, de moi-même, de mon entourage, de l’humanité. Je forme toute une personnalité avec des peurs, des préférences, des complexes et je la libère. Je laisse mon inconscient s’exprimer.

Lorsque j’écris, je ne suis pas consciente en général. Je ne réponds pas parce-que je suis dans mon monde. Un instant est suffisant pour me perdre dedans. Je préfère être seule quand c’est très profond, très intime.

Alexandra : vous êtes-vous inspirée d’autres auteurs pour écrire votre roman ?

Maya : il y a forcément des auteurs qui m’inspirent et que j’adore. Néanmoins, mes histoires sont le fruit de mon imagination. Je me mets dans la peau du personnage et je raconte son histoire. C’est moi qui l’ai créé, je suis lui. J’écris ce qu’il me dit, et ce, à quoi il réfléchit.

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Montage réalisé par ©Maya Agora

Alexandra : il est aussi question de « destin » dans votre roman et de « résilience », croyez-vous en votre bonne étoile ? Ce roman vous aurait-il aidé à surmonter une étape difficile de votre vie ?

Maya : je crois au choix et aux opportunités qui s’offrent à nous. Être consciente de ces éléments est ce qui fait la différence. Le destin n’est qu’une appellation que l’on aime donner à un choix par exemple pour camoufler ou accepter le résultat. Lorsqu’on est incapable de rendre l’inconscient conscient, on le laisse nous contrôler et on l’appelle destin, c’est ce que Carl Jung avait dit et je le crois à 100 %.

Alexandra : en parlant de psychologie, je constate que votre première de couverture est truffée de symboles forts que l’on retrouve tout au long de notre lecture, comment l’avez-vous pensée et travaillée ?

Maya : au début, j’avais une vision plus différente de ma couverture. Je voulais qu’elle soit simple. Malheureusement, je n’ai pas réussi à projeter ce que j’avais comme idée dans la réalité, le résultat ne m’a pas trop plu. Je me suis dit pourquoi ne pas essayer de mettre des illustrations pour refléter un peu ce qu’il y a dans l’histoire (puisque le titre est un peu vague et c’est difficile de deviner ce qui se passe réellement à l’intérieur de ce bouquin). J’ai travaillé cette couverture avec un professionnel.

Parce que nous sommes curieux…

Alexandra : merci pour ces précisions. Sautons du coq à l’âne, voulez-vous. Pouvez-vous nous parler de votre expérience en tant qu’autrice auto-éditée ? À quelles difficultés vous êtes-vous heurtées ? Qu’en retirez-vous comme bénéfices ?

Maya : c’est un océan, et il faut apprendre à nager avant de plonger dedans. Il est vrai qu’avec des plateformes comme Amazon, il est devenu plus facile de publier son livre, sans avoir à penser aux maisons d’éditions. Toutefois, il ne faut pas omettre les contraintes. L’auto-édition signifie faire tout le travail de A à Z. L’auteur est en même temps l’éditeur de son livre. Du coup, il faut qu’il s’occupe de pas mal de choses qu’il ne maîtrise pas : concevoir la couverture, faire de la publicité, etc. Bien analyser les plateformes sur lesquelles il va publier est essentiel également. Il n’y a pas de hasard. L’auto-édition fait rêver, mais il existe tout un travail qu’il ne faut pas négliger si l’on veut vraiment réussir. Pour moi, dans tout ce que j’entreprends, il y a une leçon que j’apprends à la fin. Ceci est une règle générale. Si l’on commence un travail, à la fin nous ne sommes jamais la même personne.

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Montage réalisé par ©Maya Agora

Alexandra : ne plus être aimée par quelqu’un vous fait-il peur ?

Maya : non. Je crois que dès le moment où nous avons aimé quelqu’un, nous n’allons  jamais cesser de l’aimer. L’amour, s’il naît, est difficile à tuer, il reste vivant avec nous. Nous devons accepter cette vérité pour ne plus nous blesser et blesser les autres. Si quelqu’un ne m’aime plus, c’est qu’il n’a jamais réussi à m’aimer dès le début ou qu’il vit dans le déni.

Alexandra : pensez-vous que l’écrivain a un rôle particulier à jouer dans la société ?

Maya : chacun joue un rôle dans la société. La particularité de l’écrivain est qu’il est artiste à moitié, il fait rêver, donne de l’espoir à travers ses histoires, apprend une morale et s’il réussit à le faire d’une bonne manière ses œuvres seront une leçon pour les générations. J’ai dit à moitié, car pour moi un écrivain n’est artiste en entier que lorsqu’il est poète.

Alexandra : Un dernier mot?

Maya : j’ai épuisé tous mes mots, mon dernier,je te le dédie à Alexandra. Il y a des rencontres qui nous marquent beaucoup plus que d’autres, et je suis reconnaissante parce-que nos chemins se sont croisés. Merci pour ces questions mûres et réfléchies. Cela reflète ta passion pour les livres et montre à quel point tu es impliquée dans ce que tu entreprends. Comme d’habitude, tu assures à la perfection.

Alexandra : merci beaucoup Maya pour cette charmante dédicace qui me vont droit au cœur et un énorme merci pour le temps que vous avez passé sur le grill. J’espère que vous n’avez pas eu trop chaud !

Maya Agora a été cuite par Alexandra Papiers Mâchés.

