Un projet, ensemble

En cette journée mondiale de la femme digitale, je me devais de vous l’annoncer. Ma discrétion ces derniers jours est dû à un travail acharné pour bâtir un projet que j’imagine depuis longtemps.


Le confinement permet de se remettre en question quant à ses objectifs et son mode de vie. Pour ma part, j’en profite pour mener à bien, du moins dans la mesure du possible, mes projets. Est-ce le bon moment ? Nul ne le sait. Mais moi, je le sens.

Partagez et suivez mes aventures sur : https://www.alexrencarde.be/

Bientôt, je propose aux entreprises et aux entrepreneur-e-s :
✔️ des services de rédaction web optimisé SEO
✔️ des corrections de manuscrits pour les auteurs

Je suis également à la recherche d’entrepreneur·e·s, auteur·e·s, business man & woman, professionnels du monde de la communication et de celui du monde du livre, souhaitant témoigner lors d’une interview et livrer leurs conseils ! Contactez-moi sur : contact@alexrencarde.be

Je n’abandonne pas les chroniques mais vous pourrez les découvrir prochainement sur mon nouveau site. Et pour davantage de conseils, je partagerai avec vous des astuces sur la rédaction web, le blogging et l’optimisation SEO !


#optimisme #digitalwoman

Notre amour emporté par les flots : Isabel Komorebi, la conquête d’un monde nouveau

L’amour et la haine ne sont-il pas les faces d’une même pièce ? Je vous donne mon avis sur le dernier roman d’une autrice-poète que j’apprécie beaucoup pour sa finesse et son regard atypique sur le monde qui nous entoure. Une surprise à la fin de cette chronique vous attend !

couverture livre bleu et rose avec jeune femme de profil
Entrez dans un monde de douceur

Mes 5 sens ayant été titillés tout au long de ma lecture, j’ouvre cette chronique en vous livrant les sons et les émotions qui m’ont marquée :

  • ressenti murmuré
  • mélancolie lancinante
  • recommencement écrasant
  • conte doux et sucré

J’ai eu l’impression d’être à côté des personnages, de les toucher, les sentir. Le lecteur est accueilli avec poésie et mystère. Nous nous demandons où nous allons être emportés. Comme un guide, je le suis me laissant tenter par cet appel peu coutumier.

Tout semble calme lorsque soudain un déchirement se fait entendre, mettant mes sens en alerte. Je découvre une jeune femme dont on sent très vite, une envie d’ailleurs, d’évasion. Romy. À bout de souffle elle semble dépasser par la vie suite à la perte de son grand amour. Perdue dans une ville où les habitants ne semble guerre chaleureux, elle tente d’échapper à une forme de destin tragique qui l’attend.

Un premier message à la mer…

Romy est en pleine ascension pour reprendre possession de son esprit et de son corps à la dérives. Un tragique accident qui lui a presque fait perdre son dernier souffle. Des allusions à la reconstruction de soi et à l’aide des proches pour affronter la douleur sont glissés à travers ce roman. Nous quittons un monde égoïste pour y trouver soutien, entraide et compassion.

Même s’il résonne avec l’actualité, ce roman a des allures de conte ce qui le rend intemporel. Ne cherchez pas de date, il n’y en a pas. Ce livre est comme un conseil que l’on pourrait recevoir d’un sage.

mot de l'auteur d'isabel komorebi

Aran, c’était ça son prénom

Un inconnu intervient au sein de cette harmonie douloureuse. Un étranger. Un inconnu. Un homme. Nous découvrons ainsi l’importance d’un prénom. Celui qui forge notre personnalité, qui nous fait exister à travers la foule. Cet homme qui tente d’entrer en contact avec Romy suite au crachement de la mer, de son équipage.

Les questionnements sur la vie et sur la mort sont bouleversants et tellement proches de ce que l’on peut vivre dans la vraie vie ! J’ai été piquée à vif tant parfois les mots sont durs et incisifs. Certaines parties sont mêmes cruelles et injustes.

La force de l’amitié

L’amitié entre Romy et Victoria est belle et puissante. C’est une preuve d’amour dont ce roman est cruellement et tendrement gorgé. Le travail du duel est très bien peint je trouve à travers cette romance qui témoigne des difficultés que l’on peut rencontrer lorsque la mort s’invite dans les cœurs mais que la raison décide de vivre et de trouver le bonheur. Comme il reste encore de l’espoir dans le cœur de Romy. 

Une romance vive et douce à la fois. Vive dans sa douleur et sa perte de l’être aimé et douce dans la poésie qu’elle dégage. 

Le titre est très bien choisi je trouve car les flots prennent et déposent en même temps. Ce qui résume bien l’histoire.

Un roi et une reine

Une attirance étrange mais attendue se passe entre Aran et Romy. Nous soupçonnons qu’ils sont fait l’un pour l’autre mais plusieurs forces extérieures les empêche de se réunir. Ils apprennent à se découvrir, à s’écouter. Le temps devient un allié.

Dans l’ombre la jalousie se profile en un homme dont l’amour pour Romy s’est révélé plus fort depuis la mort du mari de cette dernière. Un rejet pour l’étranger qui lui vole son trône. La différence d’avec l’autre nous fait souvent peur et dans son incompréhension, nous nous surprenons à agir avec méchanceté voire avec haine. C’est le cas ici.

Outre ceci, l’autorité de l’armée qui souhaite se débarrasser d’Aran, le faisant vivre entre angoisse d’être expulsé, amour pour sa promise et l’envie de rester auprès d’elle.

Puis, la visite de la jalousie.
Puis, un coup de feu au loin…

Un homme le pistolet à la main.
Une femme derrière une colline.
Un homme à terre.

Qui d’entre eux aura la force de se relever ?

Découvrez-le en tentant de remporter un exemplaire numérique de la dernière romance d’Isabel Komorebi !

Rendez-vous le 15 avril 2020 sur Insta’

Rendez-vous sur Instagram pour en savoir plus.

La mémoire impalpable

Édité le 13 février dernier par Les Éditions Taurnada, le thriller de Tito Desforges « La machine à brouillard » plonge le lecteur dans les profondeurs de la folie. Saurez-vous rester entiers face à votre propre reflet ? Un roman poignant qui se déguste avec un dessert exquis.

Fond noir, cannelle, glace vanille, crumble aux pommes, thriller psychologique… la boucle est bouclée.

Un sérieux cocktail Molotov piégé au sein de ce thriller sous haute tension

Complot, dégénérescence, manipulation, trahison, folie. Si vous désirez braver les mailles malades du cerveau d’un ancien soldat, alors poursuivez votre lecture. Je vous révèle les coulisses de la machine à brouillard.
Suis-je déjà en train de perdre la notion du temps ? Probablement. Certainement même. Plus j’avance ce dans ma lecture et plus ma raison prend peur et tourne en rond ne m’offrant que de courts laps de temps de respiration. L’incompréhension me gagne très vite, mais mon envie de savoir est plus grande.

Mais reprenons depuis le début. Nous suivons les traces ensanglantées laissées par un certain Mac Murphy, ancien soldat au tempérament de feu. Prêt à tout pour protéger sa fille, Louise, des mains des habitants de Grosvenore-Mine.

Je dois vous avouer avoir été perturbée du début à la fin par cette lecture, ne comprenant pas par quel bout commencer mon analyse. En entête comme indice, des signes de suivi psychiatrique et d’une expérimentation médicamenteuse pour dissiper ce brouillard qui hante le soldat d’élite Mac Murphy. L’humour en étendard et un franc-parler pour nous guider sur les routes presque désertes de ce petit village australien.

Des scènes à la Kill Bill

L’action ne tarde pas à arriver. Beaucoup de scènes séquencées et violentes dans ce roman qui ne laissent aucune chance au lecteur de reprendre son souffle. De plus, aucun des indices présents ne permet de se repérer dans l’espace temps. J’admire ce genre de roman qui nous livre un récit brut, cadenassé.

Une thématique se dégage. Le témoignage d’un père qui s’est fait le serment de protéger sa fille quoi qu’il advienne de lui, où qu’elle soit. Certains passages sont vraiment très poignants. Surtout lorsque la folie se mêle à cet amour incommensurable. Déceler le vrai du faux devient littéralement une torture où se dégage une certaine mélancolie. Mac Murphy me fait énormément de peine et je ne peux qu’être admirative face à sa détermination sans limite, jusqu’au meurtriment de son âme et de son cœur.

Mais certaines questions demeurent encore sans réponse. Est-ce une expérimentation ? Un complot ? Un rêve? Que de stratégie pour tenter de trouver l’unique raison, ce secret qui maintient cet homme hors du commun, en vie.

Quand la mémoire fait défaut

Perdre la mémoire est de loin ma plus grande peur. Alors, quand j’en lis les effets secondaires, je ne peux que paniquer. Les émotions ressenties par Mac Murphy sont si intenses qu’elles prennent aux tripes.

Passer d’un décor à un autre rend dingue. Néanmoins, une certaine logique se dessine vers la fin de cette ouvrage qui ne laisse pas indifférent. La plume de l’auteur est assez particulière pour nous rendre accro en quelques pages à un scénario loufoques mais étudié et calculé. Il dresse le portrait d’un homme ordinaire au quotidien extraordinaire dans lequel chacun peut se reconnaître. Il nous rend témoin de sa descente aux enfers. Impuissante, je poursuis ma lecture, dans l’espoir de trouver une échappatoire.

Une fin sous haute tension

Mais quelle scène finale ! J’en suis encore choquée. J’ose à peine sortir de cette lecture en apnée. C’est tellement bien pensé que ça me laisse sans voix (et il m’en faut beaucoup).

Tout au long de ce thriller psychologique, nous alternons des moments de conversation entre médecins et Mac Murphy, des scènes d’actions d’une violence inouïe et d’autres floues et énigmatiques. Je me suis souvent demandé où j’allais atterrir. Mais le plus émouvant dans ce roman reste l’amour d’un père pour sa fille et cette sensation que notre présent nous échappe. Quand je repense à tout ce que Mac Murphy traverse, me vient en coup de poing, l’ironie d’une vie gâchée par le trou noir de l’avenir.

Peut-on dissiper le brouillard dans lequel Mac Murphy s’est enveloppé si précautionneusement ? J’en doute fort.

Encore une touche de folie ? Découvrez le mot de Tito

Dans une autre vie, j’ai vécu une poignée de mois dans le bush australien, à l’ouest du Queensland, pas trop loin de la frontière du Northern Territory, à deux ou trois encablures de la petite ville minière de Mount Isa. Les bleds qu’on trouve dans cette région reculée sont semblables à celui – fictif – de Grosvenore-Mine que je décris dans « La Machine à brouillard ». L’ennui y règne en second maître après le soleil, le troisième étant Dieu, représenté par une, deux, voire trois églises. Les gens y vivent comme des colons de l’ancien temps, à la fois brutaux, presque asociaux, et bizarrement complices, unis contre l’adversité. On n’y aime pas les étrangers. Pas du tout… Quand Joël Maïssa des éditions Taurnada, au vu d’autres de mes écrits, m’a conseillé de réaliser un thriller « du genre dur, impitoyable », mon esprit est immédiatement retourné là-bas, dans l’Outback australien. Et voilà. Tito Desforges.

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13 février 2020
9.99€ en librairie
5.99€ en e-book

Disponible en ligne et en librairie sur : Fnac, Decitre, Amazon, Cultura, etc.

Merci à Tito de m’avoir retourné le cerveau, m’avoir fait douter. Merci à Joël pour une fois encore, nous avoir dénicher un livre hors du commun !

Voilà pourquoi je n’ai jamais aimé les poupées

Prenez une maison de poupée finement travaillée. Placez-la devant la porte de la maison d’un flic. Que se passe-t-il ? Va t-elle exploser ? s’ouvrir ? lâcher un gaz toxique ? Découvrez-le en lisant le 1er policier de l’autrice Miss A. Purple.

livre en noir et blanc avec un pot de raisins secs

Aussitôt dit, aussitôt fait : entrons dans le vif du sujet

Voici donc le 1er roman de l’autrice Miss A. Purple. Plus qu’un policier, il s’agit là d’une affaire de vengeance. Et j’aime qu’on arrive directement dans le feu de l’action sans une interminable mise en bouche qui n’aurait que pour effet de nous plomber l’ambiance. Il me faut de l’action, du suspens, ce truc qui me fait me décider à tourner la page. Ici, nous avons ces ingrédients quoique je les trouve un tantinet timides. Ma critique est donc mitigée.

Des éléments perturbateurs, le détail de trop

Quelques petits détails attirent vite mon attention dans une enquête pour le moins originale. En effet, nous suivons la brigade de police dirigée par la lieutenant Evana. Une équipe plus que soudée qui doit faire face à l’imagination tordue d’un inconnu qui tue jour après jour.

Ma lecture est freinée par cette impression continue de lire des descriptions qui desservent parfois les personnages plutôt charismatiques de ce roman. Certaines tendent vers l’excuse trop forcée d’un comportement. Comme si pour que nous lecteurs, nous puissions accepter tel personnage et le penser crédible, il fallait le parer de milles et un costumes trop grands pour lui. Je dois dire que cela m’a beaucoup gênée car je n’ai pas apprécié qu’ils cherchent à s’excuser au lieu d’agir ou de penser et d’assumer leurs caractères. De plus, l’écriture à la 3e personne renforce cet effet.

Notre enquête poursuit néanmoins sa route et les indices se font rares. Si bien que l’on commence à douter de n’importe qui. J’ai été agréablement surprise par les textos prenant la forme d’une image, cela apporte une touche de réalisme et d’interactivité à l’histoire bien que je ne puisse en trouver le sens caché. J’aime l’idée d’apporter un échange différent avec le lecteur mais celui-ci me semble trop sortit de nulle part.

Place aux 1er interrogatoires maintenant. J’aime le dynamisme avec lequel ils se déroulent. Les réponses sont diversifiées et n’apportent pas tout de suite des éléments intéressants pouvant faire avancer l’enquête. Le suspens s’installe donc. Cependant, je trouve peu crédible le fait que la mamie interrogée donnent les bons chiffres tout de suite à la police concernant une plaque d’immatriculation car elle dit ne pas avoir une bonne vue juste au-dessus. Ni qu’un des enquêteurs puisse retrouver une femme disparue en quelques heures sur un coup de fil du lieutenant. Mais soit, nous sommes dans une fiction. Malgré tout, je m’attendais à un peu plus de réalisme.

Enfin, je trouve que les dialogues sont très (trop) nombreux et qu’ils cassent parfois le rythme de l’histoire plutôt que de lui donner du peps. Les répliques sont trop lisses, trop cordiales et les côtés sombre et angoissant de l’enquête ne ressortent pas assez à mon goût. Cependant, le côté fraternel et protecteur de chacun des membres de l’équipe est plus que présent et traduit un sentiment d’unité non négligeable.

Une histoire originale à la thématique forte

L’histoire est cependant intéressante et bien travaillée même si selon moi, elle manque de ce petit truc qui fait qu’on ne peut pas décrocher de notre lecture. En effet, elle montre les facettes et les coulisses d’une brigade de police mais reste un peu trop scolaire à mon goût. 

Ce que j’ai le plus apprécié fut la symbolique cachée derrière cette maison de poupée, qui est assurément le gros point fort de ce policier ! La maison de poupée utilisée comme symbole de l’apparence superficielle est très bien trouvé ! S’attacher aux détails cachés sous le miroir peut s’avérer très lucratif et répond aux nombreuses interrogations que l’on peut avoir.

Comme je le mentionnais au départ, il s’agit d’une histoire de vengeance qui peut mener à la folie meurtrière. Quand une âme d’enfant meurtri prend la parole, elle le fait avec rage et minutie. Et cela est très bien mis en valeur dans ce roman malgré la rapidité hallucinante avec laquelle se déroule la scène finale.

Dans l’ensemble, ma lecture reste mitigée du fait des trop ombreux détails qui ont ralenti ma progression et les redondance dans l’évocation du prénom d’Evana. Mais je reste persuadée d’être passé à côté de quelque chose.

Je vous laisse en compagnie de l’autrice dont l’histoire est très touchante

Quand j’étais plus jeune, je n’écrivais que des petites histoires. Puis, un jour, après avoir lu « L’appel de l’ange » de Guillaume Musso ( je devais avoir 21 ans ), j’ai eu vraiment envie de projet plus important, d’écrire des romans ! Ce que j’ai commencé à faire, notamment avec « La mystérieuse maison de poupées ». Malheureusement, le temps a défilé rapidement et j’ai eu très peu de temps pour moi et pour l’écriture…

Fin février 2017, j’ai emménagé dans une nouvelle région… Le 1er mai 2017, nous avons eu un incendie dans notre nouvelle maison. En cherchant dans les décombres, j’ai retrouvé certains des romans que j’avais commencé à écrire quand j’étais plus jeune, dont « La mystérieuse maison de poupées ».  De là, j’ai pris la décision, plus fort que cela, je me suis fais la promesse de terminer d’écrire ce roman et de le publier. Ce que j’ai réussi à faire pour l’année de mes 30 ans, l’année dernière, en 2019. Il est parfois difficile d’expliquer ce que nous ressentons à ce moment-là… cette sensation de bonheur, de joie, de satisfaction, de rêve enfin réalisé…  Élément intéressant, durant toute ma période d’écriture, le mot rêve était en permanence dans ma vie…

Dans les romans, à la télé, au travail, tout simplement en discutant avec des proches… Ce mot « rêve » revenait toujours et revient encore et encore… C’est pour cela que je cite Pierre Curie et que je souhaite à toute personne de réaliser son rêve car cela fait partie de ce qu’il y a de plus réjouissant dans la vie.

couverture livre maison de poupées
2019
400 pages
4.99€ l’ebook et 18.90€ le livre

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Un grand merci à Miss A. Purple pour sa gentillesse et un bon courage dans l’écriture de son 2e roman ! Merci également à Henri de Librinova pour cette lecture.

L’agence littéraire LEOR sur le Grill !

Comme le changement a du bon et parce qu’il n’y a pas que des galettes au beurre en Bretagne, je suis partie à la découverte de la 1ère agence littéraire de Bretagne : LEOR. Vous ne savez pas vers quelle maison d’édition vous tourner ? Vous souhaitez vous ouvrir à l’international ou vous auto-éditer ? Vous détenez le livre de l’année et ne savez pas par où commencer ? Les conseillers de l’agence LEOR sont à votre écoute !

À la découverte de l’agence LEOR

L’agence LEOR a été créée il y a maintenant plus de 6 mois et représente plus de 200 ouvrages à l’international. Quelle était votre intention première en imaginant ce type de structure ? Quel grand changement avez-vous opéré pour faire face à une demande toujours plus croissante ?
undefinedNotre intention première était de proposer aux éditeurs principalement situés en région Bretagne un service de cession de droits de traduction. Nous connaissons bien les marchés du livre breton et international, et l’idée était de faire le lien entre les deux. Nous avions prévu de nous développer hors de la région Bretagne, mais dans un second temps.
Finalement, la demande a été très forte et nous représentons actuellement des éditeurs de toute la France et même de pays étrangers (Allemagne, Canada, Belgique). Pour répondre à cette demande, nous avons renforcé notre équipe avec Johan Dillar (Freelance), qui a travaillé auparavant pour les éditions Dunod.

  • Quelle est la vision de votre agence ? En une phrase : qu’est-ce qui vous différencie des autres agences littéraires ? – Quelles valeurs guident votre travail ?
    Nous représentons des auteurs et éditeurs pour lesquels nous avons des coups de cœur. Nous ne nous attachons pas au prestige ni à la célébrité des auteurs et éditeurs, mais regardons avant tout la qualité des projets qui nous sont proposés.
yannaelle boucher-durand, sur un stand
Stand salon de Carhaix
  • À la recherche constante du potentiel d’un manuscrit, peut-on vous comparer à un « nez » du domaine du livre ?
    – C’est une bonne définition de notre travail. Nous recherchons des manuscrits à fort potentiel et accompagnons les auteurs dans toutes les démarches liées à leur activité : retravail du texte avant la présentation aux éditeurs, la recherche d’un éditeur, la négociation des contrats, la promotion de leurs livres…

Si vous souhaitez témoigner, écrivez-moi votre histoire à alexandrapapiersmaches@outlook.com

  • Quel est l’aspect le plus passionnant et représentatif de votre profession ?
    – Le plus passionnant, c’est de recevoir un manuscrit à l’état brut, de l’accompagner et de le voir publié, trouver un public et le traduire en langues étrangères. C’est aussi permettre de faire connaître les maisons d’édition indépendantes, parfois des petites structures avec un rayonnement limité (parfois pas plus de 100km) mais néanmoins qualitatives, de se faire connaître à l’international.
  • N’est-il pas ironique qu’une agence littéraire spécialisée en droits de cession et en négociation de droits d’auteurs ne puisse pas bénéficier elle-même d’un statut légal ?
    – Cela s’explique par le fait que notre métier est très jeune en France, et que nous sommes peu nombreux. Au quotidien, nous voguons entre les usages des agents artistiques (les auteurs et illustrateurs sont des artistes, et nous gérons leurs contrats et leurs carrières) et ceux des agents commerciaux (nous vendons pour le compte d’un mandant – éditeur – des biens immatériels – la licence de traduction d’un livre – a des clients étrangers).