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Miroirs et Ombres, publié en version électronique sur Amazon en 2018, au prix de 2.99€, 372 pages.

Dans ce roman, j’ai peint le temps en un miroir, les souvenirs en une ombre que nous transportons et la liberté en une lumière qui nous permet de bien distinguer l’ombre, de profiter du présent et voir clair le futur afin de ne pas tomber dans le tourbillon d’un temps obscur.

 

Pour la suivre

mayaagora@gmail.com

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Retrouvez ma chronique gourmande du roman de Maya Agora – Miroirs et Ombres – juste ici.

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Intensité transparente déstructurante

Je lis des auto éditéslogo-d! SP Opalescence, le secret de Pripyat, thriller psychologique de l’auteur Amaury Dreher, 246 pages officielles, auto-publié en mars 2019. Son roman est disponible en versions brochée et électronique sur le site d’Amazon.

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Opalescence : N.F. Définition littéraire : teinte, reflet d’opale (transparence). Synonymes : fluorescence – irisation. – Larousse.

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Au début de ma lecture, je fus troublée par le fait de ne pas saisir le message que l’auteur a voulu transmettre dans son roman. Je trouve que l’ambiance est longue à démarrer, les actions peu entraînantes et le style décousu. Je me demande où l’auteur veut en venir, si je vais être bousculée ou déstabilisée dans cette routine calme à mon goût. A moitié frustrée, je cherchais en vain, une accroche me permettant de continuer sereinement ma lecture sur un sujet assez sensible : la catastrophe de Tchernobyl. Curieuse d’en découvrir davantage malgré tout, et de dépasser le roman historique pour entrer dans la partie thriller, je me décidai alors à poursuivre, non sans appréhension, ma lecture. Je me laisse le temps de m’immerger dans les mots de l’auteur. Voilà ce qui me manquait : l’immersion. Je décèle alors plusieurs angles d’attaques que l’auteur a su brillamment emprunter t retranscrire pour captiver le lecteur dans sa soif de réponses à la question : qui suis-je ? Je découvre alors le labyrinthe psychologique de construction identitaire d’un homme, retournant sur les traces de son passé dont il ne sortira pas indemne…

J’ai perdu tout raisonnement, toute cohérence d’esprit et j’y suis entré.

Me voilà captivée, perdue, décontenancée. Plus je m’enfonce dans les vestiges que relatent l’auteur concernant cette l’explosion de la centrale de Tchernobyl, plus je découvre la part sombre, cachée, qu’elle recèle. Je souligne les recherches de l’auteur, complètes et honnêtes car j’ai la sensation de me trouver à ses côtés, au milieu de ces débris et de ses survivants, menant une enquête.

J’en viens à être totalement consternée par l’absence de réactions des autorités ou leurs désirs de cacher à la population les retombées néfastes que cette explosion fait apparaître. La prise de position de chercheur du protagoniste principal, un jeune garçon ayant habité Pripyat, invite le lecteur à se faire son propre avis sur la question, ce que j’apprécie.

Comme vous l’aurez constaté, un fort enjeux pour l’environnement politico-économique est exprimé à travers ce roman au style de journalisme d’investigation. Les chapitres sont relativement courts et les personnages peu détaillés, ce qui ajoute mystère et suspense. Mais ce qui lui donne sa force et son caractère noir, tendu et angoissant est sans conteste son thème principal axé sur la construction identitaire. Percer à jour les secrets liés à son enfance, à son histoire est ici comme tenter de remplir un gant de toilette avec de l’eau.

Ai-je le droit de reprendre mon souffle ?

Amaury Dreher - Opalescence 2

Une gamelle de hachis parmentier au thon fait maison, le temps d’un arrêt entre deux maisons…

Ce livre a vraiment le don de me perdre, j’adore cette sensation que tout m’échappe finalement. J’avance à tâtons, je trébuche sur des cadavres et des vestiges du passé. Suis-je devenue aussi bipolaire que ce roman ? Je passe de paysage en paysage ne sachant vers où me diriger. Je lutte telle une acharnée pour retrouver un semblant d’équilibre à la hauteur des découvertes que je fais. A croire que je sens les radiations de la zone jusqu’ici.

Ce roman réserve aux lecteurs une plongée enivrante dans les profondeurs de la construction identitaire, sa complexité et sa déchéance. Je me risquerai même à parler d’obsession anxieuse vu le niveau auquel l’élève l’auteur. Je lui tire mon chapeau pour cette fin qui me laisse sans voix ! Cette lecture vous laissera des traces, prenez garde.

Le mot d’Amaury
Tchernobyl me fascinait depuis toujours et lorsque je suis rentré de mon voyage en Ukraine, j’ai tout de suite senti que je devais écrire un roman dessus. C’était une visite tellement intense…
A mi-chemin entre le roman noir et le thriller psychologique, cette quête identitaire sombre et glaçante vous emportera dans les tréfonds de Tchernobyl.
Bon voyage !

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L’addition, s’il vous plaît

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Et vous l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?

Aurez-vous la force de vous relever ?

Retrouvez toutes mes chroniques gourmandes dans les rubriques « Livres par auteurs » et « Livres par titres » !

Un immense merci à Amaury pour sa gentillesse, sa patience et son roman qui, même s’il m’a donné du fil à retordre, a réussi à me plonger au cœur d’une quête identitaire sombre et rondement menée.