Un futur best-seller entre les mains !

  • Quels sont vos critères de sélection et vos points d’attention lors de la réception d’un manuscrit ?
    Nous sélectionnons les ouvrages sur le genre, dans un premier temps : nous représentons principalement de la fiction, de la jeunesse et de la B-D. Dans un second temps, nous recherchons des histoires dont les thématiques sont modernes, et dont une fois la lecture commencée, on ne voit pas les pages défiler. Le coup de coeur est un critère très important.
  • Comment s’applique votre légitimité quant à la sélection de potentiels livres à succès ?
    Les agents littéraires qui travaillent chez nous ont tous une formation d’éditeurs et ont travaillé pour des grandes maisons d’édition (Flammarion, Dunod). Ils ont une expertise, une grande curiosité et une attention particulière à l’évolution du marché du livre en France, mais aussi à l’international. L’activité de cession de droits de traduction leurs permet d’être quotidiennement au contact du marché international et de pouvoir ainsi anticiper les tendances à venir.
  • Impossible de ne pas évoquer l’aspect économique de l’industrie du livre. Pourtant, vous semblez accorder une importance toute particulière à la transparence de vos relations. De quelle manière créez-vous un lien de confiance avec les auteurs et les maisons d’éditions ? Quelle est votre savoir-faire ?
    Notre rôle en tant qu’agent est de défendre les intérêts des auteurs, qu’ils soient intellectuels ou financiers. Nous sommes très au fait des usages et n’hésitons pas à souligner les éventuelles anomalies dans les contrats, mais aussi à faire de la pédagogie auprès des auteurs pour leur expliquer les raisons de certaines pratiques, qui peuvent leurs paraître obscures.
    En ce qui concerne les maisons d’édition représentées, notre mot d’ordre est la communication. Nous faisons très régulièrement le point sur l’évolution des intérêts étrangers suscités pas leurs ouvrages afin qu’ils aient une vision claire du travail effectué et du succès ou non de certains de leurs ouvrages.
  • Quelle(s) garantie(s) l’auteur et l’éditeur ont-ils en choisissant de travailler à vos côtés ?
    Pour les auteurs, nous offrons la garantie d’un accompagnement personnalisé, d’un travail de leurs textes en amont pour maximiser les chances de trouver un éditeur, de conseils stratégiques, juridiques et en communication, pour leurs permettre de valoriser au mieux leurs carrières. Nous négocions leurs contrats pour leur permettre également d’obtenir de meilleurs à valoir, de meilleurs droits d’auteurs et une meilleure gestion de leurs droits seconds et dérivés (traductions, livres audios, adaptation cinéma…).
    Pour les éditeurs, nous offrons la garantie d’une meilleure visibilité sur le marché international, grâce à la conception de matériel commercial en langue anglaise, à notre réseau d’éditeur étrangers ainsi qu’aux foires internationales dans lesquelles nous emmenons les livres représentés. Cela permet de maximiser les chances d’obtenir des contrats de cession de droits de traduction.
  • Avez-vous remarqué un certain profil d’auteurs et de manuscrits créant une certaine tendance ?
    – Nous recevons toute sorte de projets, mais il est vrai que ceux qui s’inscrivent dans l’actualité ou dans les incertitudes de notre époque sont ceux qui, à notre sens, sont les plus susceptibles de plaire au grand public.

Agent littéraire-éditeur : tandem de choc ?

  • Pensez-vous adopter une position plus neutre qu’un éditeur, dans l’accompagnement d’un auteur ? En quoi, pouvez-vous infirmer ou affirmer ce point ? Quelle est votre plus-value ?
    – Notre position dans l’accompagnement d’un auteur n’est pas neutre, puisque notre rôle est de défendre ses intérêts et de mettre en valeur sa carrière. Notre plus-value est notre connaissance de monde de l’édition et du métier d’éditeur, puisque nos agents ont tous été éditeurs. Cela nous permet d’avoir une perspective plus large et nous aide à négocier les termes des contrats pour que l’auteur y trouve son compte et pour lui éviter les faux-pas et les situations fâcheuses ou imprévues.

Si vous souhaitez témoigner, écrivez-moi votre histoire à alexandrapapiersmaches@outlook.com

  • Beaucoup d’auteurs confrontés à l’édition sont déçus voire découragés par l’absence de relations humaines avec les professionnels de l’édition. Croyez-vous qu’un agent littéraire puisse garantir davantage de transparence et d’empathie ?
    – Nous sommes là pour faire en sorte que les termes des contrats soient bien compris par l’auteur et qu’il signe en connaissance de cause, en sachant exactement dans quoi il s’engage. Nous leurs « traduisons » en quelque sorte les termes et usages de l’édition. Nous intervenons également en cas de désaccord ou de manquement de la part de l’éditeur. Nous sommes bien sûr à l’écoute de l’auteur et de toutes les problématiques qu’il pourra rencontrer tout au long de sa carrière, afin de mettre en place des solutions pour y remédier.
  • Nous l’avons appris au cours de votre dernière interview dans l’émission radiophonique Page Blanche, animée par Michel Philippo : vous avez un rôle intermédiaire et important dans la publication et la promotion d’un ouvrage. Ne pensez-vous pas faire doublon avec le rôle d’un éditeur ?
    Notre rôle est de faire en sorte que la relation auteur-éditeur ne porte que sur l’écriture et non plus sur l’aspect administratif et commercial. Notre accompagnement antérieur à la soumission du manuscrit n’a pour but que de maximiser les chances de succès. Il ne se substitue pas au travail de l’éditeur, puisque nous ne proposons aux auteurs que des pistes d’amélioration de leurs textes. Nous ne procédons à des corrections approfondies que lorsque celles-ci sont nécessaires à la compréhension et à la lecture.
  • Est-ce que travailler dans l’ombre de l’auteur ou d’un éditeur ne vous dérange pas ? Considérez-vous-même tenir une place plus discrète que celle d’un éditeur ? Si oui ou non, en quoi ?
    – Cela ne nous dérange aucunement, bien au contraire. Notre place doit être la plus discrète possible pour laisser la part belle à l’auteur. Elle n’est ni plus discrète, ni moins discrète que celle de l’éditeur, elle est juste différente. Nous n’effectuons pas les mêmes tâches et travaux. Bien sûr, chaque éditeur et chaque agent est différent.

Un pas vers l’avenir – projections vers le futur

  • Comment envisagez-vous la mutation de l’édition vers le numérique ? À quels changements devez-vous faire face ? Traitez-vous déjà ce type de support ? Si oui, qu’est-ce que cela implique pour vous ?
    – Nous ne pensons pas qu’à l’avenir en France le numérique prenne réellement le pas sur le livre papier. Bien que le support ait de multiples avantages, nombreux sont les lecteurs qui préfèrent le confort du papier. Il est rare qu’un auteur cherche un éditeur pour ne se faire publier que sous format numérique. Les deux sont souvent proposés ensemble.
    Nous proposons bien sûr des prestations de conception de livres électroniques à l’agence, et cela demande des compétences spécifiques, mais ce n’est pas la majorité des demandes que nous recevons.
  • Vous portez à l’international l’auteur et son manuscrit ainsi que les maisons d’éditions partenaires, êtes-vous parvenus à étendre votre champ d’action et intéressé les éditeurs non bretonnants ?
    – Les éditeurs bretonnants que nous représentons sont très peu nombreux. Nous préférons sélectionner nos partenaires par leurs qualités éditoriales et non par militantisme. Cependant, il y a de très belles créations en Bretagne et nous sommes ravis des relations que nous avons tissées avec nos partenaires. Nous travaillons par ailleurs avec un certain nombre d’éditeurs non-bretons, originaires des quatre coins de la France.

Y a-t-il autre chose que nous devrions savoir sur l’Agence LEOR ?
L’agence Leor ne présente jamais les auteurs qu’elle représente à des maisons d’édition à compte d’auteur ou participatives (compte à demi). Nous mettons un point d’honneur à présenter nos auteurs aux maisons d’édition les plus qualitatives possibles et les plus adaptées au genre présenté.

Je remercie chaleureusement toute l’équipe de LEOR pour ces réponses de qualité, qui j’espère auront pu vous éclairer.

Si vous souhaitez aller plus loin rendez-vous sur le site de LEOR et prenez rendez-vous par mail : contact@leor.bzh

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Pas encore convaincu > Pour vous aider voici le témoignage de Samantha Bailly

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Peut-on lever le voile sur la vraie nature des sentiments ?

L’étrangeté d’une personne n’est-elle pas ce qui nous attire le plus ? Sommes-nous davantage attirés par le mystère ou par l’humain ? Quoi qu’il advienne, quand le cœur se met à raisonner, il nous entraîne dans un labyrinthe de pensées, toutes plus énigmatiques que les autres. Suivons ensemble le périple de Marek, un homme aimant et dévoué, animé par une seule question : l’amour peut-il être sincère ?

livre et gateau sur une serviette blanche
Quelque part, quelque chose d’inavouable

Le véritable amour

Est-il normal d’avoir des doutes sur la sincérité de l’amour que porte une femme envers un homme ? Certainement. C’est cette profonde incertitude qui poussera Marek, un des amis du regretté Axel mort tragiquement dans un accident, à retrouver coûte que coûte la délicieuse Alexandra. Ultime amour d’Axel qui sera mort sans connaître la nature de ses sentiments envers lui.

Position plus qu’inconfortable pour Marek, dont le désir de vérité semble aller au-delà de ses propres besoin. Après tout, chacun fait son deuil à sa façon. Et convaincu que le sien ne peut se faire sans cette réponse absolue, le voilà très vite embarqué dans l’enquête de sa vie. Retrouver Alexandra, qu’importe qu’il lui faille traverser la mer égée ou se rendre à Bali…

A.R. – A. M. Étrange effet miroir. Décrire plutôt qu’expliquer. Sentiment à n’exploiter que dans de très vagues allégories.

Apparemment le seul indice que Marek pourra utiliser pendant son voyage au bout du monde

Le lecteur, témoin dans cette enquête hors du commun, découvre page après page, un frère plus qu’un ami. Il reprendra sa quête du savoir là où Axel n’a pas pu aller. En enquêteur sensible, nous sentons toute la passion que son corps contient dans l’ultime hommage qu’il souhaite rendre à son ami. Voilà une véritable preuve d’amour plus que d’amitié qui se dessine.

Une passion dévorante

Les chapitres courts tiennent en haleine le lecteur. Tous les personnages que croisera Marek sont attachants et apportent chacun leur pierre à l’édifice. J’aime la force de volonté de Marek, qui sans arrières pensées, ira au-delà de ses peurs armé de son seul courage. Il entreprend le voyage de sa vie.

Prit dans le piège à son tour, Marek, aidé de loin par Orhan, va traverser une part du monde pour aller à la rencontre de la détentrice de la nature des sentiments qu’elle portait envers Axel. Emportant dans son périple la fougue d’Axel et le don journaliste d’Alexandra, Marek tentera par tous les moyens de réunir ces deux cœurs que la vie a séparé trop tôt. Marek semble être le lien entre ces deux êtres. La symbolique des fleurs est une idée vraiment intéressante et très bien exploitée dans ce roman. De plus, elle renforce cette passion quasi immortelle.

De plus, la fuite semble prendre toute son importance dans le fait de ne pas savoir comment affronter ses peurs, ses déceptions et son chagrin.

Je te suivrai au bout du monde

Sans être traquée, Alexandra, femme très mystérieuse se fait désirer. Pourtant, nulle envie de se cacher auprès de ceux qui honorent la mémoire de son amour passé. Un amour qui aura eu raison de sa confiance en elle, l’obligeant à s’exiler par la force.

C’est donc une femme ébranlée qui se tient devant nous. Prête à défaillir, elle-même n’a pu faire son deuil. Dans de pénibles efforts, elle se confiera à nous, à sa façon… La vérité n’est parfois pas si facile à déballer.

Dans ce roman, d’une sincérité et d’une douceur assourdissantes, nous traversons également toutes les étapes du deuil, où l’amitié et même la fraternité tiennent les premières places. La plume voyageuse de Virginie, nous permet de nous rappeler l’essence même de l’amitié. Ce roman court est très poétique nous offre la possibilité de répondre à notre interrogation de départ : oui, il est possible de lever le voile sur la vraie nature des sentiments. Seulement, pas d’une façon que nous aurions pu imaginer.

Le mot de l’auteure

J’ai pris les meilleurs de mes voyages du début des années 2010, j’y ai mis tous ceux que j’ai rencontrés et qui ont laissé un impact indélébile dans mon âme et j’y promène Marek, l’alter égo d’un ami qui m’est très cher.

couverture livre l'exilée de virginie vanos
130 pages – 2016 – Broché : 13€49 et numérique : 4.99€
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Merci Virginie pour ton amitié, ton témoignage, ta force, ton humour.

Si vous avez aimez ce roman, découvrez mes chroniques d’Anna plurielle, Battue et Negombo.
Découvrez également l’interview de l’autrice !

Une part isolée de soi

Virginie Vanos nous propose un témoignage. Le sien. Piquant, douloureux et épineux, elle hôte ses œillères pour nous livrer, sans honte, 20 mois de sa vie. 20 mois d’enfer, de doutes, de maltraitances. Mais ce qui fait la force de ce roman n’est nul doute sa détermination à s’en sortir. Découvrez en quoi l’amour donne des ailes.

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Et si on décapsulait et déversait toute cette acidité sur le monde ?

Un univers tortueux où règne la douleur

Écrit à la première personne du singulier, Virginie Vanos nous plonge dans l’intimité de sa vie. Durant quelques mois, nous suivons son évolution au pays des cauchemars. Maltraitée, humiliée, en danger, elle est piégée en Enfer, sous la coupe du diable. Diable qui ne l’épargnera sous aucun prétexte.

Ne rêvant que de romance déchue, elle lutte à la fois contre son tyran mais surtout contre sa peur d’abandon. Elle supporte pourtant mal le voile qui lui barre la vue mais qui masque si bien ses peurs. Pour oublier, les planches du théâtre qu’elle foule, quand elle le peut, lui procure cette sensation oubliée qu’est la liberté. Liberté tant convoitée qui lui semble inaccessible.

Le hurlement d’un cœur en mal d’amour

Elle ne peut se résoudre pourtant à abandonner son besoin d’être admirée et libre. C’est avec ce credo en tête qu’elle résistera. Faiblement au début, et très bruyamment par la suite. Elle puisera dans ses propres réserves, la force de se tirer de sa prison. Nous y déchiffrons, une véritable détermination à s’en sortir. Cette situation l’écœure et est bouleversante pour celui qui en est témoin à travers ces pages de douleur.

Le besoin d’être admirée, regardée comme une femme forte est très visible à travers la plume délicate quoique piquante et satirique de l’autrice. Jamais au fond, elle ne baissera les yeux. Doucement, elle se réveillera. La caméra, l’œil d’un public neutre, voilà ce qui peut nourrir un corps à l’abandon.

Manipulations, tensions, horreur rythment un corps décharné par la douleur

Le cœur bat-il toujours au sein de cette cage thoracique ? Il n’est une autre hypothèse que la jalousie poussant un être à en haïr un autre, à le détruire à petit feu. Plusieurs fois, je me suis demandé comment l’autrice avait pu survivre avec toutes ces épines plantées dans le corps.

En écho à un quotidien d’horreur, l’humour noir rend ce témoignage encore plus poignant. Quoi de mieux que l’humour pour s’échapper et pointer du doigt l’ennemi ?

Ce qui m’a marquée fut également le silence qui ressort de ce livre. Ne pas alertée ses proches du calvaire que l’on vit, ne pas trop se rebeller contre un proffesseur de théâtre tyrannique, ne pas oser fuir son bourreau… Vivre dans un stress permanent aurait pu avoir raison de l’autrice. Pourtant, elle put compter sur un proche pour préparer sa sortie. Une sortie patiente, longue, lisse.

Une leçon de vie pacifique

Ce que j’admire dans ce témoignage est sans nul doute la capacité de sang froid qui traverse Virginie. Malgré l’injustice dont elle est victime, la patience, lui permettra de s’extraire de sa cage, comme l’on extrait un organe malade.

Il s’agit également de maladie dans ce roman. Cœurs malades, esprits torturés, drogués, maltraités. Comme une paralysie dont on a tant de mal à se défaire. Un lâcher-prise, une prise de conscience, difficiles à saisir. Cependant, ni rien ni personne n’aura pu capturer la force de Virginie. Et ce n’est qu’en prenant soin de son propre corps, qu’elle sait qu’elle pourra continuer d’avancer. Un magnifique témoignage dont cette détermination à s’en sortir reste plus forte que la haine. L’amour en quelque sorte.

Le mot de l’auteure

20 mois de ma propre vie. Bien que je pense m’en être honorablement sortie, contrairement à mon bourreau, je sais que j’ai développé depuis certains défauts tels que la hargne verbale, la haine des toxicomanes et le mépris face à ce que je juge stupidement faible. Je n’en suis pas fière mais… Tout plutôt que d’être à nouveau une douce et gentille victime…

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SP – 2013- Amazon
232 pages
Drame
Broché : 22.50€

Merci Virginie pour ton amitié, ton témoignage, ta force, ton humour.

Si vous avez aimez ce roman, découvrez mes chroniques d’Anna plurielle et Negombo.
Découvrez également l’interview de l’autrice !

Qu’est ce que la liberté ?

Qui n’a pas rêvé de posséder la clé du savoir, de se libérer de toutes émotions négatives, de percer les secrets indomptables de l’Homme ? Eric Costa nous propose une version anticipée d’une quête vers la liberté dictée par l’intelligence artificielle. Une guerre sans merci se déclare entre tous les clans de cette prison expérimentale. Elle porte un nom aussi ambitieux que celui de son créateur : l’Oeuvre. Découvrez les détails ce qui fait la puissance de ce thriller.

ordinateurs et livre
De la bouillie écœurante s’évapore au sein du SCADA

Quand la mythologie grecque s’éprend de l’intelligence artificielle

L’auteur nous propose une troisième et dernière plongée au cœur de l’œuvre. Cette fois, la réflexion est poussée à son paroxysme et est imagée. Ainsi, le lecteur ne peut se protéger face à la froideur de l’homme et sa quête du pouvoir. Cette dernière y est décrite de façon glaçante et angoissante. Le compte à rebours continue de tourner inlassablement au sein des multitudes de salles que comporte l’Oeuvre.

Nous avons l’impression d’être dans une chasse au trésor. Une quête semée de dangers, tous plus étranges les uns que les autres. Une quête où une seule règle compte : survivre.

L’auteur sert au lecteur une dimension complexe au scénario millimétré à la perfection. Me voilà révoltée, perdue et paniquée aux côtés d’Elena. Ecoeurée en lisant le journal intime du prisonnier, Josh. Suspens, tension, révolte, trahison, manipulation, espoir, mystère. Tous les ingrédients sont réunis dans ce thriller sous haute tension et sous haute surveillance. Il nous faudra plus qu’une gourde d’eau pour espérer s’en sortir vivant.

Bien que ce livre comporte 668 pages , il reste agréable et facile à lire. Nous sommes tellement plongés dans action et les rebondissements sont tellement puissants qu’il nous est impossible de ne pas aller jusqu’au bout. La liaison entre les trois tomes est une réussite.

L’architecte Dédale : un détracteur aussi fou qu’ingénieux

Libérateur ou esclavagiste ? Manipulateur ou trop empathique ? Charismatique ou simplement aliéné ? Autant de pistes que de couloirs qui pourront décrire ce personnage énigmatique dictant sa propre loi au sein de l’Oeuvre. Ce créateur se révèle être un collectionneur de vies.

Cette trilogie nous offre un parcours initiatique reprenant les quatre éléments et faisant appel aux cinq sens. Les détails des différentes scènes sont décrits avec une minutie à couper le souffle ! Ce que je trouve particulièrement percutent au regard du thème principal qui jalonne notre course, la liberté et ses différentes formes.

J’ai ressenti beaucoup de peur, d’empathie et d’admiration envers tous les personnages qui composent cette trilogie. Mais je dois dire que l’architecte reste un des plus marquants, avec Elena. Leur détermination commune à protéger, à leur façon, la société, est à la fois ambiguë mais également poétique et mélancolique. Je trouve que la métaphore de la liberté prend vie à travers l’escalade, l’activité favorite d’Elena.

Une prison aux coutumes barbares

Les scènes de ce troisième tomes sont des plus barbares. Elles nous poussent dans nos retranchements les plus sombres et nous montrent à merveille jusqu’où l’homme est capable d’aller pour lutter contre sa propre survie. Un cauchemar, un anéantissement sans nom se déroule sous nos yeux impuissants. C’est une drôle de position alors, que tient le lecteur dans ces moments précis. Une sorte de puissance macabre qui bouleverse plus que de raison mais qui sonne tellement juste et vraie.

J’admire la capacité de l’auteur à nous décrire des actes d’une telle violence qui nous oblige à détourner le regard de ces lignes. J’ai d’ailleurs dû faire quelques pauses.

Le trafic des êtres humains déguisé en guerre économico-industrielle

En parallèle aux épreuves auxquelles tentent d’échapper les soldats et les détenus, un débat sur l’utilisation des robots et de l’intelligence artificielle prend forme. Un robot doit-il tuer ? Protéger ? Servir ? Prendre des initiatives ?

Le trafic des êtres humains est décrit par un détenu dont nous suivons l’évolution jusqu’à son entrée dans l’Oeuvre. Les extraits de son journal dénoncent les traitements abusifs dont il est victime. Autant vous dire que ce qu’il subit relève de la barbarie et de la torture physique et psychologique ! Une vraie interrogation quant aux conditions des détenus aujourd’hui. Le respect des droits humains n’existe plus.

Déterminé à échapper à une mort certaine, Josh, se laisse à espérer que l’Oeuvre lui apportera l’issue de secours tant espérée. Ce n’est sans compter la violence qu’il s’y trame, bien au-delà de tout ce qu’il peut imaginer.

Au fond de cette impasse se déroule dans l’ombre, un combat entre les dirigeants aux fortunes colossales et aux tactiques scrupuleuses. Une guerre sans merci portant sur la marchandisation des armes, des avancées sur l’étude de l’intelligence artificielle et de la traite des hommes.

D’un côté une lutte contre le pouvoir où la politique triomphe, de l’autre une lutte pour la survie. Deux formes de contrôle social. Quelle injustice se dessine alors devant mes yeux !

La mort. Présente en chacune de nos paroles et de nos actes consume, à petite dose, espoir et vie. Je me demande pourquoi nous nous accordons à effacer, via l’intelligence artificielle, entre autres, toutes les attitudes et caractéristiques qui rendent humain unique. Effacer les émotions humaines parait paradoxal à l’envie de développement personnel auquel tout être humain, aspire.

C’est l’Histoire qui fait cette histoire

Il est l’heure de faire des choix qui détermineront l’avenir. Pour tous les survivants, l’instant est crucial. Il y a une vraie réflexion sur le sens de la vie et la façon dont le monde actuel est gouverné. Une vision intelligente et aussi surréaliste qu’elle puisse se définir : l’anarchie règne en maître.

J’aime la finesse de la plume de l’auteur qui tente de nous démontrer de plusieurs manières, le vraie nature de l’homme depuis l’introduction d’un moyen échange de sa liberté : l’argent.

Des volontaires pour tenter une expérience unique ?

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Le mot de l’auteur

« Êtes-vous prêt à vous embarquer dans une énigme à l’échelle d’un monde ? Oserez-vous suivre Elena là où personne n’est allé avant elle ? Saurez-vous percer le secret de Dédale, le fantasque et mystérieux architecte de cette prison secrète que l’on appelle l’Œuvre ? si c’est le cas, préparez-vous pour un voyage hors du commun… »

couverture livre rouge
Eric Costa
368 pages
Thriller – Horreur
ebook : 4.99€ – broché : 18.99€
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Merci Eric pour cette trilogie à couper le souffle ! Époustouflant !

Si vous avez aimez ce roman, découvrez ma chronique du 1er tome et du 2e tome.

Connaissez-vous le syndrome de stress post traumatique ?

Envie de plonger dans la tête d’un psychopathe ? Vous souhaitez frissonner de plaisir ? Alors – Blessures invisibles -, le dernier thriller d’Isabelle Villain est le roman qu’il vous faut ! Découvrez à travers ma critique littéraire, ce qui m’a impressionné et pourquoi vous devriez vous le procurer dès aujourd’hui.

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Et ça craque sous la dent, et ça sent la chair fraîche, ça claque sur le sol en rythme…

Double enquête pour le commandant Rebecca de Lost

Des souvenirs de guerre, un soldat meurtri, un enfant mort. Ce roman donne le ton dès les premières pages.

Les mots sont saccadés comme mon souffle. J’ai pourtant l’impression qu’il me manque des informations sur la précédente enquête du « tueur au marteau ». J’en découvre des brides parsemées au fil de ma lecture. Mais, je n’ai pas le temps de me questionner que déjà un homme est retrouvé une arme à la main et un trou dans le crâne. Rebecca comprend d’emblée qu’elle ne dormira pas cette nuit et les prochaines semaines, la thèse du suicide étant écartée.

Après plus de six mois de silence et en parallèle à cet homicide ou ce suicide, Rebecca semble ouvrir à nouveau un vieux dossier, celui du « tueur au marteau ».

Procédure chirurgicale

Sur la première enquête, les faits sont décrits de manières précises, quasi militaires. Au même titre que le mort. Sur une scène de crime à la propreté bien trop lisse, certains détails poussent Rebecca à s’interroger sur les circonstances de la mort d’Alexandre, ancien major.

Le lecteur est alors plongé dans une enquête palpitante. Nous évoluons au rythme des interrogatoires et des indices. L’histoire est narrée au lecteur comme s’il était un spectateur des scènes qui défilent à toute vitesse. Il faut réfléchir vite sous la pression de la direction.

Des thèmes sensibles amenés avec authenticité

L’autrice aborde un sujet particulièrement sensible. Le syndromes de stress post-traumatique. Bien fournis en détails, nous apprenons ainsi les possibles dérives que provoquent ce symptôme mais surtout, l’état pitoyable dans lequel il plonge ses victimes. Ces fameuses « blessures invisibles » qui meurtrissent les esprits et leur rationalité. J’apprécie que la thématique de la guerre soit abordée sous l’angle psychologique de cette manière,c e qui est une première pour moi (de type fictionnel).

De plus, l’abord de la maternité et de sa conjugaison avec un métier prenant et dangereux comme celui de commandant ou de procédurier semble difficile. Entre tensions répétées, emploi du temps disproportionné ; envisager un futur et fonder une famille reste un exploit qui n’est pas à la portée de tous.

Le style y est stricte, rigide mais soigné et précis. Un thème fort pour une plume masculine et sèche. À côté de l’enquête sur l’hypothetique suicide d’Alexandre Maréchal, celle concernant le retour prochain du tueur au marteau, peut sembler lente. A l’image d’un psychopathe rodant et observant la population pour y séletionner sa prochaine victime. Le temps semble suspendu, la tension s’installe, incisive et maniaque. Nous restons sur le qui-vive, guettant le moindre signe suspect.

De nombreux rebondissements se déroulent, avec en toile de fond, l’angoisse de se faire prendre dans les filets du « tueur au marteau ». Peut-être pour nous faire patienter jusqu’à une nouvelle capitale et brutale sur le tueur en série? Le lecteur est à plusieurs reprises teasé sur ce dernier. Mais les actions tardent à arriver. En attendant, je reste un peu sur ma faim et poursuis mon enquête auprès de Rebecca.

Personne n’était prêt pour son retour !

Wow ! Ça y est. Nous y sommes ! L’entrée du « tueur au marteau » est sensationnelle ! Angoissante, réaliste, cruelle, sadique !

J’étais là.
J’ai tout lu !
Je frissonne de plaisir !

Puis, je lis avec attention ses confidences d’un réalisme saisissant et barbare.

J’ai un léger bémol à formuler. Au niveau des dialogues, les répétitions de certains termes ou phrases peuvent se montrer redondants au fil des pages. À part cela, les discours restent cohérents et rythment le récit avec justesse. Tous les personnages apportés une dimension particulière et authentique au scénario. Tous sont travaillés avec finesse.

Alors, je vous pose la question : qu’est-ce qui fait un bon thriller selon-vous ?

Selon moi, le doute.
Si vous avez le doute, vous ne dormirez plus.
Tous les indices, faits, mouvements, lieux et personnages vous semblent suspects.
Une seule solution. Enquêter. Ôter ce doute.

L’autrice l’a parfaitement compris avec ce final à couper le souffle. Les moments où tout bascule s’enchaînent rapidement, sont forts et très bien amenés.

Pour conclure ce thiller palpitant, rien de mieux que de laisser Isabelle vous dire quelques mots

Le thème du syndrome post traumatique n’est pas souvent traité dans un polar … et pour cause, les recherches ne sont pas très faciles, mais le sujet est passionnant ! « Depuis quelques mois, j’ai enfin posé un mot sur ce mal qui me ronge. Je suis blessé, mais cette blessure invisible est difficilement compréhensible pour vous, civils. Combien de fois ai-je entendu : « Blessé ? Mais tu n’es pas blessé. Un blessé, c est un soldat qui a perdu une jambe ou bien un bras. Toi, tu as eu de la chance. Tu n’as rien perdu. » Ils se trompent. En fait, si. J’ai perdu mon âme. »

édition taurnadaÉdité le 09 janvier 2020 par Taurnada Editions.
Thriller / 253 pages
Disponible sur le site de Taurnada Éditions au format électronique à 5.99€ et en version brochée au prix de 9.99€. Et dans de nombreuses librairies.

Besoin d’un verre de Whisky ?

Merci à Joël et son équipe pour cette délicieuse trouvaille. Merci à Isabelle pour son enthousiasme et pour les cauchemars et les frissons à venir.

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ça sent le sapin…

Par ces temps givrés, rien de mieux qu’un polar humoristique de saison, de l’autrice Catherine Secq tout droit sorti de mon frigo. Du suspens, un contexte luxueux et une sombre enquête givrée vous attendent dans ce 3e volet des aventures de la commissaire Bombardier. La relève des fans d’Agatha Christie est assurée. Et ça, on adore.

Le macchabée givré - catherine secq

Et si l’acidité du citron, révélait votre faculté holmésologique ?

Blanc, noir ou gris : faut-il vraiment choisir ?

Ce policier démontre que rien n’est tout blanc ou tout noir mais qu’au contraire, chaque parcours est unique et impacte nos choix.

La jalousie, la vengeance, le harcèlement, l’amour ou encore l’espoir, sont autant de thématiques soulevées dans ce roman policier. Thématiques qui, dans la vie réelle, occupent nos esprits.

Ici, le mobile s’avère être une aiguille dans une botte de foin. J’ai apprécié le scénario qui se déroule au fur et à mesure de notre lecture. Nous remontons le temps, lentement mais sûrement. Chaque détails est pensé de façon à aiguiser notre curiosité. Chaque personnage est prit dans un engrenage qui nous livre ses secrets avec parcimonie. La liste des suspects est grande, les déplacements nombreux.

Ce roman évoque aussi la surconsommation que font les citoyens à l’approche des fêtes. Dans le but d’épater la galerie, beaucoup mises sur des décors de plus en plus cher, fabriqués de plus en plus loin, rivalisant ainsi avec les coûts des producteurs locaux. Au détriment de ces derniers, les heures de travail à moindres coûts s’avèrent ici fatales.
Avec la complicité de ce cher Internet, les livraisons se font rapidement, mais pas toujours dans de bonnes conditions. Parfois même, nous nous surprenons à découvrir qu’un cadavre s’est glissé dans un carton…

Un polar sombre dans un décor immaculé

Je suis ravie de découvrir pour cette 3e enquête, une histoire qui concorde à merveille, avec les fêtes de fin d’année. Mais surtout, je reste surprise et très ravie de découvrir une histoire atypique, complexe où les personnages évoluent dans une ambiance plus sombre qu’à l’accoutumée et sous tension. La sensibilité du lecteur n’est pas épargnée.

La balle, ayant traversé la tête, a provoqué un jet de sang qui a éclaboussé les murs, les dossiers, les étiquettes et les présentoirs ; une scène macabre, ahurissante, inattendue et aussi surréaliste qu’une toile de Salvador Dali.

J’ai apprécié le clin d’œil fait à la Belgique, mon pays d’accueil. Les décors sont bien décrits et nous invitent à nous imaginer sur place aisément.

C’est des trois, mon enquête de prédilection. La commissaire Bombardier semble plus grave dans ses réflexions. Elle fait preuve de plus de maturité, troquant son uniforme de femme drôle contre celui d’une enquêtrice déterminée.

Quand le froid s’invite entre les pages…

J’ai apprécié la complexité de cette enquête qui nous pousse toujours plus loin dans nos réflexions et notre logique. Cette intrigue regorge de rouages qui ne laissent pas le lecteur sur sa faim. Lorsque l’on pense avoir découvert un indice capital, un nouvel indice surgit de nulle part, relançant ainsi l’histoire. Nous nous prenons facilement au rôle de l’enquêteur, suspectant le moindre mouvement. L’ambiance y est glaçante et originale.

Les dialogues nous permettent de nous imaginer dans un pays du nord, avec facilité. Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un excellent moment divertissant.

Paul Holo prend du galon !

Comme à son habitude, Josiane Bombardier mène d’une main de maître cette enquête, en duo avec  l’inspecteur Paul Holo. J’ai beaucoup apprécié qu’on en sache davantage sur lui. De plus, il semble avoir de plus en plus de responsabilités. Nous suivons ainsi son évolution, avec une certaine fierté, comme si Paul était un vieil ami.

Je serais triste si Paul devait intégrer un autre service et ne plus travailler avec la commissaire. Mais cela pourrait nous faire gagner deux histoires en parallèle… À voir !

Et si nous laissions Catherine nous servir un dernier mot ?

J’ai toujours adoré les livres et les films de Noël pour leur ambiance si particulière. Alors, je n’ai pas résisté à la tentation d’écrire cette histoire. J’y ai pris beaucoup de plaisir. J’espère que, vous aussi, vous aimerez la lire.

Découvrez l’univers de l’autrice en un clic

Librinovalogo-dAuto-publié avec Librinova en 2019
Polar humoristique / 230 pages
Disponible sur le site de Librinova au format électronique à 3.99€ et en version brochée au prix de 14.90€.

Rendez-vous place Vendôme ?

Merci à Catherine de m’avoir fait découvrir son 3e polar avec bienveillance.

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Le roman poétique hors du monde

Le second tome de l’autrice Charlie Clé, intitulé « La route hors du monde, derrière les mots », a su m’embarquer dans un univers fantastique et atypique où se mêlent quête, poésie et liberté. Elle nous livre un voyage unique avec pour compagnie, un poème barré et des personnages attachants. Mais attention, le danger plane à chaque coin de rue…

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L’intelligence collective aux saveurs des épices de noël – Merci Eve !

Vous connaissez le système du téléphone arabe ? Et bien disons que l’autrice s’est approprié le concept à sa sauce. Il ne s’agit plus d’une suite de chiffres pour ce second tome, mais d’une quête à travers le monde, pour trouver les bonnes personnes qui correspondent à… des vers de poème ! Vous suivez ? Je trouve cette intrigue excellente ! Nous avons là une double énigme : celle des personnages mystères à trouver mais surtout, les significations parfois extrêmes des vers de ce fameux poème qui guide le lecteur à travers des paysages fantastiques.

Une ambiance plus sombre pour ce second tome

Je tiens à souligner la prouesse de l’autrice qui, malgré les actions rythmées et nombreuses dont ce roman regorge, ne perd pas le lecteur avec tous les personnages qu’elle introduit. Au contraire, chacun a une personnalité propre, parfois troublante. De plus, chacun a un rôle bien précis à effectuer durant ce voyage aux multiples dangers.

Je trouve cela particulièrement bien choisi pour signifier la valeur de l’être humain et sa capacité à s’initier à l’intelligence collective et à la vigilance. Ces dernières forment un groupe uni, qui parvient à avancer, malgré les difficultés mises sur leur route.
De plus, introduire le vivre ensemble est assez bien trouvé. Nous voyons à travers cette aventure, les difficultés que soulèvent le collectif et l’uniformité. La recherche de compromis s’en trouve plus renforcée et plus complexifiée. Tous ont néanmoins un point commun : le poème.

Je perçois une certaine entraide mais également une évolution pour chacun qui fait mûrir chaque personnage.

L’ambiance un tantinet plus noire que le premier tome, fait chavirer le lecteur entre rêve et réalité. Et c’est ce que tous lecteurs de fantastique recherche : la création d’un monde atypique. Pari gagné pour ce second tome.
Qui dit brouillard dit aussi confiance. Comment nous fier à untel ? Comment croire à l’invraisemblable ? Discerner le vrai du faux peut vite tourner au drame. Et il faut bien dire que le lecteur n’est pas épargné concernant la fin brutale et choquante, que ce roman nous jette en pleine face !

Pour ce faire, et durant 366 pages, l’autrice nous lance le défi d’être vigilant aux moindres indices qui se trouvent sur notre route. Vigilant mais aussi courageux J’aime ce rôle d’enquêtrice qui m’est attribué. Nous pénétrons dans un univers fantastique où chaque objet, chaque regard, chaque paysage, doivent être interprétés, sondés. Je sens une certaine méfiance vis-à-vis du monde extérieur. Mais, je ne regrette pas de me lancer dans cette seconde partie de l’aventure. Surtout, que j’avais adoré lire le premier tome. C’est vrai quoi, une suite de chiffres mystères, des personnages barrés et prêts à se lancer sur la route vers l’ouest ? Vraiment, il fallait oser !

Une tragédie sous le ton de l’humour

Une touche humoristique apporte de la légèreté à ce roman et ne le fait pas basculer dans l’horreur. De plus, l’ambiance que l’on peut croire pesante de ce voyage sans fin vers l’ouest, est détournée pour en faire un moment convivial, de tension et de suspens pour le lecteur. Nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Chaque fin d’action nous interroge et nous sensibilise à la notion du temps. Ce temps qui passe et de la définition que l’on souhaite lui donner. Cette relation que nous avons avec lui, nous fait apprécier ou non, les évènements de la vie. Mais au fond, il s’agit là d’une notion abstraite. Abstraite comme les tableaux de Sonia, un des personnages au fort caractère.

L’intrigue de ce roman est donc renforcée vis-à-vis du premier tome et se construit selon une structure atypique mais captivante pour le lecteur.

Si vous souhaitez découvrir en images, les péripéties de nos voyageurs du temps, je vous invite à vous rendre sur le blog de l’autrice. N’hésitez pas à lui poser des questions si le monde du fantastique atypique vous donne des frissons.

Le compteur approchait doucement des cent quatre-vingt, et irait même bien au-delà si la route le permettait.

C’est bien pour cela qu’il me tarde de découvrir le troisième tome…

Cette quête énigmatique, nous la devons à Charlie. Voici ce qu’elle nous confie à propos du jour où tout a commencé…

 » C’était il y a 10 ou 12 ans, un soir, devant mon ordinateur, dans ma chambre d’étudiante. Soit je ne savais pas quoi faire, soit j’avais des trucs à faire que j’avais surtout envie de repousser. Quoi qu’il en soit, sans raison valable, j’ai commencé à décrire une partie des objets sur mon bureau. J’ai essayé de les réarranger sur le papier (à défaut de les ranger pour de vrai !) et de les faire rimer, très basiquement, avec d’autres. Un texte est né, de pas grand-chose et sans but.
Quelques années plus tard, c’est sur ce texte de rien que se base la partie centrale de La route hors du monde, de lui que naissent des personnages, et avec eux une grande part de l’histoire.

C’est curieux, je n’avais jamais repensé à ce moment avant que tu ne me demandes d’écrire ce petit mot de l’auteur. Merci Alexandra ! J’espère que les lecteurs prendront plaisir à faire un bout de chemin avec ces personnages. »

Je lis des auto éditéslogo-dAuto-publié en octobre 2017
Fantastique / 366 pages
Disponible sur le site de The book Edition au format PDF à 5.30€ et en version brochée au prix de 18€.

 

Comment savoir qui se cache réellement derrière les mots ?

Merci à Charlie de m’avoir permis de lire ce second tome. Merci pour cette poésie et ton imagination sans limite.

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A quoi ressemble l’océan derrière la digue ?

Comme vous l’avez découvert dans l’interview d’Isabel Komorebi, son style rime avec douceur, poésie, mélancolie et contemplation. C’est avec des touches d’imaginaire et de science-fiction, qu’elle nous propose sa 3e romance, Le jour de ton arrivée, mêlant fraîcheur, destinée planétaire tragique et amour. Un roman-conte profondément humain qui interroge notre vision sur le devenir de notre terre et de l’être. Sommes-nous encore capables de nous en sortir, de nous aimer ?

le jour de ton arrivée isabel komorebi

Une poésie romantique digne d’un conte des temps moderne

🎼 Mettez-vous dans l’ambiance en écoutant Hostiles, de Max Richter

Je commence à écouter Hostiles, les mots « fantastique » et « science-fiction » sont les bons termes pour désigner l’ambiance sombre et mystérieuse qui s’ouvre à moi. Quelle bonne idée de nous proposer une bande son pour accompagner un livre car je trouve que cela favorise notre immersion dans l’époque où l’auteur souhaite nous plonger.

Un monde où l’homme est « vide de cœur »…

Un sujet aussi frappant que celui-ci a guidé l’écriture de la 3e romance de l’autrice qui nourrit une passion pour l’imaginaire et la mélancolie. A travers ce dernier, nous découvrons, dans une ambiance glacière, annonçant la fin d’un monde qui se meurt, la rencontre entre Lui et Elle. Deux êtres que tout oppose mais dont la singularité et la détermination sont fortes et axées vers un monde meilleur. L’espoir n’est pas totalement mort et j’aime à penser que l’homme, de manière générale, puisse encore ressentir cela et chercher des solutions pour améliorer son quotidien. La solidarité peut être un des choix possibles.

Ici, deux êtres évoluent dans un environnement où les émotions sont comme gelées par trop égocentrisme et d’indifférence.
Pourtant, quelque part dans le monde, vivent des êtres dotées d’une intelligence supérieure, favorisant leur adaptabilité et leur créativité au niveau des solutions à envisager pour un avenir certain et plus joyeux. Des êtres à l’écoute surtout. L’écoute devenant une précieuse qualité de nos jours où la performance, la compétition et la supériorité règnent dans les couloirs de nos entreprises et des écoles. Ainsi, Elle, lui propose de partir loin, pendant qu’il est encore temps.

Et toi, si tu avais été à la place de Logan (Lui), serait-tu parti(e) ?

Sachant que la terre se meurt, que plus rien n’existera bientôt, que seul l’amour peut sauver l’humanité ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans cette fabuleuse romance.

Un roman-conte saisissant

Comme nous le suggère l’autrice en début d’ouvrage, ce roman emprunte au conte ses qualités de transmission, nous permettant de mieux appréhender les changements, les difficultés de l’existence et de dompter avec plus de facilité, nos angoisses. Ainsi, Quand Lui, ne se sent pas à sa place parmi la foule qui ère sans but précis, Elle seule peut, à travers l’amour qu’elle lui porte, lui faire espérer un avenir plus radieux.

J’ai beaucoup aimé la poésie qui se dégage de la plume de l’autrice. Les mots et expressions sont choisis avec soin et précision mais surtout avec musicalité. C’est pourquoi, pour davantage nous plonger dans le contexte cosmique de ce roman, Isabel nous invite à écouter en musique de fond, l’un des album de Max Richter.

La structure du roman nous offre des descriptions de scènes variées tantôt romantiques, tantôt apocalyptiques. J’ai apprécié le rythme proposé par l’autrice où une certaine forme de tension dicte les choix de chacun mais où leur liberté est respectée. En effet, à aucun moment, les personnages sont forcées de faire une tâche ou de prendre une décision radicale. Au contraire, la liberté de chacun prime sur le confort collectif, au regard des objectifs personnels poursuivis par chacun.

Une nostalgie à cœur ouvert

J’ai beaucoup aimé cette notion de « secret » qui plane au-dessus de la tête du lecteur. J’aime être mise dans la confidence du devenir de la terre.

De plus, j’ai adoré la façon dont l’autrice nous dépeint un futur où la nostalgie du passé tient le rôle principal. Notre capacité à nous tourner vers un futur que nous n’avons pas choisi, effondre les rêves projetés de chacun. La place à l’originalité n’est plus, seule demeure de vagues possibilités d’un futur monochrome.

Il coulait de la bouche de mon père touts les palettes des émotions humaines.

Sommes-nous en droit de nous interroger sur l’existence de l’amour ? Isabel, elle, ose s’y préoccuper. Elle nous invite à en faire de même et à ne pas se laisser diriger par la peur de l’autre, qu’elle naisse de notre peur de l’inconnu ou de celle de notre manque de curiosité.
Sommes-nous en droit de nous interroger sur l’écologie et le sort que nous nous préparons avec tant d’acharnement technologique ? Voilà une question placée comme l’un des sujets qu’abordent ce roman, avec respect et distance. Ce roman m’a sensibilisée davantage quant à mes choix écologiques mais également sur mes choix en matière de construction d’un vivre-mieux.

Ces romans ont quelque chose de particulier qui m’attire sans que je puisse clairement définir de quoi il s’agit. Je sais seulement qu’ils m’apaisent, qu’ils provoquent en moi une espèce de calme intérieur. Ils ont quelque chose de vrai, d’authentique. Le romantisme et la poésie qui s’en échappent m’aide à prendre conscience du moment présent.

J’ai l’impression de lire un essai philosophique déguisé en conte, ce que je trouve particulièrement atypique et intriguant. Les mots me manquent pour vous décrire davantage ce roman pour lequel, seule comptera votre ressenti.

Mais comme je n’aime pas vous quitter ainsi, je vous propose le mot d’Isabel, créé spécialement pour vous…

thumbnail_Le mot de l'auteure

thumbnail_moodboard le jour de ton arriveeFINAL

Je lis des auto éditésAuto-publié le 17 octobre 2019
Romance / 207 pages
Format e-book (2,99€) et broché (9,90€)
Disponible sur Kobo, Amazon et abonnement Kindle, Ibooks et Google Play

 

Et toi, si tu avais été à la place de Logan (Lui), serait-tu parti(e) ?

Merci à Isabel pour sa collaboration lors de notre interview vidéo ainsi que pour bousculer la vision que j’ai de notre monde. Merci pour la douceur de ta plume.

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Quand l’ésotérisme s’invite à Florence

Vous êtes à la recherche d’un livre jeunesse qui mêle humour, ésotérisme et histoire florentine ? L’autrice Émilie Colline vous invite à suivre la suite des aventures de Lily, dotée de nouvelles capacités extrasensorielles. Un second tome qui fait ressortir à merveille, la maturité des personnages. Assurément mon coup de cœur dans les romans jeunesse ! Découvrez pourquoi…

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Un roman pour faire le plein de vitamines !

Expériences de vie déconcertantes mais offrant de riches apprentissages

Voir des fantômes, être doté de don de clairvoyance ou encore discerner les auras des personnes qui nous entourent, a de quoi en déstabiliser plus d’un ! Mais ce n’est pas ce qui va effrayer Lily, notre jeune adolescente, sensibilisée et encouragée par sa mère à développer des capacités extrasensorielles.

Outre l’apparence mystique qui peut se dégager du côté ésotérique de notre monde, il est nécessaire de souligner l’audace de l’autrice, de nous proposer de mélanger ces concepts décalés et de les confronter à notre rationalité. Personnellement, je tire des expériences vécues par Lily, de nombreux apprentissages qui nous touchent de près ou de loin, mais qui de par leur importance, s’avèrent être de précieux conseils à donner à nos progénitures.

En effet, l’un des thèmes abordés dans ce second tome des aventures de Lily est la peur. Celle qui nous paralyse mais qui, dans certaine situation, peut être une alliée. Fuir ou se surpasser, le choix semble maigre. Mais le courage de Lily s’explique en partie par le fait qu’elle réussit à dompter ses peurs par la curiosité et son ouverture d’esprit. Elle dédramatise les situations avec un sang-froid impressionnant, soulignant ainsi une forme de maturité. Je suis agréablement surprise par l’évolution de ce personnage comparé au premier tome. Pour celles et ceux qui le souhaitent, lisez ma chronique du premier tome des aventures de Lily.

Il est également question de jugement dans ce roman. Celui que l’on exerce sur les personnes que nous ne connaissons pas. Le point commun entre cette peur de l’avenir et notre capacité de jugement, est l’inconnu. Ici, ce roman nous prouve qu’il est important de savoir se remettre en question et de prendre de la distance vis-à-vis des préjugés et des stéréotypes forgés par notre première impression sur une personne. Apprendre des autres est un des conseils glissé dans ce roman.

L’ambiance jeune et le souci du détail sont présents pour nous plonger dans une ambiance à la fois romantique et mystique. En dix jours, nous vivons des événements surprenants, qui pourraient effrayer le jeune public. Cependant, affronter ses peurs est un des enseignements qui nous est transmis tel un flambeau de courage. Il relève en réalité de la peur de l’inconnu, pas si insurmontable qu’il n’y parait.

Bien qu’il soit important de disposer d’un jardin secret, il est aussi nécessaire de communiquer avec ses parents. Ils nous aident à nous construire mais également à prendre du recul sur nos propres pensées. J’apprécie de retrouver ce lien favorisé entre Lily et ses parents, et plus précisément avec sa mère dont l’ouverture d’esprit est positive et touchante.

Enfin, l’amour est une notion amenée tout en douceur et en innocence dans ce roman. L’adolescence étant marquée en partie par nos premiers émois, je suis curieuse de découvrir le troisième tome, pour savoir si Lily et Gianni se reverront…

Un roman vitaminé !

Le format journal intime/bullet journal est parfaitement adapté au public des pré-adolescent et adolescent, du fait de son respect de la notion de secret qu’ils renferment.

De plus, je trouve que l’ajout de nombreux visuels (dessins, carte de Florence etc) renforce la part ludique et vive de ce roman. Sans surcharge pour le lecteur, ces pauses rythment et guident notre lecture et l’enrichissent.
La cerise sur le gâteaux sont les nombreuses recettes qui apportent de la gourmandise à ce roman et nous invitent à poursuivre gustativement notre séjour.

Pour compléter cette ambiance vitaminée, j’ai trouvé très bien traduit, les discours et codes des jeunes notamment dans les dialogues. Ni trop courts, drôles et non vulgaires, ils m’ont donné la véritable sensation d’être en présence de jeunes adolescents et surtout la pèche et la bonne humeur. Ainsi, je n’avais pas l’impression d’être en dehors du roman, mais bien de participer au même titre que les professeurs et autres personnages, à ces dix jours d’excursion florentine. Mon impression de faire partie du voyage est travaillée à partir des descriptions vives, réalistes et détaillées que l’autrice a su romancer.

Le must ? Les morceaux de musique qui accompagnent les actions du roman et/ou renforcent une scène, un mouvement ou encore un dialogue. Je trouve réellement que proposer une playlist apporte de la joie et le sourire pendant notre lecture. Je remercie l’autrice de nous en faire profiter et de choisir avec pertinence les morceaux.

Une certaine maturité…

Je reste scotché par la maturité dont fait preuve Lily, notre héroïne. Je quitte une pré-adolescente peu sûre d’elle pour une adolescente bien dans sa peau et respirant la confiance !

« C’était notre code de reconnaissance. Un extrait de La Divine Comédie de Dante : Certains attendent que le temps change, d’autres le saisissent avec force et agissent. »

Sans nous forcer et tout en émerveillement, l’autrice munie de sa douce plume enchantée, nous fait découvrir l’Italie et plus précisément Florence. À travers Lily, une adolescente ouverte au monde invisible et curieuse de développer ses capacités de clairvoyance, nous marchons dans les rues. Et les paysages que nous avons en description sont somptueux et nous donnent envie de nous envoler pour Florence !

J’ai apprécié les rappels subtils et rapides des faits et apprentissages du premier tome, qui facilitent notre compréhension. Je pense que nous pouvons attaquer la lecture du second tome sans avoir lu le premier. Cependant, il serait dommage de ne pas suivre les conseils glissés précédemment et de ne pas constater de l’évolution du personnage de Lily. Surtout que les conseils donnés sont facilement réalisables et fortement intéressants pour la vie de tous les jours et l’amélioration de notre communication avec les autres.

Le syndrome de Stendhal

Au regard des nombreuses précisions historiques, nous pourrions attraper le syndrome de Stendhal. Vous savez, ce syndrome qui génère hallucination, perte d’équilibre, angoisse… par une trop forte exposition à la beauté (merci Émilie pour m’avoir appris cela au passage !). Et bien il n’en est rien ! J’ai adoré les points historiques transmis par le guide du groupe mais aussi par les professeurs accompagnateurs. J’ai été ravie de faire le plein d’anecdotes et de secrets sur Florence et sur l’Italie en général.
Encore une manière ludique d’intéresser à l’histoire, les adolescents sans les assommer et surtout, en permettant à nos chers enfants de comprendre des notions assez complexes avec des mots et expressions simples et faciles d’accès.

J’apprécie le beau mariage entre les sciences occultes et la vie réelle que l’autrice a su associer. Encore une fois, j’ai appris beaucoup de détails quant aux auras, aux huiles essentielles… Tout ceci pousse le lecteur a s’interroger sur sa propre vision de la rationalité et de son ouverture d’esprit.

En parlant d’ouverture d’esprit et de vision personnelle, je vous propose de lire quelques détails croustillants sur l’autrice.

Dans les coulisses de la saga Lily 2.0…

M’intéressant depuis longtemps aux mondes fascinants et énigmatiques des énergies invisibles et de la physique quantique, j’ai voulu proposer à travers les aventures de Lily, mon héroïne montmartroise qui se découvre au fil des saisons d’étranges capacités extrasensorielles, des ouvertures d’esprit sur ces univers encore si mal connus.

Libre à chacun de pousser ou non davantage les portes entrouvertes. « Que chacun se forge ses propres idées !», tel a toujours été mon crédo. Mais si mes romans éveillent ne serait-ce qu’une certaine curiosité sur ces sujets-là, alors je serais amplement satisfaite.

Déjà, les retours enthousiastes de nombreux lecteurs sur les tomes 1 et 2 de cette saga m’incitent à persévérer.

Merci à eux, merci à Alexandra pour ses chaleureuses chroniques et belles lectures à tous !

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éditions caouanneslogo-dAvec le soutien de Peggy et Hans, éditeurs chez Caouannes
– 232 pages – 21 novembre 2019
– à partir de 12 ans
16 € la version brochée

Et vous, avez-vous vécu des expériences paranormales ?

Merci à Émilie pour ce mot intime et encourageant et pour ce roman jeunesse. Merci aux Éditions Caouannes pour ce service de presse et pour leur gentillesse et leur professionnalisme.

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Isabel Komorebi sur le Grill !

▶️ En exclusivité et sous format vidéo pour la première fois, découvrez l’interview de la romancière Isabel Komorebi à propos de son dernier 📕 :

Le jour de ton arrivée
Disponible en version électronique ou en version brochée sur Kobo, Amazon et abonnement Kindle, Ibooks et Google Play

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🙏 Merci Isabel pour cette opportunité et merci à vous d’avoir visionné cette vidéo !

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Vous n’avez jamais eu aussi peur de perdre la tête

Êtes-vous vraiment en train de lire, de vivre ? Ne comptez pas sur Nick Power, accro aux benzodiazépines, pour vous aider à y voir plus clair. Et si vous pensez pouvoir vous s’en sortir sans séquelles, vous êtes loin de la réalité. Le second roman de Noël Boudou vous fera douter de tout, y compris de votre propre souffle. Munissez-vous de votre lampe de poche, le chemin risque d’être sinueux…

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Au bord du gouffre, la pression redescend, pour laisser place à un trou noir… – Déjà vu

Déstructurante réalité

La couverture est plus que parlante : un cri de souffrance, un flou quotidien. Nous sommes confrontés à une intrigue assez violente dans le sujet qu’elle traite, soit l’addiction. Cette perte de contrôle que Nick subit dépasse le soutenable. Notre compréhension et notre temporalité s’effacent au profit de migraines journalières au flot ininterrompu.

Le corps en lambeaux, l’esprit en miettes

Nous suivons la folle histoire de Nick. Un accro, un drogué, un homme au vocabulaire parfois trash mais très réalité. A travers ce personnage fort, l’auteur propose aux lecteurs de passer quelques jours dans la tête d’un addict aux BZH (somnifères). Ainsi, nous découvrons un homme qui souffre. Un homme perdu dans les limbes de son cerveaux et de ses propres illusions. Un homme dont le temps n’a pas de mesure et dont le comportement pourrait être qualifié de suicidaire. La lecture est poignante et saisissante.

Comme si tout était parfaitement normal, comme si j’étais parfaitement normal.

Comme lui, notre lecture se veut illogique, saccadée et déstabilisante. Chaque chapitre s’avale comme un cocktail acidulé, donnant corps à une ambiance glauque, dépressive dans laquelle il nous est impossible d’échapper.

L’impression de déjà-vu, vous connaissez ?

 

Entre fiction, rêve et réalité, mon esprit dérive

Je tiens à souligner la tenue minutieuse de l’intrigue complexe qui créé une véritable tension dès les premières pages. J’ai ressenti la même paranoïa qu’a pu ressentir Nick vis-à-vis des personnes et des objets qui l’entouraient. Cette forme de complot naissante m’a bouleversée. 

A maintes reprises, j’ai tenté de donner un sens aux évènements qui se déroulaient sous mes yeux. Mais, comme Nick, c’est comme-ci il m’était impossible de contrôler ma propre logique, ma propre vie. Et c’est en ça je remercie l’auteur d’avoir su donner cette sensation de malaise si caractéristique de ce roman. Enfin, les hallucinations touchants à la sexualité, renforcent selon moi, une forme de dépossession du corps dont l’esprit erre sans but précis à la recherche d’un cocon qui n’existe plus.

Y a-t-il une issue ?

Allons-nous continuer à errer longtemps au pays des hallucinations ? C’est la question que je ne cesse de me poser. Puis, vient la chute… Cette chute… Et quelle chute !!

A travers son second roman, l’auteur a souhaité nous sensibiliser à la détresse que subissent les proches des victimes d’addiction. Parfois à bout de force eux-mêmes, souvent impuissants face aux comportements agressifs et imprévisibles des êtres qu’ils aiment, leur soutien peut dévier en une forme de contrôle toxique…

Quelques explications de l’auteur pour compléter cette chronique

Au tout départ j’ai écris mon deuxième roman Benzos pour moi. Une démarche assez égoïste en fait. Et puis, au cours de l’écriture, j’ai eu envie de le partager et d’essayer de le faire publier.

C’est un roman assez personnel, dont le thème m’a touché de près. De l’âge de 15 ans jusqu’à mes 40 ans j’ai dormi, peu, en m’assommant à coups de somnifères. J’ai fini par m’en sortir, seul et avec quelques bonnes motivations. Une nouvelle vie et ma fille qui a fêté ses 3 ans il y a peu.

J’espère que peu d’entre vous connaissent ces problèmes car comme Nick vous le dirais, « C’est un vrai putain d’enfer de ne pas dormir. »

Malgré tout si cette histoire peut vous faire passer une nuit blanche, j’en serais ravi.

Pas encore convaincu ? 👇

Avec le soutien de l’équipe deédition taurnada
– 222 pages – 14 novembre 2019

Benzos

 

Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller avec cette sensation de déjà-vu ?
Sauriez-vous faire la différence entre le vrai et le faux ?
Avez-vous une confiance absolue en vos proches ?
Nick semble mener une vie tranquille, entouré de sa femme et de ses voisins. Pourtant, le jour où des amis de longue date arrivent, son existence tout entière va basculer dans l’étrange et l’impensable.
Réalité ? Psychose ? Quelle preuve avez-vous finalement de votre réalité ?

 

 

Merci à Noël pour ce thriller qui marque mon esprit et à Joël de m’avoir permis de découvrir ce roman coup de poing

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